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Baromètre ING des investisseurs : trois investisseurs belges sur dix préfèrent les actions européennes

Baromètre ING des investisseurs : trois investisseurs belges sur dix préfèrent les actions européennes

34% des investisseurs prévoient une poursuite de la hausse des marchés boursiers, 23% craignent une baisse

Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs a de nouveau augmenté en mai, dépassant son niveau neutre pour le septième mois consécutif et reflétant un environnement financier et économique favorable. S'il disposait de 100 000 euros à investir, l’investisseurs belges placerait en moyenne à peine 17 % de cette somme dans des actions ou des fonds d'actions. Ce chiffre est toutefois nettement plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Les investisseurs qui ont souscrit au Bon d’Etat en septembre de l'année dernière semblent avoir une aversion au risque supérieure à la moyenne. Bien que les investisseurs voient davantage de perspectives de croissance en dehors de l'Europe, les actions européennes restent nettement plus populaires que les actions américaines ou chinoises.

Le baromètre ING des investisseurs est reparti à la hausse en mai, atteignant 112 points, après avoir stagné à 107 points en avril. Le baromètre se situe dès lors au-dessus de son niveau neutre de 100 points pour le septième mois consécutif. Autrement dit, les investisseurs belges considèrent l'environnement économique et financier comme favorable. Cela se traduit, entre autres, par une appréciation plus optimiste du cycle économique. Selon 33 % des Belges qui investissent, l'économie belge s'est améliorée au cours des trois derniers mois. Seuls 23 % ont fait état d'une détérioration. Les prévisions restent également relativement bonnes pour les mois à venir : 27 % des répondants estiment que l'économie va continuer à se redresser, tandis que 24 % considèrent que l'avenir est légèrement moins rose.

Bien qu'il n'y ait toujours pas de perspective de fin des hostilités en Ukraine et à Gaza, cela semble inquiéter un peu moins les investisseurs. En outre, le fait que l'économie belge se comporte raisonnablement bien se reflète dans les estimations des investisseursPeter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique
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Un tiers des investisseurs prévoient une poursuite de la hausse des marchés boursiers

Les investisseurs belges restent plutôt optimistes quant aux perspectives boursières. En effet, pour le septième mois consécutif, le pourcentage d'investisseurs prévoyant une hausse du marché boursier au cours des trois prochains mois dépasse celui des investisseurs anticipant une baisse. Ainsi, 34 % voient la bourse de Bruxelles progresser dans les trois prochains mois, tandis que 23 % craignent une baisse.

"Ce n'est pas une coïncidence si novembre 2023 (il y a donc 7 moins) est aussi le mois où les marchés boursiers ont commencé à se redresser, après plusieurs mois de sous-performance. On observe généralement que les investisseurs belges sont fortement influencés par la récente hausse des marchés boursiers dans leurs prévisions boursières", déclare Peter Vanden Houte.

Le pourcentage d'investisseurs qui pensent que c'est le bon moment pour investir dans des secteurs à risque (26 %) dépasse à nouveau le pourcentage d'investisseurs qui pensent que ce n'est pas une bonne idée (24 %). En ce qui concerne les investissements dans des secteurs moins risqués, 34 % des investisseurs estiment que le moment est propice, tandis que 17 % n'y prêtent pas attention. Enfin, 31% pensent que les obligations valent la peine d'être achetées. 17% pensent le contraire.

Les investisseurs en Bons d'État font preuve d'une aversion au risque supérieure à la moyenne

Si l'on interroge les investisseurs belges sur la manière dont ils placeraient actuellement 100 000 euros, environ un tiers de cette somme irait sur des comptes d'épargne, des comptes à terme ou des bons de caisse. Il s'agit donc de produits d’épargne à taux fixe sans risque sur le capital. Les actions représenteraient à peine 17 % de leur portefeuille, ce qui indique que les investisseurs belges sont en moyenne peu enclins à prendre des risques. Comme l'indiquent la plupart des études, les femmes qui investissent se montrent encore plus averses au risque que les hommes, avec à peine 12 % du capital investi dans des actions ou des fonds d'actions, contre 20 % pour les hommes. Parmi les jeunes, "un autre produit" obtient un score supérieur à la moyenne : près de 45% des jeunes interrogés investiraient dans cet « autre produit », pour un montant moyen de près de 8200 euros. On peut supposer qu'il s'agit ici de crypto-monnaie.

Comment investiriez-vous actuellement 100 000 euros ?

 

Moyenne en euros

% d'investisseurs

Compte d'épargne, compte à terme ou bons de caisse

32.293,67

83%

Actions ou fonds d'actions

17.014,25

60%

Investissement avec protection du capital et rendement annuel fixe

14.796,95

57%

Fonds mixte (avec un mélange d'actions, d'obligations, de liquidités, d'or...) sans protection du capital

11.053,69

47%

Obligations ou fonds d'obligations

9.817,04

50%

Investissement avec protection du capital et rendement variable

9.684,32

46%

Autre produit

5.340,08

26%

Il est intéressant de remarquer que les investisseurs qui déclarent avoir investi dans le Bon d’Etat en septembre de l'année dernière sont beaucoup plus prudents dans la sélection de leur portefeuille que ceux qui ne l’ont pas acheté. Les investisseurs en Bons d'État n'investissent que 14 000 euros en actions, alors que les autres y investissent 18 500 eurosPeter Vanden Houte

Trois investisseurs sur dix préfèrent les actions européennes

Au cours de la dernière décennie, les marchés boursiers européens et belges ont enregistré des performances nettement inférieures à la moyenne. C’est probablement dû en partie à la meilleure performance de la croissance dans le reste du monde. La question est donc de savoir si cela ​ influence le comportement des investisseurs belges.

Environ un quart des personnes interrogées pensent que la Chine aura les meilleures performances économiques au cours de la prochaine décennie, l'Inde vient en deuxième position avec 18 %, et les États-Unis et la zone euro obtiennent environ 15 % chacun. Pour près de quatre investisseurs sur dix, la Chine sera la plus grande économie d'ici dix ans.

En cette période de tensions géopolitiques, plus de la moitié des Belges estiment que pour être économiquement fort, un pays ou une région doit également être militairement fort. Seuls 16 % ne sont pas d'accord avec cette affirmation.

Si vous deviez effectuer un investissement en actions aujourd'hui, préféreriez-vous investir dans ?

Actions européennes

30%

Des actions du monde entier

14%

Actions américaines (US)

10%

Actions chinoises

8%

Actions indiennes

7%

Actions japonaises

4%

Aucun de ces éléments

8%

Ne sait pas

20%

Malgré les perspectives de croissance plus faibles pour l'Europe, trois investisseurs sur dix déclarent préférer les actions européennes lorsqu'ils investissent dans des actions. Les actions du monde entier arrivent en deuxième position avec 14 %, les actions américaines complètent le podium avec 10 %. Le score des actions américaines est néanmoins beaucoup plus élevé chez les jeunes (21 %), sans doute en raison de l'importance des entreprises technologiques sur le marché boursier américain. Mais même ce chiffre reste faible, si l'on considère que les États-Unis représentent au moins 40 % de la capitalisation boursière mondiale, en fonction de la mesure utilisée.

La contradiction apparente entre les perspectives de croissance et la stratégie d'investissement est liée à un phénomène connu dans le monde de l'investissement, à savoir le "home bias". Cet préférence pour le marché local s'explique par le fait que les investisseurs ont l’impression de prendre moins de risque lorsqu'ils investissent près de chez eux, car ils disposent souvent de plus d'informations sur le marché localPeter Vanden Houte

 

### Fin du communiqué de presse ###

Pour plus d'informations :

Service de presse - Renaud Dechamps, porte-parole ING Belgique

renaud.dechamps@ing.com

+ 32 497 47 16 04

Département économique - Peter Vanden Houte, économiste en chef :

peter.vandenhoute@ing.com

+32 2 547 80 09

À propos du Baromètre des investisseurs

Le Baromètre de l'investisseur mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. Il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête est réalisée par Kantar à l’initiative d'ING. L'enquête est réalisée en ligne.

A propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com)  

ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 60 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays.  

Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N). La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels. La notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d'ING par MSCI a été confirmée " AA " en juillet 2023. En décembre 2023, Sustainalytics considère que la gestion des risques matériels ESG d'ING est " forte ". Les actions du Groupe ING sont également incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et ESG des principaux fournisseurs Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell. 

 

 

 

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