Un investisseur belge indécis, à la recherche de conseils sur mesure

Un investisseur belge indécis, à la recherche de conseils sur mesure

Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête, menée par TNS, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand et les quotidiens L’Echo et De Tijd. Jusqu’en mai 2011, elle avait lieu par téléphone. Depuis juin 2011, elle se déroule en ligne.

Le Baromètre des Investisseurs d'ING perd quelques points, mais demeure positif. Bien que l'optimisme reste de mise sur les bourses, beaucoup de Belges se sentent toujours mal à l'aise au moment d'investir. Les banques restent pour eux une importante source d'information et ils apprécient surtout de recevoir des conseils personnalisés.

Le Baromètre des Investisseurs d'ING s'est replié pour le deuxième mois consécutif en mai. À 115 points, il reste néanmoins supérieur au niveau neutre de 100 points, signe que les investisseurs se montrent plutôt positifs en ce qui concerne l'environnement économique et financier. L'explication se situe principalement au niveau de la conjoncture qui reste favorable aux yeux de la majorité des Belges. 40 % des personnes interrogées estiment ainsi que le climat économique s'est amélioré au cours de ces trois derniers mois, contre seulement 14 % ayant ressenti une détérioration. Concernant leur situation financière, 21 % des sondés déclarent qu'elle s'est améliorée au cours de ces trois derniers mois. Ils sont toujours 18 % à faire état d'une dégradation, il s'agit du pourcentage le plus bas enregistré depuis avril 2011. Mais l'optimisme reste de mise sur les bourses. 37 % des personnes interrogées s'attendent ainsi à de nouvelles hausses des cours ces prochains mois et seuls 19 % tablent sur l'évolution inverse.

Le conseil en placements reste important

L'enquête du Baromètre des Investisseurs d'ING montre que le Belge n'est pas toujours à l'aise au moment d'investir. C'est du moins ce qu'ont répondu 63 % des personnes interrogées, principalement des investisseurs moins actifs. L'évolution plutôt positive des marchés financiers ces deux dernières années les a toutefois rendus un peu plus confiants. En avril 2012, ils étaient en effet encore 73 % à se sentir mal à l'aise. Une grande partie des Belges semblent considérer les investissements comme un passage obligé. 49 % d'entre eux déclarent en effet n'y trouver aucun plaisir. Mais ils sont pratiquement aussi nombreux (48 %) à se sentir dans leur élément dans le monde des placements. Sans surprise, ce sont surtout les investisseurs actifs (71 %) qui aiment investir en bourse.

Beaucoup d'investisseurs s'adressent à leur banquier pour recevoir des conseils. Et 62 % des personnes interrogées disent suivre ces conseils, alors que 36 % n'en tiennent pas compte. L'investisseur aime être contacté pour des avis sur mesure et accorde nettement moins d'importance aux publicités pour les produits d'investissement. Lorsqu'ils reçoivent un courrier ou un e-mail de la banque qui leur est adressé personnellement, la plupart des investisseurs l'ouvrent immédiatement pour savoir ce dont il s'agit. 50 % des sondés ont été contactés au cours de ces six derniers mois (30 % ont même été contactés au cours de ces trois derniers mois) pour discuter d'éventuelles solutions de placement. Et avec la nouvelle baisse de taux effectuée par la banque centrale, une mauvaise nouvelle de plus pour l'épargnant traditionnel, ces contacts devraient être encore plus fréquents dans les prochains mois.

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Pour de plus amples informations :
Service de presse ING Belgique: + 32 2 547 24 84, pressoffice@ing.be
Peter Vanden Houte, chief economist ING Belgique : +32 2 547 80 09, peter.vandenhoute@ing.be
Communiqué de presse également paru sur www.ing.be


Vanessa Zwaelens

Head of External Communication