ING Baromètre des investisseurs: Les manifestations pour le climat influencent l'investisseur belge

ING Baromètre des investisseurs: Les manifestations pour le climat influencent l'investisseur belge

En mars, l'investisseur belge est redevenu un peu plus optimiste, même si le Baromètre des investisseurs ING se maintient toujours à son niveau neutre de 100 points. Les prévisions concernant le marché boursier restent plutôt prudentes. Toute l'attention accordée au climat semble désormais influer sur le comportement d'investissement, puisque pas moins de 63 % des investisseurs prennent en compte les aspects liés au climat dans la composition de leur portefeuille.

En mars, l'investisseur belge est redevenu un peu plus optimiste, même si le Baromètre des investisseurs ING se maintient toujours à son niveau neutre de 100 points. Les prévisions concernant le marché boursier restent plutôt prudentes. Toute l'attention accordée au climat semble désormais influer sur le comportement d'investissement, puisque pas moins de 63 % des investisseurs prennent en compte les aspects liés au climat dans la composition de leur portefeuille.

L'important rallye boursier au cours du premier trimestre a redonné un peu d'entrain à l'investisseur belge. Ainsi, le Baromètre des investisseurs ING progresse pour atteindre 100 points. Cela reste un niveau neutre, certes, mais il faut remonter au mois de septembre l'année dernière pour retrouver ce cap des 100 points. Il faut attribuer une partie de ce regain d'optimisme au fait que, durant ces derniers mois, les investisseurs ont vu la situation financière de leur famille s'améliorer. Pas moins de 25 % des investisseurs ont signalé à cet égard un progrès, ce qui représente le plus haut pourcentage depuis avril 2015. Pour les mois à venir, encore 22 % d'entre eux prévoient une amélioration de la situation financière de leur famille, tandis que 16 % d'entre eux craignent une détérioration. Les prévisions concernant le marché boursier sont encore une fois moins catégoriques : 24 % des investisseurs prévoient une hausse dans les trois prochains mois, mais 31 % des investisseurs sont convaincus qu'une correction à la baisse aura lieu. C'est pourquoi l'intérêt pour l'investissement augmente un peu, mais il s'agit plutôt d'un intérêt sélectif. Ainsi, 28 % des personnes interrogées pensent que le moment est idéal pour investir dans des secteurs moins risqués, tandis que 17 % d'entre elles ne veulent pas en entendre parler.

Investir en faveur du climat

Les investisseurs belges ne sont pas restés insensibles aux manifestations pour le climat durant le premier trimestre. Tout comme dans l'enquête auprès des investisseurs de juillet 2018, encore 80 % des personnes interrogées déclarent que la planète se réchauffe et environ 70 % d'entre elles pensent que l'homme joue un rôle majeur dans ce réchauffement. Donc les avis ont peu changé sur ce plan. Mais les gens semblent désormais un peu plus disposés à modifier leur comportement. Ainsi, 63 % des investisseurs déclarent que la durabilité est un critère lors de la sélection de produits pour l'habitation (ce n'est pas le cas pour 9 % d'entre eux) et 46 % d'entre eux opteront plutôt pour des produits durables ou éco-responsables s'ils ne sont pas plus chers que les alternatives non durables (19 % ne le font pas). En résumé, 50 % des participants à l'enquête déclarent agir pour la durabilité consciemment et activement, alors qu'à peine 11 % d'entre eux ne le font pas.

Mais dans quelle mesure ceci influe-t-il sur le comportement d'investissement ? 27 % des investisseurs pensent qu'ils peuvent, avec la composition de leur portefeuille d'investissement, contribuer à la lutte contre le réchauffement de la planète. Ce pourcentage est identique à celui de l'enquête de 2018. La grande différence est qu'à présent, pas moins de 63 % des investisseurs déclarent qu'ils prennent réellement en compte la problématique du climat dans la composition de leur portefeuille. L'année dernière en juillet, ce pourcentage atteignait 55 %. L'année dernière, ceux qui suivaient cette stratégie d'investissement étaient principalement les jeunes investisseurs, mais aujourd'hui les investisseurs plus âgés aussi y adhèrent.

Aujourd’hui seulement 22% des investisseurs belges investirait dans des sociétés ou les fonds axés sur les combustibles fossiles, tandis que 61 % d'entre eux ne veulent plus en entendre parler !

Le fait que les prévisions concernant les performances relatives en bourse des entreprises ou fonds durables n'ont pas changé par rapport à celles de juillet 2018 montre que ce changement de mentalité chez les investisseurs n'est pas motivé spécifiquement par des considérations d'ordre financier. Mais soyons parfaitement clairs : les investisseurs pensent bel et bien qu'ils font une excellente affaire financière en investissant dans la durabilité. Ainsi, 31 % des investisseurs pensent que ce type d'investissements affichera des performances en bourse relativement meilleures, tandis qu'à peine 14 % d'entre eux pensent qu'ils seront moins rentables. Mais il est intéressant de noter que ces prévisions sont absolument identiques à celles de 2018. Seulement, à l'époque, elles se traduisaient beaucoup moins dans le comportement d'investissement.

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