"Sell in May" pour l'investisseur belge ?

Même s'il reste supérieur au niveau neutre, le Baromètre des Investisseurs d'ING a perdu du terrain, en mai, pour le deuxième mois consécutif. Pourtant, l'investisseur belge semble se positionner légèrement moins positivement par rapport à la bourse et la prise de bénéfice semble limitée.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Bruxelles, le 16 juin 2015


Analyse de Peter Vanden Houte, chief economist ING Belgique

Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête, menée par TNS, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand et les quotidiens L’Echo et De Tijd. Jusqu’en mai 2011, elle avait lieu par téléphone. Depuis juin 2011, elle se déroule en ligne.


Même s'il reste supérieur au niveau neutre, le Baromètre des Investisseurs d'ING a perdu du terrain, en mai, pour le deuxième mois consécutif. Pourtant, l'investisseur belge semble se positionner légèrement moins positivement par rapport à la bourse et la prise de bénéfice semble limitée. De façon générale, il se montre moyennement satisfait de sa situation financière.

Le Baromètre des Investisseurs d'ING a reculé d'un cran pour le deuxième mois consécutif, même si l'indicateur de 118 points reste supérieur au niveau neutre de 100 points. Le léger recul du Baromètre n'est certainement pas lié à la conjoncture, car pas moins de 47 % des répondants, soit le pourcentage le plus élevé depuis mai 2011, considéraient que l'économie revenait à la normale au cours des trois derniers mois. Les prévisions restent également très élevées pour l'avenir : 42 % s'attendent à une amélioration de la conjoncture dans les prochains mois, tandis que 17 % à peine craignent un avenir moins réjouissant.

Pourquoi ce recul du Baromètre ? Outre le célèbre adage "Sell in May and go away", le mois de mai s'avère être typiquement un mois au cours duquel les investisseurs en actions commencent à éprouver une peur injustifiée. Les investisseurs belges réagissent toujours positivement par rapport aux investissements en actions mais ils restent, toutefois, davantage sur leurs gardes. Alors qu'en avril, 46 % des personnes sondées étaient encore d'avis que la bourse continuerait à monter au cours des prochains mois, ce pourcentage est descendu à 38 % en mai. Le groupe des pessimistes de la bourse s'est étoffé et est passé de 19 % à 21 %, soit la troisième augmentation consécutive. Aujourd'hui, 26 % estiment que c'est le bon moment pour investir dans des secteurs risqués. Il y a deux mois à peine, ce pourcentage s'élevait encore à 35 %. L'investissement dans des secteurs moins risqués compte encore 35 % d'adhérents, alors que 19 % seulement recommandaient provisoirement d'investir dans des obligations.

La forte hausse des bourses survenue ces 12 derniers mois n'a pas incité l'investisseur belge moyen à prendre plus de risques. Ainsi, 54 % déclarent que leur portefeuille contient autant de placements à risque qu'il y a un an, 16 % ont augmenté leur part de risque et 26 % l'ont déjà limitée. Serions-nous confrontés aux premières prises de bénéfice timides ?

Satisfait

Un pourcentage décroissant de Belges (20 % par rapport à 26 % en avril) prévoit une amélioration de la situation financière de sa famille, tandis que 20 % (par rapport à 14 % en avril) craignent une dégradation. De façon générale, le Belge n'est, cependant, pas mécontent de sa situation financière. Sur une échelle de 0 (très mécontent) à 10 (très satisfait), l'investisseur belge se situe en moyenne à 5,91. Quasi 50 % de la population s'octroie un score de 7 ou plus, tandis que 15 % évalue son degré de satisfaction concernant sa situation financière à 3 ou moins.

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Pour de plus amples informations :
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Peter Vanden Houte, chief economist : + 32 2 547.31.61, peter.vandenhoute@ing.be












Vanessa Zwaelens

Head of External Communication