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Perdu entre l’inflation, les politiques monétaires, le contexte économique et la situation géopolitique, l’investisseur cherche ses repères

Perdu entre l’inflation, les politiques monétaires, le contexte économique et la situation géopolitique, l’investisseur cherche ses repères

Bruxelles - Le contexte économique pèse sur le moral des investisseurs comme en témoigne le dernier baromètre ING des investisseurs, qui s’est à nouveau dégradé en juin, s’inscrivant pour le cinquième mois consécutif en-dessous de son niveau neutre. Seuls 18% des investisseurs considèrent que la situation économique s’améliorera en Belgique dans les prochains mois. Conséquence logique, la moitié des répondants pensent que le marché boursier belge va encore s’affaiblir dans les prochains mois. Cela amène plus de la moitié des investisseurs à se faire du souci pour leurs standards de vie même si, à plus long terme, ils restent globalement plus optimistes.

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Avec un niveau de 69, le baromètre ING des investisseurs s’approche à nouveau de son point bas de mars 2022 (66). Il est par ailleurs pour le cinquième mois consécutif inférieur à son niveau neutre (100).

Le contexte économique et boursier pesant n’aide évidemment pas à faire remonter le moral des investisseurs. Ainsi, seuls 16% des répondants considèrent que la situation économique s’est améliorée en Belgique au cours des derniers mois alors que deux tiers des répondants pensent le contraire. Pour les mois à venir, l’optimisme n’est manifestement pas encore de rigueur. La part des répondants s’attendant à une amélioration de la situation conjoncturelle en Belgique reste très faible (18%) et plus de la moitié voient toujours une dégradation de celle-ci, Philippe Ledent, expert économiste chez ING Belgique
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L’investisseur en quête de balises

La prudence semble rester de mise face aux marchés financiers. Alors que la moitié des investisseurs pensent que le marché boursier belge va encore se contracter dans les prochains mois, ils ne sont que 24% à penser que la période est propice à investir dans des secteurs plus risqués.

Entre une inflation en hausse, le resserrement des politiques monétaires et un contexte économique et géopolitique incertain, l’investisseur semble donc un peu perdu en ce moment. Même les avis quant à l’opportunité d’investir dans des secteurs défensifs sont très partagés : 26% pensent que c’est le bon moment, 41% ont un avis neutre sur la question et 29% pensent que ce n’est pas le bon moment. On retrouve d’ailleurs la même divergence des avis quant à l’opportunité d’acheter des obligations : même si on peut raisonnablement penser que la majeure partie de la hausse des taux longs (et donc de la baisse de la valorisation des obligations) est déjà derrière nous, les investisseurs restent partagés sur les obligations. La longue période de taux bas, peu propice aux investissements en obligations, a laissé des traces et le revirement de tendance n’a pas encore eu lieu, Philippe Ledent

Seulement un quart des Belges investissent dans les monnaies étrangères

En juin, nous avons interrogé les investisseurs sur leur investissements en monnaies étrangères et sur leur avis par rapport au cours actuel de l’euro. Un quart seulement des répondant précise qu’il détient des investissements en monnaie étrangères (définis ici comme des comptes à terme, des obligations ou des fonds obligataires en monnaie étrangère). Il est intéressant de noter que cette proportion tombe à 21% chez les néerlandophones et grimpe à 32% chez les francophones. C’est la conséquence directe du fait que 36% des francophones considèrent que ces investissements sont un moyen important d’obtenir plus de rendement, contre seulement 23% des néerlandophones. On notera enfin que ce sont surtout les investisseurs de moins de 45 ans qui répondent de la sorte.

S’agissant de l’euro, rappelons qu’au mois de juin, le taux de change entre l’euro et le dollar s’établissait en moyenne à 1,06 dollar par euro.

Or, le taux de change délivrant une parité de pouvoir d’achat entre les deux devises, qui peut être considéré comme une valorisation « neutre » entre celles-ci, s’établit plutôt entre 1,25 et 1,30 dollar par euro. Fondamentalement donc, l’euro est fortement sous-évalué, Philippe Ledent

Seuls 30% des investisseurs sont pourtant de cet avis. Par contre, 36% d’entre eux considèrent qu’il était, en juin, correctement valorisé par rapport au dollar et 14% pense même qu’il est surévalué. Le solde (20%) n’a pas d’avis.

Faire des prévisions à court terme sur les taux de change est toujours un exercice difficile. Ainsi, 23% des répondants pensent que l’euro va se renforcer dans les douze prochains mois, mais 30% pensent le contraire. Un tiers des investisseurs pensent par ailleurs que le taux de change entre l’euro et le dollar restera stable.

Une lueur d’espoir au bout du tunnel

La difficulté de la situation économique et financière à court terme pousse 53% des investisseurs à se faire du souci pour le standard de vie. Cette proportion atteint même 64% chez les francophones (46% chez les néerlandophones).

Il faut avouer qu’avec les chocs de la pandémie et de la guerre en Ukraine, la rapide dégradation du contexte économique et l’inflation extrême ont de quoi susciter des craintes, Philippe Ledent

Ceci dit, à plus long terme, 37% des investisseurs conservent leur optimisme. Ils considèrent en effet que leur situation financière sera bien meilleure dans dix ans qu’aujourd’hui (32% des néerlandophones et 43% des francophones). Ils ne sont que 23% à penser le contraire. Les plus optimistes sont aussi les plus jeunes : la difficile période actuelle est donc manifestement vue comme une zone de turbulences et pas comme le début d’une longue période de disette.

### Fin du communiqué de presse ###

Informations complémentaires:

Service de presse – Renaud Dechamps, porte-parole ING Belgique
[email protected] - + 32 497 47 16 04

Département économique – Philippe Ledent
[email protected] - +32 483 11 77 59

Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête, menée par Kantar, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand. L’enquête se fait en ligne.

À propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com)

ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 57 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays.

Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N).La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels de Sustainalytics et MSCI, ainsi que notre classement sur la « liste A » du CDP. Les actions du Groupe ING sont incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et d'indices environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des principaux fournisseurs tels que STOXX, Morningstar et FTSE Russell. En janvier 2021, ING a obtenu un score de 83 ("fort") à l’évaluation ESG de la part de S&P Global Ratings.

 

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