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L'investisseur belge reste très optimiste

Analyse de Peter Vanden Houte, Chief Economist ING Belgique


​De Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges.
​ En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête, menée par TNS, est
​ une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand et les quotidiens L’Echo et De Tijd.
​ L’enquête se déroule en ligne.

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Le Baromètre des Investisseurs d'ING clôture l'année 2017 à 120 points, soit largement au-dessus du niveau neutre de 100. Le nombre d'investisseurs prêts à investir dans des actifs à risque est en augmentation. Pourtant, s'il disposait d'une nouvelle somme à investir, le Belge placerait encore 20 % de celle-ci sur des livrets d'épargne et des comptes à terme.

Le Baromètre des Investisseurs d'ING a terminé l'année en beauté : grâce à sa hausse de 6 points, l'indicateur a atteint 120 points, signant ainsi son quatorzième mois consécutif au-dessus du niveau neutre de 100. L'investisseur belge a donc le moral et les bonnes performances boursières n'y sont probablement pas étrangères. Pas moins de 47 % des personnes interrogées disent ainsi avoir vu le rendement de leur portefeuille grimper au cours de ces six derniers mois, contre à peine 17 % ayant fait état d'un rendement négatif.

Le moral demeure au beau fixe sur les bourses. Quelque 35 % des investisseurs s'attendent ainsi à une progression de la bourse au cours des trois prochains mois, alors qu'ils ne sont que 17 % à craindre un recul des cours. Notre enquête montre d'ailleurs un regain d'appétit pour le risque, avec 27 % des investisseurs estimant le moment opportun pour investir dans des secteurs plus risqués, tandis que 25 % sont d'avis contraire. Sur les 160 mois d'existence du Baromètre d'ING, les investisseurs jugeant le moment opportun pour investir dans un placement à risque n'ont été majoritaires qu'à 11 reprises.

Que feriez-vous avec 100 000 euros ?

Si l'investisseur belge disposait aujourd'hui de 100 000 euros à investir, il placerait 24,6 % de cette somme dans des actions ou des fonds d'actions, et 15,8 % dans des fonds offrant une protection de capital et des rendements variables. Le fait que 26 % de cet argent seraient investis dans des fonds proposant un rendement fixe et une protection de capital prouve cependant que de nombreux Belges donnent toujours la priorité à la sécurité. Les comptes d'épargne et les comptes à terme demeurent également très populaires (21,6 %), malgré le niveau historiquement bas des taux. En revanche, les obligations et les fonds obligataires ont manifestement moins la cote, vu que seulement 12 % de ces 100 000 euros devraient être consacrés à ce type d’investissement.

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La même question avait déjà été posée aux investisseurs belges dans le cadre du Baromètre des Investisseurs d'ING en mai 2014, avec des résultats plus ou moins similaires. Notons toutefois que les obligations ont, depuis, encore perdu en popularité (en mai 2014, elles représentaient encore 14,5 % du portefeuille modèle), alors que l'intérêt pour les comptes d'épargne et les comptes à terme a curieusement augmenté (20,4 % en mai 2014) malgré des taux plus bas qu'en 2014. Visiblement, l'investisseur belge préfère placer une partie de son argent sur son livret d'épargne en attendant de meilleures (?) opportunités d'investissement.

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