Les investisseurs belges considèrent les actions comme le placement idéal pour 2015
Le Baromètre des Investisseurs ING a légèrement progressé en novembre, mais reste sous le niveau neutre de 100 points. L'agitation socio-économique pèse manifestement sur la confiance.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Bruxelles, le 16 décembre 2014
Analyse de Peter Vanden Houte, chief economist ING Belgique
Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête, menée par TNS, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand et les quotidiens L’Echo et De Tijd. Jusqu’en mai 2011, elle avait lieu par téléphone. Depuis juin 2011, elle se déroule en ligne.
Le Baromètre des Investisseurs ING a légèrement progressé en novembre, mais reste sous le niveau neutre de 100 points. L'agitation socio-économique pèse manifestement sur la confiance. Pour 2015, les attentes économiques ne sont pas très hautes non plus. La plupart des investisseurs semblent pourtant entrevoir peu d'alternatives aux actions en 2015.
Le Baromètre des Investisseurs ING a légèrement progressé en novembre, passant de 95 à 98 points. Il reste néanmoins inférieur au niveau neutre de 100 points, signe que l'investisseur belge fait toujours preuve d'une certaine méfiance à l'égard de l'environnement financier et économique. Les avis quant à l'évolution récente de la conjoncture ne s'assombrissent plus, mais les pessimistes (38 %) sont toujours largement majoritaires par rapport aux optimistes (23 %). Les optimistes sont nettement moins nombreux parmi les francophones (16 %) que parmi les néerlandophones (26 %). L’enquête nous livre une autre donnée intéressante : les personnes de plus de 65 ans sont bien plus optimistes que la population active. Il s'agit probablement d'un effet de l'inflation très basse, laquelle est traditionnellement ressentie comme plus favorable par les personnes âgées que par les jeunes (qui ont généralement encore des dettes à rembourser).
En ce qui concerne l’avenir, les pessimistes (33 %) restent également plus nombreux que les optimistes (26 %). L'agitation socio-économique transparaît également dans les prévisions relatives aux finances des ménages. Depuis juillet, les Belges qui pensent que leur situation financière va se détériorer sont relativement plus nombreux que ceux qui voient leur avenir d'un meilleur œil. En novembre, 25 % des personnes interrogées ont estimé que les finances de leur ménage allaient se détériorer dans les mois à venir, tandis que seulement 14 % tablaient sur une amélioration.
Pas d'amélioration en 2015
Pour 2015 également, le Belge reste plutôt pessimiste. Seuls 21 % des sondés tablent sur une année meilleure que 2014 sur le plan économique, alors que 30 % redoutent une détérioration. Les pessimistes sont nettement plus nombreux parmi les francophones (37 %) que parmi les néerlandophones (27 %). L'optimisme au sujet des Bourses semble également terni. 20 % des investisseurs prévoient un climat boursier plus performant en 2015, tandis qu'ils sont 26 % à craindre une évolution moins favorable.
Il n'en demeure pas moins que 43 % des personnes interrogées s'attendent à ce que les actions soient à l'origine du meilleur rendement en 2015. En raison de la faiblesse des taux d'intérêt, les attentes à l'égard des obligations et des comptes d'épargne ne sont pas bien hautes. Environ un quart des investisseurs voit dans l'immobilier l'investissement le plus performant de 2015, tandis que 15 % des Belges continuent à ne jurer que par l'or. Il semble manifestement que dans un environnement caractérisé par des taux d'intérêt faibles et des prévisions conjoncturelles pessimistes, TINA (There Is No Alternative) constituera à nouveau en 2015 une bonne raison de jouer la carte des actions.
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