Le moral des investisseurs belges remonté par la chute du pétrole
Le Baromètre des Investisseurs ING a terminé l'année 2014 sur une note positive. L'effondrement des prix pétroliers, avec son impact positif sur le pouvoir d'achat, a visiblement remonté le moral de l'investisseur belge.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Bruxelles, 20 janvier 2015
Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête, menée par TNS, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand et les quotidiens L’Echo et De Tijd. Jusqu’en mai 2011, elle avait lieu par téléphone. Depuis juin 2011, elle se déroule en ligne.
Le Baromètre des Investisseurs ING a terminé l'année 2014 sur une note positive. L'effondrement des prix pétroliers, avec son impact positif sur le pouvoir d'achat, a visiblement remonté le moral de l'investisseur belge. Quant à l'évolution future de ces prix, les avis divergent à l'heure actuelle, et ce, alors que les valeurs pétrolières ont perdu leur attrait. Les investisseurs semblent désormais davantage intéressés par les énergies renouvelables.
Le Baromètre des Investisseurs ING a terminé 2014 sur une note positive. Après deux mois plus délicats, le baromètre s'est établi à 103 points, soit de nouveau au-dessus du niveau neutre de 100 points. Manifestement, les investisseurs ont repris un peu d'assurance après la forte chute des prix pétroliers et l'annonce de possibles nouvelles mesures de soutien par la BCE. Le recul de l'or noir entraîne en effet une augmentation du pouvoir d'achat. Ceci pourrait expliquer pourquoi 21 % des Belges ont ressenti une amélioration de leur situation financière au cours de ces derniers mois, alors qu'ils sont 19 % à évoquer une détérioration. Les Belges faisant état d'une amélioration de leurs finances n'avaient plus été majoritaires depuis le mois de mai 2014.
La perception de l'environnement économique laisse donc entrevoir une amélioration. Ainsi, 29 % des sondés déclarent avoir ressenti une dégradation du climat économique en décembre, alors qu'ils étaient encore 38 % en novembre. En ce qui concerne l'évolution de la conjoncture dans les prochains mois, les pessimistes sont encore un peu plus nombreux que les optimistes (32 % contre 26 %). La confiance dans la Bourse demeure néanmoins élevée. Ainsi, 35 % des investisseurs estiment que le rallye boursier va se poursuivre dans les trois prochains mois. Et à peine 26 % craignent une correction. Les bilans de fin d'année sur les marchés financiers ont visiblement convaincu de nombreux Belges que les performances de leurs portefeuilles n'étaient pas si mauvaises. Ils sont ainsi 44 % à penser que leur portefeuille a évolué favorablement ces six derniers mois. En novembre, seuls 33 % des investisseurs étaient de cet avis.
Énergies renouvelables
Les avis sont partagés quant à l'évolution future des prix pétroliers, après la chute spectaculaire de ces derniers mois. 36 % des personnes interrogées estiment ainsi que les prix vont repartir à la hausse en 2015, alors que 36 % tablent sur une nouvelle baisse. Pas étonnant dès lors que les investisseurs ne parviennent pas à s'entendre sur le fait de savoir si le moment est approprié pour investir dans des sociétés actives dans le secteur des combustibles fossiles. 27 % sont de cet avis et 33 % pensent le contraire. Les énergies renouvelables semblent en revanche faire davantage l'unanimité. 37 % des sondés jugent le moment opportun pour investir dans ce secteur, alors que 20 % préfèrent encore l'éviter. 22 % des investisseurs belges affirment, en outre, avoir déjà investi dans des fonds de ce type. L'âge semble ici être un facteur déterminant, car ce sont surtout les jeunes qui possèdent ce type de fonds en portefeuille. Mais l'intérêt grandit. Ainsi, 24 % des investisseurs n'ont pas encore intégré les énergies renouvelables dans leur portefeuille, mais envisagent de le faire. Et pourtant, le pétrole bon marché ne constitue pas vraiment une bonne nouvelle pour les énergies renouvelables. Peut-être l'investisseur estime-t-il que l'ère des combustibles fossiles touche à sa fin ?
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