Le coronavirus et ses conséquences pour le marché immobilier

 La situation macroéconomique de la Belgique s'est fortement détériorée ces dernières semaines, ce qui affecte le marché immobilier. 

  • Les mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus entraînent une forte baisse du nombre de transactions à court terme.
  • L'intérêt a également fortement baissé depuis que ces mesures ont été prises. Le nombre de visites sur les sites de recherche de biens immobiliers par les Belges a diminué de moitié.
  • Nous nous attendons à ce que le nombre de transactions se rétablisse relativement rapidement, mais étant donné le nombre élevé de transactions en 2019 en raison de l'abolition annoncée du bonus logement en Flandre, le nombre de transactions en 2020 sera inférieur au niveau de 2019.
  • La crise aura un impact négatif sur la croissance des revenus des Belges avec un effet négatif sur la capacité d'emprunt. Nous nous attendons à une faible évolution des taux d'intérêt hypothécaires. Nous n'attendons pas non plus de changements dans le domaine de la fiscalité en 2020. La combinaison de ces déterminants devrait entraîner une baisse des prix de l'immobilier.
  • Il existe également des facteurs qui soutiennent les prix de l'immobilier. Compte tenu de la volatilité des marchés financiers, l'immobilier reste une alternative pour les investisseurs. La croyance des Belges dans l'immobilier soutient également les prix. Comme nous ne prévoyons pas actuellement une longue récession, nous ne pensons pas que cette conviction sera sensiblement affectée.
  • Compte tenu de la profondeur de la crise, nous prévoyons une baisse des prix de l'immobilier de 2 % en 2020. Toutefois, une certaine relativité s'impose : les prix de l'immobilier ont augmenté de façon relativement importante ces dernières années et de nombreux propriétaires ont pu constituer un « coussin » de sécurité. 

ING Focus RE 2020-III FR.pdf

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Julie Kerremans

Media Relations