le barometre des investisseurs L’investisseur belge est sensibilisé au climat
Au mois de mai, le Baromètre des investisseurs ING a affiché une légère hausse
Le Baromètre des investisseurs ING affiche une légère hausse en mai et reflète depuis déjà 7 mois d’affilée un bon climat d’investissement. Les investisseurs belges apparaissent pleinement conscients du thème du réchauffement climatique et la plupart en tiennent compte au moment de composer leur portefeuille.
Au mois de mai, le Baromètre des investisseurs ING a affiché une légère hausse en atteignant les 119 points, après avoir plafonné à 116 en avril. Le baromètre se fixe ainsi pour le septième mois consécutif au-dessus du niveau neutre de 100 points.
La plupart des composants du Baromètre des investisseurs ING sont au beau fixe. Pas moins de 43 % des investisseurs ont vu une évolution conjoncturelle positive ces derniers mois. Ce qui représente le niveau le plus élevé en l’espace de presque deux ans. Les perspectives d’avenir restent bonnes elles aussi : selon 33 % des investisseurs, l’économie belge va se fortifier dans les prochains mois, tandis que 15 % seulement voient la situation d’un moins bon œil. Il faut remonter au mois de mai 2011 pour compter aussi peu de pessimistes.
Fait notable, la plupart des investisseurs se montrent assez satisfaits des résultats de leur portefeuille d’investissement au cours des six derniers mois. La moitié des personnes interrogées ont vu la rentabilité de leur portefeuille évoluer favorablement. Seulement 15 % d’entre elles ont expérimenté une baisse du rendement sur leurs investissements. Pour les trois prochains mois, 37 % gardent l’espoir d’une continuité des bons rendements, alors que 12 % craignent qu’il pourrait peut-être s’agir d’une période d’investissement moins faste.
Réchauffement climatique
Suivant la récente annonce faite par le président américain Donald Trump de se retirer de l’Accord de Paris, le réchauffement climatique est à nouveau au cœur des préoccupations. En mai, le Baromètre des investisseurs ING sondait déjà l’attitude des investisseurs belges vis-à-vis de cette problématique. Pas moins de 85 % des personnes interrogées sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle la terre se réchauffe. Pour 4 %, ce n’est pas totalement certain. Il convient de noter que parmi les plus jeunes investisseurs (moins de 45 ans) la conviction du réchauffement climatique est légèrement moins marquée que parmi les investisseurs plus âgés. Aussi, 79 % des investisseurs approuvent l’hypothèse selon laquelle le réchauffement climatique est causé par l’homme (5 % sont en désaccord).
60 % des investisseurs tiennent d’ailleurs compte du thème du réchauffement climatique au moment de composer leur portefeuille. Ainsi, la moitié des investisseurs belges préfèrent ne pas intégrer dans leur portefeuille des entreprises opérant dans le domaine des combustibles fossiles. De plus, environ un tiers des investisseurs est convaincu que la stratégie de son portefeuille peut humblement contribuer à la lutte contre le réchauffement de la planète, alors que 19 % pensent que cela ne fera aucune différence.
Investir dans des solutions respectueuses du climat ne doit pas nécessairement interférer avec la rentabilité. Pas moins de 33 % estiment que les investissements dans des éco-entreprises rapporteront en moyenne plus dans les 5 prochaines années que les investissements dans des entreprises qui ne tiennent pas compte de leur impact environnementale, alors que 11 % pensent que cette stratégie sera moins rentable.
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