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La nouvelle Route de la Soie - Le juste milieu

Plus rapide que le transport maritime, moins cher que le transport aérien

Dans cette étude, les questions suivantes sont abordées :

  • Qu’est-ce que la nouvelle Route de la Soie ?

    ​La Route de la Soie est une liaison ferroviaire entre la Chine et l’Europe. Elle comprend trois trajets différents, qui couvrent une distance de 10 000 km à 12 000 km. Les premiers trains ont circulé en 2011 et leur nombre a rapidement augmenté ces dernières années. Cette liaison fait partie de l’initiative de longue date intitulée « Belt and Road Initiative » (BRI) du gouvernement chinois, qui, grâce à un vaste programme d’investissement, souhaite renforcer les relations commerciales de la Chine et diminuer des frais de transport.
  • Comment la nouvelle Route de la Soie se comporte-t-elle par rapport aux transports maritime et aérien ? 

    ​La liaison ferroviaire est plus rapide que le transport maritime (le temps de transport est de 15 à 25 jours pour la Route de la Soie, contre 35 à 55 jours par la mer), et moins cher que le transport aérien (4 à 6 fois moins cher). En outre, si l’on tient compte de l’ensemble des coûts (dont les coûts d’immobilisation des marchandises), le transport ferroviaire n’est pratiquement pas plus cher que le transport maritime. La nouvelle Route de la Soie est donc avantageuse aussi bien en termes de rapidité que de prix.

    ​Par ailleurs, la Route de la Soie a beaucoup moins d’incidence sur le climat que le transport aérien, car le transport par train émet près de 20 fois moins de CO2 que le transport par avion. En outre, si l’on tient compte du transport avant et après le trajet en bateau, le transport par train est également moins polluant que le transport maritime. La Route de la Soie se profile donc comme un moyen de transport d’avenir, dans un monde de plus en plus vigilant aux émissions de CO2. 
  • Pourquoi la nouvelle Route de la Soie va-t-elle continuer à se développer ?

    ​La nouvelle Route de la Soie est encore en phase d’apprentissage, car il subsiste des défis à relever (comme les changements d’écartement de rails, la perte de temps lors des contrôles douaniers pour entrer en Europe et le goulet d’étranglement à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie). Elle ouvre énormément de nouvelles opportunités, mais elle dépend encore fortement des subventions chinoises. La capacité ferroviaire de l’Europe occidentale est également un problème, car le réseau ferroviaire est surchargé et les trains de passagers sont généralement privilégiés.

    ​Néanmoins, étant donné que l’avenir de la logistique réside plus que jamais dans les combinaisons multimodales, la Route de la Soie ouvre certainement de nouvelles perspectives pour desservir des chaînes d’approvisionnement.

Découvrez l'étude complète d'ING Group ci-dessous.

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