La modeste reprise se poursuit

Au premier trimestre de cette année, le PIB, qui représente l’activité économique, a progressé de 0,3% par rapport au trimestre précédent.

Au premier trimestre de cette année, le PIB, qui représente l’activité économique, a progressé de 0,3% par rapport au trimestre précédent. La première estimation est donc confirmée. Mais pour la première fois, une décomposition du PIB a été publiée. Du côté de l’offre, c’est le secteur des services qui, une fois de plus, a soutenu l’activité, même si l’activité dans l’industrie a aussi un peu progressé. Par contre, l’activité du secteur de la construction s’est contractée de 0,8%.

 

Du côté de la demande, le PIB est presque autant supportée par la demande intérieure que par le commerce extérieur. En effet, après un dernier trimestre 2014 assez décevant en termes de commerce extérieur, les exportations ont progressé de 0,4% QoQ durant les trois premiers mois de l’année. En conséquence, et ce même si les importations ont aussi un peu progressé, le commerce extérieur a contribué positivement à la croissance économique. L’évolution de la demande intérieure est encore plus intéressante : la consommation des ménages a en effet progressé de 0,7% QoQ au premier trimestre de 2015. Ceci traduit clairement un regain de croissance des dépenses des consommateurs : sur les trois derniers trimestres, la consommation des ménages a progressé de pas moins de 1,8% ! On pourrait par contre être déçu par le fait que les investissements des entreprises se sont contractés de 0,9% au premier trimestre. Mais ce chiffre reste perturbé par les importants investissements réalisés en 2014. Dès lors, le niveau des investissements montre davantage leur dynamisme : à l’exception du troisième trimestre de 2014, les investissements des entreprises sont à leur niveau le plus élevé depuis 2008.


La décomposition du PIB au premier trimestre montre donc que les deux moteurs de l’économie belge la soutiennent (modestement) à nouveau. Malheureusement, le rythme de croissance reste insuffisant pour dynamiser le marché du travail. Au premier trimestre de 2015 en effet, seuls 7.000 nouveaux emplois nets ont été créés. Il en faudrait au moins le double pour faire sensiblement baisser le taux de chômage.


En conclusion, la modeste reprise de l’économie belge reste sur les rails. Nous confirmons donc notre projection de 1,2% de croissance du PIB belge en 2015 et de 1,6% l’année prochaine.

 

Philippe Ledent

Senior economist

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Vanessa Zwaelens

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