La croissance économique atteint 0,2% au troisième trimestre

La reprise de l’économie belge se poursuit, mais à un rythme plus lent.

La reprise de l’économie belge se poursuit, mais à un rythme plus lent. Le rebond de la confiance au quatrième trimestre devrait permettre à la croissance économique d’atteindre 1,3% en 2015.

L’estimation flash de la croissance du PIB au troisième trimestre, publiée vendredi par la banque nationale, révèle une modeste croissance trimestrielle de 0,2% (1,3% sur un an). Cependant, le chiffre du deuxième trimestre a été revu à la hausse, atteignant 0,5% (contre 0,4% annoncé initialement). Globalement, ces chiffres sont en ligne avec nos attentes.

A ce stade, aucun détail de ce chiffre n’est disponible. On peut cependant supposer que c’est la demande intérieure (la consommation des ménages et l’investissement des entreprises) qui est principalement à la base de la croissance. En effet, le niveau de confiance des ménages reste bon et, malgré la hausse de la TVA sur l’électricité, la baisse des prix de l’énergie augmente leur pouvoir d’achat. Par contre, on peut soupçonner que le commerce extérieur a été affecté par le ralentissement du commerce mondial. Malgré la faiblesse de l’euro, qui peut permettre aux entreprises européennes de gagner des parts de marché, il est probable donc que les exportations aient moins contribué à la croissance du troisième trimestre.

Le chiffre publié laisse donc un sentiment partagé: d’une part, il montre que la reprise se poursuit. Si l’on y ajoute une croissance toujours solide en Espagne (+0,8% au troisième trimestre), on peut aussi le considérer comme un signal positif pour la croissance de la zone euro qui sera prochainement publiée. Mais d’autre part, l’accélération de la croissance observée en première partie d’année semble avoir déjà pris fin (en Belgique comme en Espagne d’ailleurs). En d’autres mots, il semble qu’atteindre ce qui était un niveau normal de croissance par le passé en Belgique (de l’ordre de 2,0% par an) est de plus en plus difficile, voire impossible.

Par conséquent, la reprise est toujours trop faible que pour diminuer sensiblement le taux de chômage (8,7% en septembre), et maintenir la trajectoire de réduction du déficit budgétaire demande sans cesse de nouvelles mesures d’économies
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Vanessa Zwaelens

Head of External Communication