La croissance du PIB atteint 0,4% au deuxième trimestre de 2015

Vendredi 31 juillet, la Banque nationale a publié sa première estimation de la croissance de l’activité économique (PIB) en Belgique au deuxième trimestre.



Vendredi 31 juillet, la Banque nationale a publié sa première estimation de la croissance de l'activité économique (PIB) en Belgique au deuxième trimestre. Avec une croissance de 0,4%, la Belgique n'a pas mal performé. D'autant plus que le chiffre du premier trimestre, jusque-là estimé à 0,3%, a également été revu à 0,4%. Ces rythmes peuvent paraître très faibles, mais il faut garder à l'esprit que d'un trimestre à l'autre, l'économie belge croit en moyenne de 0,5%. C'est donc par rapport à ce chiffre moyen qu'il faut évaluer la performance de l'économie.


Sur un an, la croissance de l'activité atteint 1,3%. Ces chiffres sont en ligne avec nos prévisions. En effet, même si aucun chiffre détaillé n'est encore disponible, on se souviendra qu'entre les mois de mars et de juin, les indicateurs économiques montraient tant une amélioration de la demande intérieure (consommation des ménages, investissements des entreprises,…) que des exportations. La dépréciation de l'euro face à la plupart des devises a probablement eu un effet positif sur ces dernières.


Dès lors, le chiffre publié peut être considéré comme une bonne nouvelle. Cela montre au moins que la reprise économique est toujours présente, avec même une légère accélération. Si l'on y ajoute le fait que la croissance a été largement positive en Espagne (+1,0% sur un trimestre), c'est aussi une bonne nouvelle pour la zone euro, qui semble enfin en phase de reprise. Les chiffres de croissance de l'ensemble des pays de la zone seront publiés dans les prochains jours.


Malheureusement, la croissance économique n'a jusqu'à présent pas été suffisamment forte que pour faire refluer le taux de chômage en Belgique, qui reste « bloqué » à 8,6% de la population active. Néanmoins, si la reprise se poursuit au même rythme, et en considérant que le marché du travail réagit avec un retard de deux à trois trimestres à la croissance économique, il pourrait ressentir les premiers effets positifs de la reprise avant la fin de cette année.





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Vanessa Zwaelens

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