ING Focus CUP-onomics -Regard économique sur la Coupe du Monde
Si les Belges devaient mettre un prix sur le fait de gagner la Coupe du Monde, ils seraient prêts à la payer 1 milliard d’euro environs (91€/Belge). On notera néanmoins que seuls 37% des personnes interrogées seraient prête à apporter une contribution.
Les Chiliens, Italiens et Argentins semblent prêts à payer un prix beaucoup plus élevé, dépassant même 500 € par personne dans le cas des Chiliens.
En exprimant le « prix » de la Coupe du Monde par d’autres références, 9% des Belges seraient prêts à abandonner 1% de leur revenu annuel pour ramener la Coupe du Monde, et 19% seraient prêts à se passer de leur téléphone portable pendant un mois. Dans les deux cas, les Russes semblent les plus nombreux à accepter ce genre de sacrifices pour ramener le Graal du football.
Selon les bookmakers internationaux, la Belgique fait figure d’outsider à la victoire finale, avec une probabilité implicite de 5%. Les Brésiliens font figure de favoris.
Un récent EconomicPoll@ING a par ailleurs montré qu’en Belgique, 7% des répondants visent une victoire finale des Diables rouges. 60% des répondants sont plus raisonnables mais pensent bien que nos Diables dépasseront le tour préliminaire.
COMMUNIQUE DE PRESSE
ING Focus CUP-onomics
Regard économique sur la Coupe du Monde
- Si les Belges devaient mettre un prix sur le fait de gagner la Coupe du Monde, ils seraient prêts à la payer 1 milliard d’euro environs (91€/Belge). On notera néanmoins que seuls 37% des personnes interrogées seraient prête à apporter une contribution.
- Les Chiliens, Italiens et Argentins semblent prêts à payer un prix beaucoup plus élevé, dépassant même 500 € par personne dans le cas des Chiliens.
- En exprimant le « prix » de la Coupe du Monde par d’autres références, 9% des Belges seraient prêts à abandonner 1% de leur revenu annuel pour ramener la Coupe du Monde, et 19% seraient prêts à se passer de leur téléphone portable pendant un mois. Dans les deux cas, les Russes semblent les plus nombreux à accepter ce genre de sacrifices pour ramener le Graal du football.
- Selon les bookmakers internationaux, la Belgique fait figure d’outsider à la victoire finale, avec une probabilité implicite de 5%. Les Brésiliens font figure de favoris.
- Un récent EconomicPoll@ING a par ailleurs montré qu’en Belgique, 7% des répondants visent une victoire finale des Diables rouges. 60% des répondants sont plus raisonnables mais pensent bien que nos Diables dépasseront le tour préliminaire.
- Durant un événement sportif de cette ampleur, les ventes de produits aux couleurs de l’équipe nationale peuvent être conséquentes. Néanmoins, les Belges semblent plutôt parcimonieux, avec une dépense moyenne de seulement 12€ par personne en articles noir-jaune-rouge. C’est loin derrière les Argentins et les Russes qui sont prêts à dépenser près de 50 € chacun pour se mettre aux couleurs de leur équipe.
- L’impact économique total d’un beau parcours des Diable lors du tournoi resterait probablement faible en matière de PIB. La consommation augmente lors des soirées de match et suite aux achats des fans. Un meilleur moral des consommateurs peut aussi influencer leurs achats. Mais la productivité des travailleurs peut aussi souffrir de l’engouement pour le football. Un tel impact négatif a pu par le passé prendre des proportions importantes, notamment dans certains pays d’Amérique latine.
- Au-delà de l’activité économique, on ne peut néanmoins négliger l’impact s’une victoire importante en matière de fierté nationale et donc de bien-être collectif.
- Enfin, il semble que pas moins de 16% des Belges s’apprêtent à participer à des concours de prévisions. Ils y consacreront en moyenne un quarantaine d’euro. A cet égard, les Espagnols semblent les plus joueurs, puisque près de la moitié d’entre eux participeront à ce genre de paris informels, mais ce sont les Russes qui joueront le plus (plus de 80 €).
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