ING Belgique participe a l'Enquête sur le sens perçu du travail

Un travailleur flamand sur trois ne trouve pas de sens à son travail.

Communiqué de presse commun

Un travailleur flamand sur trois ne trouve pas de sens à son travail. Les entreprises doivent favoriser l’autonomie au travail et améliorer leurs pratiques de feedback. Les travailleurs, eux, doivent tendre vers une meilleure adéquation avec leurs talents et leurs intérêts. C’est ce qui ressort d’une nouvelle enquête de l’Antwerp Management School présentée aujourd’hui au cabinet du ministre de l’Emploi Kris Peeters.

Un travailleur sur trois ne trouve pas de sens à son travail, tandis qu’à peine 5 % des travailleurs trouvent du sens à leur travail utile sur toute la ligne. Il n’y a pas de différence en fonction de l’âge et du sexe, mais bien en fonction du statut et de la fonction. Les indépendants trouvent plus de sens à leur travail que les salariés ; les ouvriers et les employés trouvent plus de sens à leur travail que les cadres. Les personnes qui trouvent du sens à leur travail estiment plus envisageable de l’exercer jusqu’à la pension. Concrètement, les employeurs peuvent infléchir à cette tendance en donnant à leurs salariés plus d’autonomie et en adoptant une réelle culture du feedback. C’est surtout sur ce dernier aspect que se marquent les manquements des entreprises, d’après l’enquête.

Première enquête de grande envergure sur le sens perçu du travail en Flandre

En mai 2016, l’Antwerp Management School a mené, en collaboration avec NWOW Community et De Standaard et avec le parrainage du ministre Kris Peeters, une grande enquête sur le sens perçu du travail auprès de 47 771 travailleurs. C’est la première fois qu’une consultation de cette envergure est réalisée sur ce thème. Selon le professeur An De Vos, de l’Antwerp Management School, l’enquête a permis de dégager une série de constats surprenants.

  • Pas moins de 29 % des personnes interrogées déclarent ne pas trouver de sens à leur travail. Cette tendance se manifeste pour les quatre indicateurs de sens que nous avons définis : (1) pouvoir mettre à profit ses talents dans son travail ; (2) exercer un travail en adéquation avec ses intérêts ; (3) pouvoir être soi-même dans son travail ; (4) recevoir de l’autonomie et du soutien de la part de son employeur.
  • Chacun de ces quatre indicateurs présente une large marge d’amélioration. Chacun des indicateurs recueille un tiers de réponses négatives. Mais c’est surtout de manière globale que les résultats sont inquiétants, puisqu’à peine 5 % des personnes interrogées trouvent du sens à leur travail sur toute la ligne, c’est-à-dire pour chacun des quatre indicateurs. Un pourcentage d’une faiblesse alarmante. 14 % des personnes ont deux ou trois indicateurs positifs, 13 % en ont un seul. Cela signifie que la grande majorité des personnes interrogées (68 %) n’excelle dans aucune des quatre dimensions.
  • On constate dans ces résultats une ligne de fracture au niveau du statut et de la fonction. Les personnes qui ont un plus grand contrôle sur leur travail (les indépendants par rapport aux salariés, les cadres par rapport aux ouvriers et employés exécutants) sont plus nombreuses à trouver du sens à leur travail au niveau des quatre indicateurs. Le sens perçu du travail doit faire l’objet d’une plus grande attention chez les groupes qui travaillent dans un mode plus exécutant.

Les personnes qui ne répondent positivement à aucun indicateur - soit 2 participants sur 3 - ont une vision nettement plus négative de leur avenir professionnel. Elles se sentent clairement moins en mesure de continuer à exercer leur travail actuel jusqu’à leur pension. Une proportion significative de personnes de ce groupe ne se voit pas tenir beaucoup plus longtemps dans son travail actuel. Nous constatons également un lien avec les congés maladie de longue durée.

Les employeurs et les travailleurs doivent redonner un sens au travail

Ces résultats constituent un baromètre, une mesure de référence du sens perçu du travail. Nous appelons à partir de ce constat pour élaborer des pistes pour augmenter le sentiment d’utilité de chacun au travail. La question du sens du travail ne peut être absente du débat sur le travail « faisable et maniable ». Un travail qui a du sens rend le travailleur plus impliqué intrinsèquement dans son emploi, ce qui est profitable à l’organisation autant qu’à la personne.

« Cette mesure de référence constitue un baromètre important. Les résultats indiquent une ligne de fracture au niveau du statut et de la fonction. Les personnes qui ont un plus grand contrôle sur leur travail (les indépendants par rapport aux salariés, les cadres par rapport aux ouvriers et employés exécutants) sont plus nombreuses à trouver un sens à leur travail. Le sens perçu du travail doit faire l’objet d’une plus grande attention chez les groupes de personnes qui exercent un travail axé sur l’exécution. Nous appelons à partir de ce constat pour élaborer des pistes pour augmenter le sentiment d’utilité de chacun au travail. Je prends ces données en compte pour la mise en œuvre du projet sur le travail faisable et maniable », a déclaré le ministre de l’Emploi Kris Peeters, parrain du projet.

Il serait toutefois simpliste, pour accroître le sens perçu du travail, de ne réfléchir qu’à des mesures axées sur un seul indicateur. Les employeurs et les travailleurs doivent plancher ensemble sur la question. Au sein de la NWOW Community, une plateforme de partage de connaissances sur les nouvelles formes de travail, de nombreux bons exemples ont été donnés d’employeurs qui se soucient concrètement du sens du travail. Sur www.nwowcommunity.be, vous trouverez des exemples issus de Microsoft, SD Worx, USG Professionals, Proximus et ING concernant la culture du feedback, la flexibilité du travail, le recrutement de travailleurs de plus de 50 ans, etc. Vous trouverez également des indications concrètes provenant notamment de Flanders Synergy et Franklin Covey pour favoriser, en tant que travailleur, le sens de votre travail.

Il revient au travailleur et non à l’organisation de faire correspondre son emploi à ses talents, ses intérêts et ses valeurs. La manière d’exercer ce travail peut varier fortement d’un individu à l’autre. Mais c’est à l’organisation de créer – par l’autonomie et le soutien – un contexte dans lequel les personnes se sentent stimulées et capables de réfléchir à leur travail en termes de sens. En d’autres termes, nous devons dépasser le hardware pour nous pencher aussi sur le software de la relation de travail. Pour les pouvoirs publics, il est important de stimuler les deux parties et de les aider à avancer sur ce plan en ne perdant pas de vue l’essence de ce qui les rassemble, à savoir un travail qui a du sens aujourd’hui et demain.

À propos de l’enquête Cette enquête est une initiative de la NWOW Community, en collaboration avec De Standaard. L’Antwerp Management School s’est chargée de la méthodologie. La NWOW Community est une coopération entre huit organisations du secteur privé et public. Les partenaires sont Microsoft, SD Worx, USG Professionals, Flanders Synergy, Franklin Covey, Proximus, ING et l’Antwerp Management School. Cette coalition fondée début 2012 plaide pour une nouvelle manière de travailler qui soit portée par les organisations (de haut en bas) et les travailleurs (de bas en haut). Les éléments centraux de notre approche sont l’accroissement d’autonomie, l’acquisition d’une meilleure culture du feedback, la collaboration ouverte et innovante, l’organisation intelligence et la numérisation plus rapide.

Contacts presse
- Professeur Ans De Vos, Antwerp Management School, 0478/599574
- Elke Jeurissen, Project manager NWOW Community, 0476/505454
- Koen Colpaert, porte-parole du vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi Kris Peeters, 0499/428556
- Bureau de presse d'ING Belgique -: 02 547 24 84 - [email protected]

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Vanessa Zwaelens - Head of External Communication

Tiziana Rizzo - Media Relations

Julie Kerremans - Media Relations

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