ING Belgique lance une série d’Etudes ‘Pouvoirs Locaux’:
ING Belgique lance une série d’Etudes ‘Pouvoirs Locaux’
Etude 1 - Les communes face au défi démographique : grandes disparités passées et futures
Cette démarche permet d’une part de comparer la situation relative d’une commune aux autres et à l’ensemble que constitue la Belgique. Cela permet aussi d’identifier des groupes de communes faisant face à des problématiques similaires. Au niveau plus spécifique des autorités communales, l’évolution des dix dernières années permet d’apprécier l’impact de certaines politiques menées, afin de les poursuivre ou de les adapter. C’est pourquoi l’étude se veut également prospective. D’autre part, une telle démarche permet à chacun de mieux comparer sa situation personnelle à des données macroéconomiques, dans la mesure où ces dernières portent sur des entités qui lui sont proches. « Les données locales peuvent réconcilier le citoyen avec les données économiques, qui sont souvent vues comme trop globales et donc moins intéressantes » conclut Philippe Ledent, Senior economist chez ING Belgique et auteur de l’étude.
Saskia Bauters, Head of Public Sector & Social Profit chez ING Belgique, rajoute : « ING Belgique est un partenaire important des divers acteurs du secteur des pouvoirs locaux. Cette étude nous fait non seulement mieux comprendre le secteur, mais nous permet également d’offrir des informations utiles et intéressantes à nos clients. Cela leur permet d’encore mieux se préparer à relever les défis du futur et à garder une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. »
Ce premier numéro, consacré à l’évolution démographique et des revenus, tente d’abord de revisiter certains mythes :
Les villes n’ont pas plus de succès que les autres communes: il n’y a pas de lien clair entre la croissance de la population et la taille initiale d’une commune.
Il y a un lien assez clair (et négatif) entre la taille de la commune et la croissance du revenu de ses habitants.
Même si ce résultat est sujet à interprétation, il existe également un lien (négatif !) entre la taille de la population d’une commune et les inégalités de revenus.
Ensuite, en combinant l’évolution de la population et des revenus entre 2005 et 2014, le niveau des revenus et leur dispersion, l’étude rassemble les communes en 8 groupes qui, à quelques exceptions, ont fait et font encore face à des défis communs. Ainsi, un groupe très restreint de 18 communes cumulent à la fois une démographie très dynamique, mais aussi un revenu médian (de la population) faible et une faible hausse de celui-ci sur la période 2005-2014. Ce groupe de communes multipliant les défis socio-économiques est loin d’être négligeable, puisqu’il ne rassemble pas moins de 1,5 million de personnes.
L’évolution de la structure démographique d’une population peut être, parmi d’autres, un facteur clé expliquant l’appartenance d’une commune à un groupe particulier. Or, une révolution se prépare en raison du vieillissement de la population. « Le changement profond que subira la structure de la population, et qui touchera les communes de manière très différente, risque d’exacerber certaines évolutions observées sur le passé tout en imposant un nouveau défi important » souligne encore Philippe Ledent. Si pour l’arrondissement de communes de Bruxelles-capitale, ou encore ceux d’Arlon, Gand et Liège, le défi du vieillissement se traduira par une hausse modérée du taux de dépendance (le ratio entre les personnes en dehors de la population en âge de travailler et celle-ci), dans des arrondissements tels que Bruges, Ostende ou Furnes, le taux de dépendance dépassera l’unité contre une valeur inférieure à 0,8 aujourd’hui. Cela signifie qu’en 2037, il y aura dans ces arrondissements plus de personnes inactives que de personnes en âge de travailler. En Wallonie, c’est l’arrondissement de Philippeville qui semble le plus exposé au vieillissement, le taux de dépendance y passant de 0,66 à 0,9.
Pour de plus amples informations ou pour obtenir des infos/chiffres spécifiques sur certaines villes/communes, veuillez contacter le service de presse ING Belgique + 32 2 547 24 84, pressoffice@ing.be