ING Baromètre des Investisseurs : L'immobilier, un scénario différencié pour l'investisseur belge
Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête, menée par TNS, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand et les quotidiens L’Echo et De Tijd. Jusqu’en mai 2011, elle avait lieu par téléphone. Depuis juin 2011, elle se déroule en ligne.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Bruxelles, le 18 février 2014
Analyse de Peter Vanden Houte, chief economist ING Belgique
L'immobilier, un scénario différencié pour l'investisseur belge
Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête, menée par TNS, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand et les quotidiens L’Echo et De Tijd. Jusqu’en mai 2011, elle avait lieu par téléphone. Depuis juin 2011, elle se déroule en ligne.
Le Baromètre des Investisseurs ING a entamé une remontée en janvier. Les déboires des pays émergents semblent toutefois ébranler la confiance des investisseurs. Sur le marché immobilier, ce sont surtout les terrains à bâtir et les appartements qui devraient prendre de la valeur cette année, alors que les villas devraient être en proie à la tendance inverse.
Le Baromètre des Investisseurs ING a grimpé en janvier à 116 points, s'établissant pour le sixième mois consécutif au-dessus du seuil des 100 points. Les investisseurs belges ont donc entamé la nouvelle année dans un esprit plutôt optimiste à l'égard des marchés financiers. Les développements économiques semblent d'ores et déjà leur donner raison : en effet, 41 % des sondés estiment que la conjoncture s'est améliorée au cours des derniers mois, tandis que seuls 18 % ont constaté une dégradation. Pour les trois prochains mois, les investisseurs s'attendent également à voir la relance se poursuivre. C’est ce que déclarent 38 % des personnes interrogées. Environ 20 % des sondés redoutent quant à eux une stagnation de la relance. Il est à noter que l'optimisme au sujet de l'évolution de la conjoncture est le plus marqué dans le groupe des plus de 65 ans. Cette particularité serait due au fait que les retraités sont généralement plus sensibles à l'inflation, laquelle affiche en ce moment un niveau extrêmement bas. Le fait est que l'investisseur belge moyen s'attend à voir le revenu de son ménage se stabiliser, voire augmenter dans les mois à venir. Pour 82 % d'entre eux, cette perspective est un fait, tandis que 17 % voient plutôt leur revenu diminuer.
La crise dans les pays émergents
La confiance à l'égard des bourses reste intacte, 43 % des investisseurs s'attendant à une poursuite de la hausse des cours dans les trois mois à venir. Seuls 14 % des répondants craignent en revanche un recul. Les événements qui affectent les pays émergents ne passent cependant pas inaperçus. C'est ainsi que le pourcentage des optimistes à l'égard des bourses est retombé à 33 % durant la dernière semaine de janvier, précisément au moment où l'agitation affectant les économies émergentes a commencé à se ressentir sur nos marchés des actions. On peut y voir une nouvelle preuve de l'instinct grégaire sur les marchés financiers : une hausse des cours boursiers attire davantage d'investisseurs, mais ces derniers décrochent tout aussi vite dès que la tendance s'inverse. Lorsqu'il est question d'évaluer le profil de risque de l'investisseur belge, 58 % des personnes interrogées déclarent préférer un placement assorti d'un risque moyen et d'un rendement moyen. 30 % des investisseurs estiment d'ailleurs que le moment est propice à des investissements dans des secteurs pas trop risqués, contre 23 % faisant preuve d'une aversion au risque marquée.
Immobilier
Le Belge moyen a une brique dans le ventre, c'est bien connu. C'est ainsi que 80 % des investisseurs interrogés sont propriétaires de leur habitation. Les avis au sujet du marché immobilier n'en demeurent pas moins partagés. Respectivement 56 % et 50 % des sondés sont convaincus que les prix des terrains à bâtir et des appartements vont augmenter cette année. Pour les maisons, 41 % des personnes interrogées s’attendent à une hausse des prix, tandis que 16 % tablent sur un repli. La situation est moins favorable pour les villas : seuls 34 % des investisseurs prévoient une hausse des prix cette année, tandis que 40 % s'attendent à une baisse. Il est toutefois frappant de constater que les francophones sont généralement plus optimistes que les néerlandophones quant à l'évolution des prix de l'immobilier. Par ailleurs, ce sont surtout les Belges de moins de 35 ans qui s'attendent aux hausses des prix les plus significatives. Sachant que c’est dans cette catégorie d'âge que les acheteurs potentiels sont les plus nombreux (29 % d'entre eux envisagent d'acheter un bien immobilier cette année), il s'agit là peut-être d'un élément susceptible de soutenir le marché immobilier cette année.
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Pour de plus amples informations :
Service de presse ING Belgique: + 32 2 547 24 84, pressoffice@ing.be
Peter Vanden Houte, chief economist ING Belgique : +32 2 547 80 09, peter.vandenhoute@ing.be
Communiqué de presse également paru sur www.ing.be