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Huit entreprises de transport sur dix veulent passer au zéro émission

Huit entreprises de transport sur dix veulent passer au zéro émission

ING Belgique et ses partenaires présentent le rapport « Fuel for the Future »

Jeudi 3 juin 2021 - Bruxelles - Huit entreprises de transport sur dix en Belgique veulent passer au zéro émission à l'avenir. Une sur trois déclare que ses véhicules fonctionnent déjà avec des carburants alternatifs comme le CNG, le LNG ou la technologie hybride. C'est ce que démontre l'étude sur les transports « Fuel for the Future » d’ING Belgique en partenariat avec Logistics in Wallonia, VIL et la Thomas More-hogeschool. Les chercheurs ont répondu à diverses questions du secteur des transports et de la logistique, notamment celle de savoir dans quelle technologie ils devraient investir pour passer à des transports à faibles émissions de carbone. Dans le même temps, le rapport expose la vision du secteur qui appelle les politiques à travailler sur des mesures de soutien pour rendre la flotte de transport plus écologique.

Le gouvernement fédéral a récemment décidé qu'à partir de 2026, les voitures de société sans émissions deviendront la norme.Au-delà des entreprises et de leur flotte, cette mesure interpelle également le secteur du transport : les entreprises de transport doivent-elles investir dans des camions et des camionnettes de livraison fonctionnant au gaz naturel, au biodiesel, à l'hydrogène ou à l'électricité ? Le Green Deal européen renforce la pression sur les entreprises de transport et de logistique pour qu'elles adoptent des solutions zéro émission. Ce plan a pour ambition de réduire les émissions de CO2 de plus de 50 % d'ici 2030.

«L'étude fournit au secteur des transports un aperçu des types de carburants alternatifs et de leurs coûts, des incitants fiscaux pour y investir et de l'impact sur le climat. Ce rapport donne une direction à nos clients et nous les accompagnons afin qu'ils fassent les bons choix, orientés vers l'avenir. »Yves Goddefroy, Business Desk Manager Antwerpen-Haven, ING Belgique

Huit entreprises de transport sur dix veulent réduire les émissions de carbone

L’enquête1, qui fait partie intégrante de l'étude, a révélé plusieurs éléments intéressants sur la façon dont le secteur considère la transition vers des options de transport alternatives. Quatre entreprises de transport sur cinq (soit 80 %) dans notre pays veulent décarboniser leurs activités. Près d'un tiers (soit 30 %) des personnes interrogées ont déclaré disposer de véhicules utilisant des carburants alternatifs au sein de leur flotte. Et plus de la moitié (soit 53 %) souhaitent passer à des solutions durables pour des raisons écologiques.

D'autre part, les réponses indiquent également qu'une approche soucieuse de l'environnement n'est efficace que si elle s'accompagne d'une rentabilité économique suffisante. Par exemple, le nombre limité de stations de chargement et de ravitaillement est toujours considéré comme un obstacle majeur.

«Les répondants appellent à une action concertée, avec leurs clients et fournisseurs d'une part, mais aussi avec les politiques d'autre part, pour permettre la transition vers des transports zéro émission. Qui plus est, les participants constatent un manque de vision à long terme aux niveaux européen, fédéral et régional, qui soutienne l'écologisation de la flotte de transport. Cela rend plus difficile l'analyse du coût et de la rentabilité d'éventuels investissements.»Bernard Piette, Directeur Général de Logistics in Wallonia

Quels carburants alternatifs pour l'avenir ?

  • En termes d'émissions de gaz à effet de serre, il n'y a pas ou peu de bénéfices à tirer avec le LNG dans le monde de la logistique. En effet, si le gouvernement accentue la pression, l'offre de véhicules au LNG pourrait rapidement décliner au profit de solutions totalement zéro émission.
  • Lorsque les accises sur l'essence et le diesel augmenteront et que la production de biodiesel deviendra moins coûteuse, l'utilisation de biodiesels tels que le HVO (Hydrotreated Vegetable Oil) sera plus avantageuse sur le plan économique. Mais pour que le HVO soit utilisé de manière durable, il doit être produit à partir de flux de déchets ou de sources renouvelables. La disponibilité limitée de ces derniers constitue la principale limite de le HVO.
  • Sur la base des évolutions actuelles et des connaissances disponibles, l'hydrogène est probablement le mieux adapté pour les transports lourds et les transports longs. Maintenant que l'hydrogène fait également partie du Green Deal, les investissements dans les infrastructures de ravitaillement ne feront qu'augmenter. Le défi vient du fait que l'hydrogène n'est pas encore un carburant zéro émission étant donné que la part de l'électricité verte dans le mix énergétique est encore trop faible pour le produire à grande échelle.La vitesse à laquelle le transport électrique fera son apparition dans le monde de la logistique dépendra non seulement de sa capacité de déploiement opérationnel, mais aussi du cadre juridique.
«Le Green Deal européen va considérablement augmenter la pression pour fournir des solutions zéro émission. Il reste de nombreux défis à relever, mais la route vers le transport zéro émission zéro est ouverte et aucun retour en arrière n'est possible.»
Mark Pecqueur, professeur et chercheur en technologie automobile à la Thomas More-hogeschool

Vous trouverez l'étude complète ci-dessous.

À propos des partenaires

 

1 Enquête menée par Logistics in Wallonia et la plate-forme VIL ; n = 167

 

 

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