Gestion de risque : à l’action

Une enquête de la FEB menée auprès de quelques centaines d’entreprises révèle qu’elles sont confrontées à plus de risque qu’autrefois. Il s’agit principalement de risques opérationnels, comme la qualité du produit, les difficultés logistiques ou les risques relatifs à l’énergie renouvelable. La menace terroriste actuelle révèle l’impact que peuvent avoir les risques externes sur le fonctionnement des petites et grandes entreprises et le préjudice porté à la réputation de notre pays met nos opportunités d’affaires sous pression. Selon la FEB, ING Belgique et BDO un certain nombre de principes directeurs s’imposent.

Nous vivons dans un monde en mutation constante. Les tendances évoluent, tandis que l’économie et les relations entre les pays changent. Les États-Unis, l’Europe et le Canada se concentrent principalement sur le secteur des services, tandis que l’industrie reste florissante en Chine. La Belgique, et son économie ouverte, change aussi. S’il est vrai que les États membres européens restent nos partenaires privilégiés, nous exportons aussi de plus en plus vers des pays extérieurs à l’Union européenne.

Entreprendre dans un monde en mutation, c’est apprendre à gérer des risques (plus nombreux). Ce n’est pas évident. La FEB a sondé ses membres au sujet des différents risques auxquels ils sont confrontés.

Interrogées sur la principale catégorie de risques, plus de 66% des entreprises – 83% des grandes entreprises (plus de 250 travailleurs) – citent les risques opérationnels en premier lieu. Les clients exigent en effet un service rapide à un prix compétitif, ce qui met la production sous pression.

On remarque aussi que plus de 65% des entreprises interrogées sont confrontées à des risques stratégiques et externes. Les risques causés par les circonstances économiques et géopolitiques d’un pays ont d’ailleurs sensiblement augmenté, selon 43% des entreprises interrogées. La menace terroriste qui pèse aujourd’hui sur la Belgique en est un exemple éloquent.

Plus de la moitié des entreprises subissent des risques juridiques. Ces résultats confirment une étude antérieure de la FEB qui soulignait que nos responsables politiques doivent investir davantage dans la qualité de la législation. La législation du travail, la sécurité sociale et la fiscalité se révèlent particulièrement complexes dans notre pays.

Enfin, 70% des grandes entreprises affirment avoir affaire à la cybercriminalité, contre 50% des petites et moyennes entreprises. Au moins une entreprise sur trois déclare courir plus de risques de cybercriminalité qu'autrefois. Et ce chiffre est sans doute en deçà de la réalité, car peu d’entreprises aiment divulguer qu’elles ont été victimes d’un hacker ou d’un cambrioleur.

Guide pratique de gestion de risques

La FEB a rédigé, en collaboration avec ING Belgique et BDO une brochure pratique sur la gestion de risques. ‘Nous voulons offrir un repère aux entreprises confrontées à ces risques ou à d’autres et leur suggérer des solutions. Nous voulons les encourager à cultiver un ‘réflexe du risque’ et à imaginer proactivement les solutions éventuelles.’, affirme Rik Vandenberghe, CEO d’ING Belgique.

‘Les pouvoirs publics doivent créer un climat qui soutient l’entrepreneuriat et réduit, si possible, les risques. Il serait souhaitable de continuer à œuvrer à la simplification administrative, à l’information et à la prévention et de clarifier les directives de bonne gouvernance.’, ajoute Hans Wilmots, CEO de BDO.

‘La FEB montre une nouvelle fois par cette brochure qu’elle est plus qu’un partenaire social.’, souligne Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB. ‘Tout comme chaque crise offre une opportunité, les risques ne sont pas nécessairement synonymes de problèmes. Ils nous incitent à rechercher des solutions à la cybercriminalité, à la pollution ou aux défis de l’économie numérique. La FEB ne demande qu’à relever le défi avec les pouvoirs publics.’

Au sujet de la brochure

En 90 pages, les experts de la FEB, de BDO et d’ING Belgique expliquent les principaux risques qu’une entreprise est amenée à rencontrer. Ils proposent des solutions pour identifier les problèmes et les maîtriser et donnent des conseils pour les anticiper et les transformer en opportunités. Sept dirigeants d’entreprise (Proximus, FNG Group, Jan De Nul Group, Soltech, Studio 100, NHV Helicopters et CMI) témoignent de leur expérience pratique en matière de gestion des risques. Ils rendent ainsi la ‘théorie’ tangible et concrète.

Vous pouvez télécharger la brochure gratuite sur https://www.ing.be/en/business/mitigating-risk 

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Service presse ING België: + 32 2 547 24 84 ou pressoffice@ing.be