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Etude consommateurs ING : Pour deux tiers des Belges les courses occupent une plus grande part dans leur budget mensuel qu’il y a cinq ans

Etude consommateurs ING : Pour deux tiers des Belges les courses occupent une plus grande part dans leur budget mensuel qu’il y a cinq ans

Les récentes crises plongent les Belges dans le flou quant à l’avenir de l’inflation et l’impact sur leurs dépenses

Bruxelles - L’inflation énergétique de 2022 et l’inflation alimentaire de 2023 semblent avoir fortement marqué les consommateurs. 65% des Belges estiment qu’ils dépensent actuellement une plus grande proportion de leurs revenus qu’il y a cinq ans pour les courses alimentaires. Près de six personnes sur dix indiquent dépenser une plus grande part de leurs revenus dans leurs factures d’énergie. Ce type de dépenses prend une place plus importante dans le budget des ménages au détriment de l’épargne. En effet, près de quatre personnes sur dix avouent avoir réduit la part de l’épargne. L’impact de la situation économique actuelle sur la manière dont les Belges consomment et gèrent leurs finances est non-négligeable. La conclusion de l’étude consommateurs ING, rédigée par Charlotte de Montpellier, senior economist chez ING Belgique, est sans appel : suite aux différents chocs économiques de ces dernières années, la population est dans le brouillard et peine à imaginer quelle sera ‘nouvelle normalité’.

Les Belges sont en outre nombreux à penser que cette tendance va perdurer dans les prochaines années. 54% pensent que, par rapport à aujourd’hui, ils dépenseront une plus grande part de leurs revenus dans les courses quotidiennes dans 5 ans. Dès lors, compte tenu du système d’indexation automatique des salaires qui existe en Belgique, les Belges considèrent probablement implicitement que les prix de l’alimentation et de l’énergie vont continuer à augmenter plus rapidement que le reste et semblent considérer qu’ils sont dans l’incapacité de diminuer leur consommation. Pourtant, une analyse approfondie de la situation économique laisse penser qu’une diminution de l’inflation alimentaire devrait intervenir dans les prochains mois, car les prix des denrées agricoles ont fortement chuté et cela devrait se répercuter petit à petit sur les prix de ventes des produits finis. Cela signifie que la part du budget des ménages consacré aux dépenses alimentaire devrait redevenir plus proche de sa moyenne historique dans les prochains mois. ​

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Concernant les prix de l’énergie, les factures énergétiques restent élevées, malgré une forte diminution par rapport au pic de l’automne dernier. Les Belges sont encore sous le choc et appréhendent l’avenir. D’après l’étude d’ING 48% des ménages pensent qu’ils dépenseront encore une proportion plus élevée de leurs revenus pour payer leurs factures énergétiques dans cinq ans que maintenant.

Nous tablons sur une nouvelle hausse des prix de l’énergie, qui devrait toutefois être bien moins importante qu’en 2022. Au-delà de cet effet prix, un effet volume pourrait être observé. En effet, grâce aux efforts d’isolation des bâtiments ainsi qu’aux investissements dans des sources d’énergie décarbonées, il est probable qu’une partie des ménages consommeront durablement une quantité d’énergie moins importante qu’avant Charlotte de Montpellier, senior economist chez ING Belgique

Réaliser des économies reste une priorité pour près d'un Belge sur deux

En juin 2023, près d’un Belge sur deux (48%) indique essayer d’économiser sur les courses quotidiennes, un pourcentage un peu plus faible que lorsque nous avions posé la question en novembre 2022 (58%), au moment où l’inflation était à son sommet. Bien que l’inflation continuer à baisser, la croissance des prix reste plus dynamique qu’avant la pandémie, ce qui semble inciter les ménages à continuer de fournir des efforts. 46% des répondants disent qu’ils continueront à essayer de faire des économies sur leurs budgets courses dans les prochains mois. Ces économies toucheront également les bars et les restaurants et l’habillement. C’est du moins l’intention de près de 50% des Belges.

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Plus de six Belges sur dix s’attendent à une augmentation des taux d’intérêt et des taxes

Les Belges semblent considérer que les taux d’intérêts vont rester plus élevés. 66% des Belges estiment que les taux sur les crédits seront dans 5 ans plus élevés qu’actuellement. Seuls 7% pensent que les taux vont diminuer.

Le cycle de resserrement monétaire touche bientôt à sa fin, ce qui limite le potentiel de hausses de taux supplémentaires. En 2024, les banques centrales, face à une moindre inflation et à un ralentissement économique, pourraient commencer à envisager de baisser leurs taux ce qui, in fine, devrait entraîner des conséquences sur les taux d’emprunts. Néanmoins, l’inflation risquant de rester structurellement plus élevée qu’avant, il est peu probable que les taux reviennent à leurs niveaux très bas des dernières annéesCharlotte de Montpellier

Par ailleurs, 62% des Belges estiment que les taxes seront plus élevées dans 5 ans que maintenant. 23% pensent qu’elles resteront similaires et 7% pensent qu’elles diminueront.

La situation financière s’est dégradée et amène plus de la moitié des Belges à moins épargner

A situation économique perturbée, perception ambigüe de la population sur sa santé financière et celle des autres. En moyenne, les Belges donnent la note de 5.7 à leur situation financière personnelle. D’après les répondants, leur situation personnelle s’est donc dégradée en cinq ans (6.2 à l’époque). De façon intéressante, ils estiment que leur propre situation financière est meilleure que celle de l’ensemble de la population. Néanmoins, ils estiment que celle de leurs amis est un peu meilleure que la leur. L’étude révèle aussi que 55% des Belges indiquent épargner moins actuellement en raison du contexte d’inflation. Pour la plupart d’entre eux, le contexte d’inflation ne leur permet plus d’épargner comme avant. On compte néanmoins 8% des Belges qui préfèrent consommer maintenant plutôt que plus tard car ils en auront plus pour leur argent. Enfin, près d’un consommateur sur cinq déclare ne pas modifier ses habitudes en matière d’épargne.

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Perturbés par les récentes crises, les Belges peinent à se projeter dans la ‘nouvelle normalité’

Selon notre enquête, les Belges sont assez perplexes concernant les perspectives d’évolution des prix. Plus d’une personne sur cinq (21%) pense que l’inflation en Belgique reviendra à un niveau compatible avec la stabilité des prix dans un à trois ans. Près d’un quart de la population (24%) pensent que ça sera dans plus de 5 ans et 26% ne savent pas. Lorsqu’on leur demande quel sera le niveau d’inflation dans cinq ans, 56% des Belges estiment qu’il sera encore plus élevé qu’aujourd’hui.

Il semble donc que les Belges soient peu nombreux à penser que l’objectif de la BCE va être atteint et ils considèrent que l’inflation plus élevée est là pour durer. Par rapport aux autres pays européens où nous avons posé la question, les Belges semblent moins convaincus que leurs voisins que la stabilité des prix reviendra dans les cinq prochaines années, et sont plus nombreux à être indécis.

D’un point de vue économique, notre prévision est que l’inflation devrait continuer à graduellement diminuer dans les prochains trimestres, pour retourner vers les 2% en moyenne 2025. Le repli de l’inflation devrait être un peu plus rapide en Belgique que dans les autres pays, car les ‘effets de base’ sont plus élevés, le choc inflationniste ayant été plus précoce et plus fort dans notre pays qu’ailleurs. Cela étant, nous pensons également que l’inflation sera plus élevée en moyenne au cours des prochaines décennies qu’elle ne l’était avant la pandémie. Dans la pratique, la situation économique actuelle a un impact important sur la façon dont les Belges consomment, épargnent et envisagent la suite. Ils semblent assez confus concernant l’évolution future de l’inflation et de leurs dépenses et il est très difficile pour eux, d’imaginer aujourd’hui ce que sera la ‘nouvelle normalité’  Charlotte de Montpellier

### Fin du communiqué de presse ###

Cette enquête a été réalisée par IPSOS pour le compte d'ING. Sondage réalisé entre le 26 juin et le 3juillet 2023, auprès d'un échantillon représentatif de 1004 Belges.

À propos d'ING

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Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N).La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels de Sustainalytics et MSCI, ainsi que notre classement sur la « liste A » du CDP. Les actions du Groupe ING sont incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et d'indices environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des principaux fournisseurs tels que STOXX, Morningstar et FTSE Russell. En janvier 2021, ING a obtenu un score de 83 ("fort") à l’évaluation ESG de la part de S&P Global Ratings.

 

 

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