de nombreux supporters pour les Diables, en Belgique et aux Pays-Bas

À l’approche de l’Euro 2016, ING a sondé la fièvre du football en Belgique et dans 12 autres pays au moyen d’une enquête en ligne

À l’approche de l’Euro 2016, ING a sondé la fièvre du football en Belgique et dans 12 autres pays au moyen d’une enquête en ligne (1).

Les supporters soutiennent surtout leur propre pays

  • 56 % des Belges supporteront en premier lieu les Diables Rouges pendant le prochain Euro. 26 % disent qu’ils ne supporteront aucune équipe (22 % des hommes et 30 % des femmes). Loin derrière les Diables Rouges, suivent les équipes nationales d’Italie et d’Espagne, avec respectivement 4 % et 3 % de nos compatriotes qui ont placé ces équipes en tête de liste des équipes qu’ils supportent.
  • Dans tous les pays interrogés et qualifiés pour la compétition, c’est l’équipe nationale du pays concerné qui reçoit le plus de soutien. Si nous excluons les répondants qui ne supporteront aucune équipe, trois supporters belges sur quatre choisissent les Diables Rouges. Ce pourcentage correspond à la moyenne européenne des « home-team supporters » (79 %).
  • Les jeunes semblent être plus attirés par l’Euro que les groupes plus âgés : plus l’âge augmente, plus les sondés déclarent ne supporter aucune équipe. Dans les provinces de Flandre orientale et de Flandre occidentale, 66 % des répondants supporteront en premier lieu les Diables Rouges. Dans le Hainaut/Brabant wallon, ce chiffre n’est que de 46 %. 10 % des répondants de ces provinces soutiendront la Squadra Azzurra italienne, dont beaucoup sont sans doute originaires du bel paese.
  • Les Diables Rouges peuvent également compter sur le soutien de nombreux supporters néerlandais : 24 % de nos voisins du nord placent la Belgique comme le pays qu’ils supporteront en premier lieu. La Belgique est ainsi en tête de la liste des supporters néerlandais. Au sein du Benelux, près de 40 % des supporters des Diables Rouges habitent donc aux Pays-Bas. Et peut-être que la légion de Diables Rouges néerlandais va encore augmenter pendant la compétition, car, au moment de l’enquête, la moitié de nos voisins du nord ont indiqué ne supporter aucune équipe, probablement en raison de l’absence des Oranje à l’Euro.
  • La folie du football semble la plus forte en Turquie et en Italie. Dans ces pays respectifs, seulement 4 % et 10 % des personnes interrogées disent qu’elles ne supportent aucune équipe et 80 % de la population soutient son équipe nationale. En France, le pays hôte, le pourcentage de non-supporters est relativement élevé (34 %). Autre fait remarquable : seulement 49 % des Français semblent soutenir les Bleus.  

L’Allemagne favorite

  • Quand on leur demande quel pays ils soutiennent en deuxième lieu, 17 % des supporters de football belges répondent l’Allemagne. 
  • Un peu plus d’un Belge sur quatre (26 %) pense que les Diables Rouges seront sacrés champions d’Europe le 10 juillet. 22 % des Belges voient les Allemands vainqueurs de la compétition tandis que 6 % d’entre eux misent sur l’Espagne.
  • Nos voisins allemands et espagnols sont les plus confiants. Plus de la moitié des Allemands (55 %) pensent que la Mannschaft remportera la finale au Stade de France, tandis que 54 % des Espagnols estiment que la Selección sera titrée. En Italie, en Turquie et en France, ils sont respectivement 28 %, 27 % et 23 % des répondants à croire aux chances de victoire de leur équipe nationale.
  • 3 Européens sur 10 estiment que le favori est l’Allemagne ; 15 % misent sur l’Espagne et 8 % pensent que la France pourra soulever la coupe.

Les Belges gardent la tête froide

  • Beaucoup de Belges portent les Diables Rouges dans leur cœur. Mais cela ne veut pas (encore) dire qu’ils miseraient personnellement sur eux. Lorsque l’enquête a été réalisée, seulement 8 % des supporters belges se sont dits prêts à renoncer à 1 % de leurs revenus annuels pour que leur équipe favorite remporte l’Euro. C’est beaucoup moins que la moyenne européenne (24 %) et loin des pourcentages obtenus dans des pays tels que la Pologne (42 %) et la Turquie (54 %). À peine 1 Belge sur 5 et environ 1 Européen sur 4 accepteraient de vivre un mois sans téléphone mobile si cela pouvait offrir la victoire à leur équipe favorite.
  • Si leur équipe favorite atteignait la finale et qu’il était encore possible d’obtenir un billet pour ce match, 69 % des supporters belges ne dépenseraient pas leur argent pour cela. Seulement 6 % paieraient plus de 100 euros pour acheter ce billet. Parmi toutes les nationalités interrogées qui participent au tournoi, les Belges sont ainsi les moins disposés à ouvrir leur portefeuille pour un évènement aussi unique.
  • Même pour une rencontre privée d’une heure avec leur footballeur préféré, nos compatriotes sont les moins enclins à dépenser de l’argent. 91 % ne veulent rien dépenser du tout, contre 78 % des Européens. Fait remarquable : les hommes et les femmes belges partagent le même avis.
  • Seulement 16 % des Belges et 24 % des Européens envisagent de se risquer à un pari informel avec des amis ou des collègues pendant l’Euro. Et les montants sont relativement faibles : en Belgique, un peu plus de 7 parieurs potentiels sur 10 se limiteraient à un montant maximal de 50 euros.

Liens additionnels:

Davantage de chiffres disponibles sur www.cuponomics.com

[1] Les autres pays sont : l’Allemagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Autriche, la Pologne, la Roumanie, l’Espagne, la République tchèque, la Turquie et le Royaume-Uni. L’enquête en ligne a été réalisée entre le 18 mars et le 6 avril 2016 par l’institut de sondage IPSOS auprès de 1005 répondants adultes en Belgique.

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Pour plus d'information:
Peter Vanden Houte, Chief Economist: +32 2 547 80 09, [email protected]

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Vanessa Zwaelens - Head of External Communication

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