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Six investisseurs sur dix se sentiraient riches avec un patrimoine mobilier d’un demi-million d’euros

Six investisseurs sur dix se sentiraient riches avec un patrimoine mobilier d’un demi-million d’euros

Baromètre ING des Investisseurs: les francophones sont moins satisfaits de leur patrimoine que les néerlandophones

Vendredi 17 septembre 2021 – Bruxelles – Après avoir fait du sur place à 123 points en juillet, le Baromètre ING des investisseurs s'est de nouveau replié à 116 points en août, probablement à cause des ravages causés par les inondations en Wallonie. Les attentes boursières restent cependant élevées. En quinze ans, la proportion d’investisseurs qui s’attendent à un rendement annuel de 10% du portefeuille d’actions a doublé pour passer de 10 à 21%. Cette tendance se marque particulièrement chez les jeunes, qui tablent sur des rendements supérieurs à 10 % sur une base annuelle. Par ailleurs, les investisseurs qui sont satisfaits de leur patrimoine mobilier sont, de manière générale, également contents de la vie qu'ils mènent. 60% des investisseurs belges se sentent riches avec un patrimoine mobilier d’un demi-million d’euros. Le baromètre indique également que les ​ francophones (43%) sont moins satisfaits de leur patrimoine que les néerlandophones (61%). Ce sentiment est partagé par les femmes (45%) qui se réjouissent moins de leur patrimoine que les hommes (60%).

« Le Baromètre ING des Investisseurs s'est fortement replié en août pour passer de 123 à 116 points. L'indicateur reste néanmoins supérieur à son niveau neutre de 100. Le recul est entre autres dû à une moins bonne perception de l'évolution de la conjoncture. Et cela s'explique probablement en grande partie par les ravages causés cet été par les inondations en Wallonie.»Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique

Nous constatons une grande différence de perception entre les deux côtés de la frontière linguistique. Alors que presque la moitié (47 %) des néerlandophones ont observé une amélioration de la conjoncture au cours de ces derniers mois, ils sont seulement 29 % à avoir fait ce constat dans le sud du pays. 43 % des francophones déclarent même avoir ressenti une détérioration de la situation économique. Ces différences s'observent également au niveau des prévisions puisque 46 % des néerlandophones s'attendent à un renforcement de l'économie, contre seulement 28 % du côté francophone.

Avec un patrimoine de 500 000 euros, 60% des investisseurs se sentiraient riches

Le baromètre ING des investisseurs a également mesuré à partir de quel patrimoine mobilier on se sent riche. Pour 12 % des répondants, 50 000 euros suffisent déjà. Et 8 % estiment qu’il faut au moins 2,5 millions. Avec un patrimoine de 500 000 euros, 60% des investisseurs se sentiraient riches.

La situation personnelle de chacun joue certainement un grand rôle ici. Ainsi, 59 % des moins de 35 ans se considèrent riches à partir d'un patrimoine mobilier de 250 000 euros, alors que moins de 30 % des investisseurs âgés entre 55 et 69 ans sont de cet avis. Par ailleurs, 48 % des francophones considèrent que l'on est déjà riche à partir de 250 000 euros, mais seuls 38 % des néerlandophones partagent ce point de vue. Tout ceci montre une nouvelle fois que la richesse est un concept relatif.

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Les femmes et les francophones sont moins satisfaits de leur patrimoine que les hommes et les néerlandophones

À la question de savoir dans quelle mesure ils sont satisfaits du patrimoine mobilier qu'ils ont accumulé, plus de la moitié (53 %) des sondés se déclarent satisfaits de leur situation actuelle et 19 % ne le sont pas. Certaines disparités sont tout de même à noter : 61 % des néerlandophones se disent ainsi satisfaits de leur patrimoine, alors qu'ils ne sont que 43 % du côté francophone. De manière générale, les hommes (60 %) sont également plus contents de leur patrimoine que les femmes (45 %). Reste à savoir dans quelle mesure cela a un impact sur le degré de satisfaction dans la vie en général. 61 % des répondants se déclarent heureux de la vie qu'ils mènent actuellement. Les hommes (64 %) se sentent en moyenne mieux dans leur peau que les femmes (59 %), même si l'écart est moins marqué qu'au niveau de la satisfaction concernant le patrimoine.

Les personnes ayant moins de 10 000 euros en poche sont moins satisfaites de leur vie

Il semble par ailleurs que les néerlandophones (68 %) soient plus satisfaits de leur vie que les francophones (53 %). Si l'on compare les réponses concernant la satisfaction à l'égard du patrimoine et celles sur la satisfaction à l'égard de la vie en général, on constate une faible relation positive entre les deux. Bien qu'il s'agisse d’une perception du patrimoine et non du patrimoine effectif, les réponses montrent que les personnes disposant d’un patrimoine plus important sont généralement plus satisfaites. Par exemple, ceux qui ont un portefeuille de moins de 10 000 euros sont moins satisfaits de la vie (33%) que ceux qui ont un patrimoine investi de plus de 10 000 euros (65%).

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« Cela rejoint d'autres études qui ont déjà démontré que les différences de patrimoine au sein d'un même pays se traduisent aussi par des différences au niveau du sentiment de bonheur.»Peter Vanden Houte

Le nombre de jeunes investisseurs qui s'attendent à un rendement annuel supérieur à 10 % sur les actions a doublé en dix ans

L'optimisme boursier s'est légèrement replié, mais reste tout de même élevé : 39 % des sondés estiment que les cours vont continuer de grimper dans les trois prochains mois, alors que 20 % craignent plutôt une baisse. En outre, il est frappant de constater que la confiance dans les actions a fortement augmenté au cours de ces deux dernières années. Entre 2004 et 2019, environ 10 % des investisseurs étaient convaincus qu'un placement en actions sur dix ans pouvaient rapporter plus de 10 % en moyenne par an. Depuis, le pourcentage d'investisseurs qui tablent sur des rendements annuels supérieurs à 10 % a pratiquement doublé. En août, ils étaient 21 % à penser cela.

«L’optimisme est surtout présent chez les plus jeunes. Chez les investisseurs de moins de 35 ans, ils sont effet 32 % à tabler sur des rendements annuels de plus de 10 % sur les portefeuilles d'actions. Cet optimisme s'explique vraisemblablement par le fait que de nombreux jeunes investisseurs n'ont encore jamais connu de longue période de correction sur les bourses.» Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique

 

 

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