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Baromètre ING des investisseurs : Un tiers des investisseurs belges pensent que les investissements durables rapporteront davantage

Baromètre ING des investisseurs : Un tiers des investisseurs belges pensent que les investissements durables rapporteront davantage

Les turbulences bancaires pèsent sur la confiance des investisseurs belges

Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs est repassé en mars sous son niveau neutre, ce à quoi les récentes turbulences bancaires ne sont probablement pas étrangères. Par conséquent, l'appétit pour l'investissement a légèrement diminué. Par ailleurs, de plus en plus d'investisseurs pensent que la composition de leur portefeuille peut contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. 30% des investisseurs ont toutefois des doutes quant à l’aspect véritablement « vert » des fonds dotés d'un label de durabilité. Près des trois quarts d'entre eux exigent donc plus d'informations de la part de ces fonds. Un tiers des investisseurs pensent que l'investissement durable rapportera davantage au cours des cinq prochaines années, et les convaincus se trouvent principalement parmi les investisseurs de moins de 45 ans.

Le baromètre des investisseurs recule dans la seconde moitié du mois de mars

Après quatre hausses consécutives, le baromètre ING des investisseurs est reparti à la baisse en mars. L'indice a chuté à 97 points, passant à nouveau sous le niveau neutre de 100 points. Cela indique que les investisseurs belges regardent les développements financiers et économiques avec un peu plus de méfiance.

"Les turbulences dans le secteur bancaire, qui ont débuté à la mi-mars, n'y sont sans doute pas étrangères. Ce n'est pas un hasard si l'on constate une chute brutale au cours du mois du baromètre, qui est passé de 106 points la deuxième semaine du mois à 88 points la quatrième semaine" Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique
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Par conséquent, la confiance dans la conjoncture s'effrite quelque peu. Le pourcentage d'investisseurs qui voient l'économie belge se redresser dans les trois prochains mois est tombé à 28% (contre 34% en février), tandis que le pourcentage de pessimistes a augmenté à 36% (contre 33%). Toutefois, les investisseurs restent assez optimistes en ce qui concerne leur propre situation financière : 23 % d'entre eux estiment que la situation financière de leur famille s'améliorera au cours des trois prochains mois, ce qui représente le chiffre le plus élevé depuis juillet 2021. On peut supposer que cela est dû à la forte baisse des prix de l'énergie, qui se traduit désormais progressivement par une diminution des factures d'énergie.

Un tiers des investisseurs estiment que le marché boursier s’affaiblira au cours des trois prochains mois

La récente volatilité des marchés boursiers a également marqué les esprits des investisseurs belges. Après deux mois de relatif optimisme boursier, le nombre d'investisseurs qui voient la bourse perdre du terrain dans les trois prochains mois (33%) est à nouveau plus élevé que le nombre d'investisseurs qui voient les cours remonter (30%). Par conséquent, l'appétit pour une prise de risque accrue semble se refroidir quelque peu. Ainsi, 24% des investisseurs estiment que le moment est propice pour investir dans des secteurs plus risqués, ce qui représente une légère baisse par rapport à février (26%). L'appétit pour les investissements dans des secteurs moins risqués est également en nette diminution. Ainsi, 32% des personnes interrogées estiment que le moment est propice pour investir dans ce type d'actifs (24% pensent qu'il est défavorable), soit une baisse de la même ampleur par rapport à février (34%). Il est toutefois remarquable que ce pourcentage ait chuté de 41% au cours de la deuxième semaine de mars à 26 % à la fin du mois.

"Il est probable que les investissements dans les secteurs moins risqués aient tendance à être davantage le fait d'investisseurs prudents, qui n'osent investir dans des actions que lorsque le climat boursier est favorable. Ces mêmes investisseurs ne veulent pas entendre parler d'actions lorsque les marchés boursiers sont agités, d'où le changement brutal de perception dans cette catégorie" Peter Vanden Houte

Près de 40% des investisseurs pensent que la durabilité relève principalement de la responsabilité des entreprises

Le développement durable est devenu une question sociétale de plus en plus importante. 38% des investisseurs belges pensent que la durabilité relève principalement de la responsabilité des entreprises. Par rapport à une précédente enquête sur ce sujet en novembre 2020, le pourcentage d'investisseurs qui pensent que la responsabilité incombe principalement aux consommateurs a augmenté de 22% à 26%. Les investisseurs néerlandophones (28%) croient encore un peu plus à la responsabilité des consommateurs que les investisseurs francophones (23%).

Pas moins de 39% des investisseurs estiment que les banques ne devraient accorder des crédits qu'aux entreprises qui s'efforcent de produire de manière durable, même si cela risque de mettre en difficulté les entreprises non durables. Un quart des investisseurs ne sont pas d'accord avec ce principe. Il est intéressant de noter que parmi les investisseurs francophones (44%), le pourcentage de ceux qui souhaiteraient voir les banques agir de manière plus restrictive en matière d'octroi de crédits est beaucoup plus élevé que chez les néerlandophones (35%).

30% des investisseurs s'interrogent sur la durabilité des fonds durables

De plus en plus de fonds d'investissement sont "verts" ou poursuivent des objectifs ESG. Pourtant, un certain scepticisme règne quant à leur degré de durabilité réelle. Si la moitié des investisseurs pensent que les fonds dotés d'un label de durabilité sont effectivement durables, pas moins de 30% d'entre eux ont encore des doutes. Pour 72% d'entre eux, il est donc impératif que les fonds durables informent régulièrement les investisseurs de la mesure dans laquelle ils contribuent à un monde durable. 52% des investisseurs interrogés ont entendu dire qu'Euronext a récemment lancé un nouvel indice belge durable, le Bel ESG, mais à peine 21% déclarent savoir ce que cet indice contient. Fait remarquable, parmi les jeunes investisseurs (<35 ans), les trois quarts sont au courant du lancement de l'indice et près de 40% connaissent également ce que l'indice contient.

Un tiers des investisseurs estiment que l'investissement durable est plus rentable

Les investisseurs sont de plus en plus nombreux à penser qu'ils peuvent soutenir la lutte contre le réchauffement climatique à travers la composition de leur portefeuille d'investissement. Alors qu'ils n'étaient que 27% à être de cet avis il y a quatre ans (enquête de mars 2019), ce pourcentage s'élève désormais à 36%. Par conséquent, le pourcentage qui considère fortement le réchauffement climatique dans la composition de son portefeuille est passé de 12% il y a quatre ans, à 18% aujourd'hui. Chez les investisseurs de moins de 45 ans, ce pourcentage atteint même 27% aujourd'hui. En revanche, 37% des investisseurs ne tiennent pas compte des objectifs climatiques, soit exactement le même pourcentage qu'il y a quatre ans.

Les attentes en matière de rendement restent évidemment aussi importantes. Par exemple, 63% des investisseurs interrogés déclarent vouloir investir dans des entreprises ou des fonds d'actions durables, mais seulement si le rendement attendu est au moins aussi élevé que pour les investissements non durables. Heureusement, environ un tiers des investisseurs pensent que les entreprises respectueuses de l'environnement se comporteront en moyenne mieux sur le marché boursier au cours des cinq prochaines années que les entreprises qui ne tiennent pas compte de leur impact sur l'environnement. 16% pensent le contraire.

"Il est notable que, parmi les investisseurs de moins de 45 ans, plus de 40% croient que les entreprises durables offrent de meilleurs rendements. Cela suggère qu'avec le temps, de plus en plus d'investisseurs seront convaincus par l'investissement durable" Peter Vanden Houte

### Fin du communiqué de presse ###

Informations complémentaires:

Département économique – Peter Vanden Houte, économiste en chef

[email protected] - +32 2 547 80 09

Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête, menée par Kantar, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand. L’enquête se fait en ligne.

À propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com)

ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 57 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays.

Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N).La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels de Sustainalytics et MSCI, ainsi que notre classement sur la « liste A » du CDP. Les actions du Groupe ING sont incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et d'indices environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des principaux fournisseurs tels que STOXX, Morningstar et FTSE Russell. En janvier 2021, ING a obtenu un score de 83 ("fort") à l’évaluation ESG de la part de S&P Global Ratings.

 

 

 

 

 

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Renaud Dechamps
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