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Baromètre ING des investisseurs : Quatre investisseurs sur dix craignent un impact négatif des finances publiques sur les marchés financiers belges

Baromètre ING des investisseurs : Quatre investisseurs sur dix craignent un impact négatif des finances publiques sur les marchés financiers belges

L'intérêt pour les investissements obligataires à son plus haut niveau depuis 2011

Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs a légèrement augmenté en mai et se rapproche lentement de son niveau neutre. Cependant, les prévisions restent à ce point sombres que pas moins d'un tiers des investisseurs s’attendent à une baisse de leur niveau de vie au cours des trois prochaines années. Dans ce contexte, l'intérêt pour les investissements obligataires atteint son plus haut niveau depuis 2011. En outre, pour quatre investisseurs sur dix, la fragilité des finances publiques constitue une menace pour le marché belge des actions et des obligations.

Le baromètre ING des investisseurs a une nouvelle fois légèrement augmenté en mai, atteignant 99 points, juste en-dessous du niveau neutre de 100 points. Le pourcentage d’investisseurs qui estiment que la conjoncture belge s'est améliorée au cours des trois derniers mois est tombé à 24%, tandis que 40% estiment qu'elle s'est détériorée. Les pessimistes (31%) restent également légèrement majoritaires par rapport aux optimistes (27%) en ce qui concerne les prévisions conjoncturelles pour les mois à venir. En outre, malgré la forte baisse des prix de l'énergie, 26% des personnes interrogées ont déclaré que la situation financière de leur ménage s'était détériorée au cours des trois derniers mois. À peine 15% font état d'une amélioration.

La question est de savoir s'il ne s'agit pas davantage d'une perception que d'une réalité : après tout, l'économie belge a connu une croissance honorable de 0,5% au premier trimestre, tandis que les prix à la consommation en mai étaient inférieurs à ceux du début de l'annéePeter Vanden Houte, économiste en chef d'ING Belgique
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Un tiers des investisseurs s’attendent à une baisse de leur niveau de vie dans les trois prochaines années

Pour les trois prochains mois également, davantage de personnes estiment que la situation financière de leur ménage va se dégrader (20%) plutôt que s'améliorer (17%). En outre, il est marquant de constater que les pessimistes ont majoritairement plus de 55 ans, tandis que les moins de 55 ans voient leur propre avenir financier d'un œil un peu plus optimiste.

Plus surprenant encore, un tiers des investisseurs belges pensent que leur niveau de vie diminuera au cours des trois prochaines années. À peine 18% d'entre eux pensent qu'il augmentera. Ce n'est que parmi les investisseurs de moins de 35 ans que les optimistes sont relativement majoritaires (38% contre 23% de pessimistes). Dans toutes les autres catégories d'âge, les investisseurs ayant une vision plus sombre de l'avenir sont majoritaires.

L'intérêt pour l’investissement en obligation à son plus haut niveau depuis 2011

Des divergences subsistent quant aux attentes concernant les marchés boursiers : 28% des investisseurs prévoient une hausse des prix des actions au cours des trois prochains mois, tandis que 27% tablent sur une baisse. Les autres pensent que les marchés boursiers stagneront ou n’ont pas d’avis. Dans ce contexte, l'appétit pour la prise de risque semble plutôt limité. À peine un cinquième des investisseurs pensent que c'est le bon moment pour investir dans des secteurs plus risqués. Il faut remonter à octobre 2020 pour trouver un pourcentage aussi faible. En revanche, 31% des personnes interrogées envisagent d'investir dans des secteurs moins risqués.

Le plus remarquable est le fait que 29 % des investisseurs pensent que c'est désormais le bon moment pour investir dans des obligations, soit le niveau le plus élevé depuis avril 2011 ! Environ un quart d'entre eux ont encore des doutes. "Il semble que les investisseurs ont l'impression que les taux d'intérêt sont proches de leur sommet et qu'il est opportun de bloquer ces taux plus élevés pour une période plus longue", explique Peter Vanden Houte.

40% craignent un impact négatif des finances publiques sur les actions et les obligations belges

Sept investisseurs belges sur dix (71%) sont préoccupés par l'état des finances publiques de la Belgique. Parmi les investisseurs de moins de 45 ans (62%), cette inquiétude est significativement plus faible que chez les investisseurs plus âgés (77%). En fait, quatre investisseurs sur dix pensent que l'état précaire des finances publiques aura un impact négatif sur les actions et les obligations belges au cours des trois prochaines années. ​ Il est à nouveau surprenant de constater que parmi les jeunes investisseurs, seul un quart y voit un problème, alors que parmi les investisseurs plus âgés, c'est la moitié.

Cela pourrait s'expliquer par le fait que la plupart des jeunes investisseurs n'ont pas vécu directement la crise de 2011, lorsque la longue formation du gouvernement belge et le déficit public élevé avaient plongé le marché belge des actions et des obligations dans le marasmePeter Vanden Houte

À peine 4% des personnes interrogées pensent que le déficit budgétaire devrait être éliminé uniquement en augmentant les impôts, 54% préfèrent une réduction des dépenses et 30% visent une combinaison des deux mesures. Les autres ne savent pas. Parmi les néerlandophones (59%), les réductions de dépenses sont légèrement plus populaires que parmi les francophones (47 %).

Plus de 70 % des investisseurs savent qu'un plan de réforme fiscale est sur la table, mais seul un quart d'entre eux déclarent en connaître les grandes lignes. La moitié des investisseurs pensent que la réforme fiscale est une bonne idée, 11% pensent le contraire.

### Fin du communiqué de presse ###

Informations complémentaires:

Service de presse – Renaud Dechamps, porte-parole ING Belgique
renaud.dechamps@ing.com - + 32 497 47 16 04

Département économique – Peter Vanden Houte, économiste en chef

peter.vandenhoute@ing.com - +32 2 547 80 09

Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête, menée par Kantar, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand. L’enquête se fait en ligne.

À propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com)

ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 57 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays.

Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N).

La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels de Sustainalytics et MSCI, ainsi que notre classement sur la « liste A » du CDP. Les actions du Groupe ING sont incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et d'indices environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des principaux fournisseurs tels que STOXX, Morningstar et FTSE Russell. En janvier 2021, ING a obtenu un score de 83 ("fort") à l’évaluation ESG de la part de S&P Global Ratings.

 

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