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Baromètre ING des investisseurs : Près de la moitié des investisseurs ont vu leur situation financière se détériorer au cours des trois derniers mois

Baromètre ING des investisseurs : Près de la moitié des investisseurs ont vu leur situation financière se détériorer au cours des trois derniers mois

Plus de la moitié des investisseurs achètent des produits moins chers

Le baromètre ING des investisseurs a fortement chuté en septembre et se situe en dessous de son niveau neutre pour le huitième mois consécutif. Pour les investisseurs belges, l'inflation est la plus grande menace pour l'économie, et elle pèse également sur les finances personnelles. A ​ cause de l’inflation élevée, 45% des personnes sondées ont vu leur situation financière se détériorer. Par conséquent les Belges épargnent moins et essaient d'économiser sur de nombreuses dépenses. Les perspectives du marché boursier restent dans le rouge foncé et l’envie de prendre des risques est limitée. Toutefois, 14% des investisseurs ont acheté des actions de sociétés du secteur de l'énergie au cours des trois derniers mois.

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Le baromètre ING des investisseurs est tombé en septembre à son plus bas niveau depuis le confinement d'avril 2020. À 65 points, le baromètre est désormais bien en dessous de son niveau neutre de 100 points, ce qui indique un pessimisme élevé chez les investisseurs belges, une situation qui dure depuis février. A peine 15% des investisseurs voient l’activité économique s'accélérer dans les trois prochains mois, tandis que 61% craignent une nouvelle détérioration de la situation économique. La liste des vents contraires qui planent sur notre économie est très longue : pour 79 % des investisseurs, la forte inflation est la première menace pour l’économie et les marchés financiers, suivie de près par la guerre en Ukraine. Pour seulement 30% des répondants, la Covid-19 est une menace.

Après une période de vacances plutôt normale, personne ne s'attarde sur le fait que coronavirus n'a pas encore disparu. Néanmoins, on constate que le nombre d'infections à Covid et d'admissions à l'hôpital est à nouveau en hausse. Sans prévoir de nouvelles restrictions, il faudra quand même surveiller les effets du coronavirus pendant les mois d'hiver Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique
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Tab.1. Quelles sont les menaces (très) importantes pour l'économie et les marchés financiers dans les six prochains mois ? % des répondants qui déclarent que c’est une menace importante ou très importante

L’inflation élevée

79%

La guerre entre la Russie et l'Ukraine

78%

Le réchauffement climatique

51%

La hausse des taux d'intérêt

51%

Les tensions diplomatiques entre la Chine et les États-Unis

49%

Les problèmes sur les chaînes d'approvisionnement

48%

La pandémie de COVID

30%

Le virus de la variole du singe

16%

Plus de la moitié des Belges achètent des produits moins chers

Il est indéniable que l'inflation élevée, largement liée à la forte hausse des prix du gaz naturel et de l'électricité, a un impact sur la situation financière des ménages. Par exemple, 45% des investisseurs déclarent que la situation financière de leur famille s'est détériorée au cours des trois derniers mois. A peine 12% signalent une amélioration. Pas moins de 45 % d'entre eux disent pouvoir épargner moins qu'il y a un an en raison de l'inflation élevée.

Il n'est pas surprenant que l'inflation affecte également le comportement de consommation. Par exemple, 40% des personnes interrogées ont déclaré acheter moins de vêtements, 18% choisissent des vêtements moins chers, tandis que 17% achètent moins et moins cher. À peine un quart des personnes interrogées n'ont pas modifié leur comportement d'achat pour les vêtements. Les dépenses de loisirs sont également réduites, ou des alternatives moins coûteuses sont recherchées. Lorsqu'il s'agit de faire les courses du quotidien, les Belges font aussi clairement attention : plus de la moitié des investisseurs interrogés affirment qu’ils achètent des produits moins chers.

En période de récession, on voit habituellement que les gens essaient d'économiser sur des produits essentiels comme la nourriture en optant pour des produits blancs ou les marques propres des grands magasins Peter Vanden Houte

Ce qui est frappant, c'est que la volonté d’épargner sur les achats est clairement plus élevée chez les répondants plus jeunes (<35 ans). ​ Cela pourrait s'expliquer par le fait que les revenus moyens des jeunes sont plus faibles, de sorte que le choc énergétique pèse davantage sur leurs revenus. Bien sûr, il se peut aussi que les jeunes adaptent plus facilement leur comportement aux nouvelles circonstances.

Tab. 2. Pour quels produits et services avez-vous adapté votre comportement d'achat en raison de la hausse générale des prix ? % des répondants

J'utilise ou j'achète désormais moins de ces produits ou services

Je choisis des alternatives moins chères

J'utilise ou j'achète désormais moins de ces produits ou services ET je choisis des alternatives moins chères.

Je n'ai pas fondamentalement changé mon comportement d'achat pour ces produits ou services.

Achats de vêtements neufs

40%

18%

17%

25%

Courses quotidiennes (alimentation, supermarché...)

17%

34%

22%

28%

Restauration à l’extérieur (Horeca), loisirs, culture...

31%

20%

20%

29%

Mobilité (carburant pour la voiture, billets de train...)

29%

17%

20%

34%

Services personnels (salon de coiffure...)

24%

16%

16%

44%

Abonnements (magazines, télévision, télécoms...)

27%

15%

12%

46%

Assurances

10%

16%

11%

63%

La majorité des investisseurs s'attendent à une nouvelle baisse du marché boursier

La faible performance des bourses depuis le mois d'août a également un impact sur les perspectives boursières des investisseurs belges : à peine 17% d'entre eux s'attendent à une hausse des cours des actions au cours des trois prochains mois. Pas moins de 53 % d'entre eux estiment que les cours de bourses vont rester dans le rouge. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que la prudence reste de mise. 24% des investisseurs considèrent encore que c'est un bon moment pour investir dans des secteurs à risque, mais pour 44% ce n'est absolument pas une bonne idée. Il y a un an, la proportion d'investisseurs souhaitant prendre plus de risques était encore bien supérieure à celle de ceux qui ne pensaient pas que le moment était propice pour investir dans des secteurs risqués. Mais même pour les secteurs moins risqués, la proportion d'investisseurs (30%) qui ne veulent pas y investir pour le moment est plus élevée que ceux qui pensent que c'est le bon moment pour investir (26%), une situation plutôt rare. Malgré la hausse des taux d'intérêt à long terme, 34% ne pensent pas que ce soit le moment d'acheter des obligations (25% le pensent).

Enfin, il est à noter que les prix élevés de l'énergie ont suscité l'intérêt de certains investisseurs pour les sociétés énergétiques. Environ un tiers des investisseurs ont envisagé investir dans de telles entreprises au cours des trois derniers mois et 14% l'ont effectivement fait.

### Fin du communiqué de presse ###

Informations complémentaires:

Service de presse – Renaud Dechamps, porte-parole ING Belgique
[email protected] - + 32 497 47 16 04

Département économique – Peter Vanden Houte, économiste en chef

[email protected] - +32 2 547 80 09

Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête, menée par Kantar, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand. L’enquête se fait en ligne.

À propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com)

ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 57 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays.

Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N).La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels de Sustainalytics et MSCI, ainsi que notre classement sur la « liste A » du CDP. Les actions du Groupe ING sont incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et d'indices environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des principaux fournisseurs tels que STOXX, Morningstar et FTSE Russell. En janvier 2021, ING a obtenu un score de 83 ("fort") à l’évaluation ESG de la part de S&P Global Ratings.

 

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