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Baromètre ING des investisseurs : Pour un quart des investisseurs, les droits de succession sont l'impôt qui ne doit surtout pas augmenter

Baromètre ING des investisseurs : Pour un quart des investisseurs, les droits de succession sont l'impôt qui ne doit surtout pas augmenter

Les néerlandophones sont beaucoup plus pessimistes que les francophones en ce qui concerne les perspectives économiques

Bruxelles - Le Baromètre ING des investisseurs a encore reculé en octobre pour atteindre son niveau le plus bas depuis le début de l'année. Près de la moitié des néerlandophones considèrent que les perspectives économiques se détériorent, un sentiment moins prononcé chez les investisseurs francophones. L'intérêt pour les investissements obligataires reste remarquablement plus élevé que par le passé, tandis que les attentes concernant les marchés boursiers s'effritent. Plus de la moitié des investisseurs ayant des enfants déclarent vivre de manière sobre afin de pouvoir laisser suffisamment à leurs enfants, ce pourcentage étant beaucoup plus faible chez les investisseurs plus âgés. Juste après l'impôt sur les revenus du travail, les droits de succession sont les taxes les moins appréciés par les investisseurs belges, bien qu'il existe ici aussi des différences entre les communautés.

Le baromètre ING des investisseurs a encore baissé à 93 points en octobre, le niveau le plus bas depuis le début de l'année et bien en dessous du niveau neutre de 100 points. Les investisseurs belges considèrent donc de moins en moins favorablement l'environnement économico-financier. Le pourcentage d'investisseurs qui ont vu la situation économique se détériorer au cours des trois derniers mois est passé à 43%, tandis que seuls 22% ont constaté une amélioration. Il est intéressant de noter que les néerlandophones sont plus nombreux (47%) que les francophones (39%) à considérer que la situation économique est en train de s'affaiblir.

Habituellement, on observe une évaluation plus positive de la conjoncture chez les néerlandophones. Le fait que ce ne soit pas le cas aujourd'hui indique probablement que la croissance économique s'essouffle. En effet, le secteur privé emploie relativement plus de personnes dans le nord du pays. Le ralentissement économique y est plus fortement ressenti, ce qui pourrait expliquer les réponses plus pessimistes Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique

Les investisseurs sont également moins optimistes pour les trois prochains mois : 39% d'entre eux prévoient un affaiblissement, tandis que 26% seulement s'attendent à une amélioration. Parmi les francophones, 30% s'attendent à une amélioration de la situation économique, et parmi les néerlandophones, seulement 23%. Le conflit en Israël n'est probablement pas étranger à l'humeur plus mitigée des investisseurs belges.

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Le pourcentage de pessimistes sur les marchés boursiers atteint son plus haut niveau de l'année

Cette année encore, le mois d'octobre a fait honneur à sa réputation de mois boursier faible, ce qui a encore érodé la confiance des investisseurs dans les marchés boursiers. Ainsi, à peine un quart des investisseurs voient encore le marché boursier belge progresser dans les trois prochains mois, tandis que le pourcentage de pessimistes boursiers a grimpé à 36%, le niveau le plus élevé de l'année.

Pour environ un quart des investisseurs, le moment reste propice pour investir dans des secteurs plus risqués, ce qui représente un pourcentage proche de la moyenne à long terme. En outre, 28% d'entre eux envisagent d'investir dans des secteurs moins risqués, mais c'est beaucoup moins que la tendance (34%). Les placements en obligations restent toutefois les plus populaires, avec 34% d'entre eux, ce qui est nettement plus élevé que la moyenne à long terme (24%). Il faut remonter 14 ans en arrière pour retrouver le même niveau d'enthousiasme pour les obligations.

Les investisseurs semblent se diviser en deux camps. D'une part, ceux qui aiment clairement le risque, et il faut les chercher principalement parmi les jeunes investisseurs (<35 ans), dont 44% pensent que c'est le bon moment pour investir dans des secteurs risqués. D'autre part, il y a le camp des investisseurs qui se réjouissent que les taux d'intérêt à long terme aient atteint un niveau tel que les obligations sont redevenues une alternative valable Peter Vanden Houte

Pour un quart des investisseurs, les droits de succession sont l'impôt qui ne doit surtout pas augmenter

Étant donné que les investisseurs souhaitent laisser un patrimoine suffisant à leurs enfants, les droits de succession sont un sujet sensible. Par exemple, si 35% des investisseurs pensent que les droits de succession réduisent les inégalités dans la société, 36% ne sont pas d'accord. Il est intéressant de noter qu'il semble y avoir un clivage communautaire sur cette question. Parmi les néerlandophones, 42% rejettent cette affirmation, tandis que 31% sont d'accord. Chez les francophones, c'est exactement le contraire : 41% sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle les droits de succession réduisent les inégalités, tandis que 28% ne le sont pas. Cela peut s'expliquer par une perception légèrement divergente de l'origine de la richesse. Pas moins de 61% des investisseurs sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle lorsqu'une catégorie de revenus s'enrichit dans un pays, c'est généralement au détriment d'autres catégories de revenus. Un résultat remarquable en soi, mais chez les francophones (65%), cette conviction est même légèrement plus élevée que chez les néerlandophones (59%).

Lorsqu'on les interroge sur les impôts qui ne devraient absolument pas être augmentés, les impôts sur les revenus du travail arrivent en tête (41%), les droits de succession en deuxième position (24%), la TVA en troisième position (18%) et les impôts sur les revenus du capital en quatrième position (13%). Seuls 5% s'opposent à une augmentation des taxes environnementales. Il existe cependant quelques différences : par exemple, pour les augmentations d'impôts sur les revenus du capital, il y a nettement plus d'opposants parmi les hommes (16 %) que parmi les femmes (8 %). "Cela pourrait s'expliquer par le fait que les investisseurs masculins disposent en moyenne de plus d'actifs financiers que les investisseurs féminins, ce qui accroît leur aversion pour les impôts sur le capital", conclut Peter Vanden Houte.

La moitié des investisseurs sont économes afin de laisser suffisamment d'argent à leurs enfants

Pas moins de deux tiers des investisseurs considèrent que la planification de la succession est importante. Même parmi les investisseurs de moins de 35 ans, près de 60% en sont convaincus. Un tiers des investisseurs déclarent avoir déjà fait un ou plusieurs dons de plus de 5 000 euros à leurs enfants, à des membres de leur famille ou à des amis. Chez les plus de 65 ans, ce pourcentage s'élève à 45%. Quelque 52% des personnes interrogées qui ont un ou plusieurs enfants déclarent vivre de manière économe afin de pouvoir laisser suffisamment à leurs enfants. Ce pourcentage diminue avec l'âge des investisseurs.

On peut supposer que cela est dû au fait que les investisseurs plus âgés ont déjà subvenu aux besoins de leurs enfants et ne se sentent plus responsables des finances de leurs enfants adultesPeter Vanden Houte

### Fin du communiqué de presse ###

Informations complémentaires:

Service de presse – Renaud Dechamps, porte-parole ING Belgique
[email protected] - + 32 497 47 16 04

Département économique – Peter Vanden Houte, économiste en chef

[email protected] - +32 2 547 80 09

Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête est menée en ligne par Kantar sur un échantillon représentatif de 400 investisseurs belges.

À propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com)

ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 58 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays. Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N).La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels. La notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d'ING par MSCI a été confirmée " AA " en septembre 2022. En août 2022, Sustainalytics considère que la gestion des risques matériels ESG d'ING est " forte ", et en juin 2022, ING a reçu la note ESG " forte " de S&P Global Ratings. Les actions du Groupe ING sont également incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et ESG des principaux fournisseurs Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell.

 

Contactez-nous

Renaud Dechamps
Spokesman & Media Relations Manager, ING Belgium

E: [email protected]

T: +32478662158

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