Baromètre ING des investisseurs : Plus de 60% des investisseurs belges s'inquiètent des finances publiques belges

Près de 6 investisseurs sur 10 craignent une nouvelle crise de la dette dans la zone euro

Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs a augmenté en juillet et se situe au-dessus de son niveau neutre pour le neuvième mois consécutif. Plus de 60 % des investisseurs sont préoccupés par les finances publiques de la Belgique. Pour une majorité d'investisseurs, le dérapage des déficits publics menace d'entraîner une nouvelle crise de la dette dans la zone euro. Alors qu’en moyenne plus plus de quatre investisseurs sur dix ont un horizon d'investissement de plus de cinq ans, chez les jeunes investisseurs, ce chiffre atteint à peine 22 %.

Le baromètre ING des investisseurs a atteint 112 points en juillet. C'est le neuvième mois consécutif que le niveau neutre de 100 points est franchi. Les investisseurs belges ont donc évalué l'environnement économico-financier de manière assez favorable au cours du premier mois des vacances d'été. Cela se traduit, entre autres, par une vision plus optimiste du cycle économique. Selon 29 % des Belges qui investissent, l'économie belge s'est améliorée au cours des trois derniers mois. Seuls 24 % ont fait état d'une détérioration. Pour les mois à venir, les attentes sont plutôt mitigées : 27 % des personnes interrogées pensent que l'économie va continuer à se redresser, mais 28 % considèrent que l'avenir est un peu moins rose. Les prévisions concernant les marchés boursiers restent quant à elles plutôt positives, 32 % des investisseurs voyant un nouvel essor, tandis que 23 % anticipent plutôt une détérioration du climat boursier.

Bien que les prévisions conjoncturelles soient plutôt modérées, l'optimisme des marchés boursiers est resté intact. Avec la forte augmentation de la volatilité des marchés boursiers au début du mois d'août, cette situation pourrait changer dans les mois à venir  Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique

 

Près de 6 investisseurs sur 10 craignent une nouvelle crise de la dette dans la zone euro

En juin, la Commission européenne a placé un certain nombre d'États membres, dont la Belgique, la France et l'Italie, dans une procédure de déficit excessif en raison d'un dérapage de leurs budgets. Cela signifie que des économies importantes devront être réalisées dans ces pays au cours des prochaines années. Dans ce contexte, un tiers des investisseurs belges estiment que l'Europe a trop d'influence sur la politique fiscale des États membres. ​ A l’inverse, un quart d'entre eux pensent que l'Europe devrait accorder encore un peu plus d'importance à la gestion des finances publiques.

Pourtant, 63 % des investisseurs sont préoccupés par les finances publiques de la Belgique. Cette préoccupation est nettement plus forte chez les hommes (66%) que chez les femmes (59%). Les néerlandophones sont également plus nombreux (66%) que les francophones (59%) à s'inquiéter de l'état du budget belge. Fait remarquable, parmi les plus de 65 ans, plus des trois quarts se disent préoccupés par les finances publiques de la Belgique.

Les investisseurs belges craignent également que les problèmes fiscaux impactent les marchés financiers. Par exemple, près de 6 investisseurs sur 10 craignent que le dérapage des déficits publics dans certains États membres de l'Union européenne puisse déclencher une nouvelle crise de la dette. 31 % pensent que cela n'arrivera pas et le reste n'a pas d'opinion.

Les craintes des investisseurs belges ne sont pas infondées. En septembre, plusieurs pays, dont la Belgique, devront présenter un plan d'économies cohérent pour réduire structurellement les déficits budgétaires. Cela pourrait en effet provoquer une certaine nervosité sur les marchés financiers, surtout dans le contexte d'une situation politique peu stable, comme celle que nous connaissons actuellement en France Peter Vanden Houte

Seuls 22% des jeunes ont un horizon d'investissement supérieur à 5 ans

Lorsque les Belges pensent à investir, ils ont tendance à penser au long terme. Par exemple, 42% des investisseurs belges déclarent investir pour une période de plus de 5 ans. 39% sont plus enclins à voir leur horizon d'investissement entre 1 et 5 ans, tandis que 14% considèrent 1 an comme la période d'investissement maximale. Il est intéressant de noter que parmi les jeunes investisseurs (<35 ans), qui ont théoriquement l'horizon d'investissement le plus long, à peine 22% investissent à plus de 5 ans.

La recherche américaine indique que les jeunes sont plus sensibles aux investissements à la mode avec lesquels ils espèrent gagner rapidement de l'argent. Aux États-Unis, seul un pourcentage minuscule de jeunes investisseurs ont un horizon d'investissement à long terme. Les résultats belges vont donc dans le même sens Peter Vanden Houte

 

Lorsqu'on leur demande de quelle manière ils mettraient de côté une somme d'argent dont ils auraient besoin pour un achat dans l'année, 48 % d'entre eux pensent à un compte d'épargne. Pour 22 % d'entre eux, il s'agit de comptes à terme, tandis que le bon d'État arrive en troisième position avec 11 % d'adeptes.

 

### Fin du communiqué de presse ###

À propos du Baromètre des investisseurs

Le Baromètre de l'investisseur mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. Il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête est réalisée par Kantar à l’initiative d'ING. L'enquête est réalisée en ligne.

A propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com) ​ 

ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 60 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays. ​ 

Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N). La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels. La notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d'ING par MSCI a été confirmée " AA " en juillet 2023. En décembre 2023, Sustainalytics considère que la gestion des risques matériels ESG d'ING est " forte ". Les actions du Groupe ING sont également incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et ESG des principaux fournisseurs Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell.

 

Renaud Dechamps

Spokesman & Media Relations Manager, ING Belgium