Baromètre ING des investisseurs : Les voitures électriques attirent surtout les jeunes investisseurs
Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs a augmenté en janvier pour le troisième mois consécutif, même si les investisseurs belges ont manifestement toujours des doutes quant aux perspectives économiques. Dans le sillage de la hausse des cours des actions, les optimistes boursiers sont de nouveau majoritaires pour la première fois en 12 mois. Par ailleurs, l'électrification du parc automobile est particulièrement appréciée par les jeunes, tant en tant que consommateurs qu'en tant qu'investisseurs. Les francophones semblent être moins enthousiastes à cet égard que les néerlandophones.
Encore 40% des investisseurs attendent un ralentissement de l’économie
Le baromètre ING des investisseurs a augmenté en janvier pour le troisième mois consécutif. Mais à 93 points, l'indice est toujours en dessous du niveau neutre de 100 points. Cela indique que les investisseurs belges envisagent la situation financière et économique avec une certaine inquiétude. Toutefois, la confiance dans l'économie se redresse un peu. Ainsi, le pourcentage de personnes qui voient l'économie belge s'améliorer au cours des trois prochains mois s'élève désormais à 23%, le plus haut niveau depuis août de l'année dernière. Dans le même temps, 40% des investisseurs considèrent toujours que la tendance économique est moins bien orientée.
La forte baisse des prix de l'énergie et l'amélioration des indicateurs conjoncturels expliquent probablement l'évaluation légèrement plus optimiste du cycle économique. Mais étant donné le pourcentage élevé de pessimistes, il est probablement trop tôt pour affirmer que tout risque de récession est écarté Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique
Il est intéressant de noter que parmi les investisseurs féminins, on compte 46% de pessimistes concernant la situation économique, contre 35% chez les investisseurs masculins.
Les optimistes boursiers redeviennent majoritaires pour la première fois en 12 mois
Les anticipations concernant les marchés boursiers sont en hausse. Un tiers des investisseurs considèrent que les cours des actions vont continuer à augmenter au cours des trois prochains mois, tandis que 30% craignent une baisse. C'est la première fois depuis janvier 2022, juste avant l'invasion russe en Ukraine, que les optimistes boursiers sont à nouveau majoritaires. Pour Peter Vanden Houte, cela n'est pas si surprenant : "Dans le passé, nous avons souvent constaté que ce n'est que lorsque les cours des actions commençaient à remonter que la foi dans le marché boursier se ravivait. Maintenant que les marchés boursiers sont en hausse depuis quelques mois, on peut donc voir le sentiment des investisseurs s'améliorer sensiblement."
Toutefois, l'optimisme accru des marchés boursiers ne se traduit que timidement en intentions d'investissement. A peine 22% des répondants pensent que c'est le bon moment pour investir dans des secteurs plus risqués. Ce chiffre est en baisse par rapport au mois précédent. Quant aux secteurs moins risqués, on constate une augmentation de l'intérêt : 30% pensent qu'il est intéressant d'y investir maintenant, le pourcentage le plus élevé depuis un an. Les obligations peuvent également compter sur un peu plus de soutien : environ un quart des investisseurs pensent que c'est maintenant le bon moment pour les inclure dans le portefeuille.
44% des investisseurs de moins de 35 ans sont favorables à l'électrification obligatoire du parc automobile
L'électrification du parc automobile prend progressivement de l'ampleur. D'ici 2035, aucune nouvelle voiture diesel ou à essence ne pourra être vendue dans l'Union européenne. Seuls 27% des investisseurs pensent que c'est une bonne chose et 46% des personnes interrogées ne sont pas en faveur de cette mesure. En outre, il y a clairement un fossé entre les générations à cet égard. Parmi les investisseurs de moins de 35 ans, près de 44% y sont favorables, tandis que parmi les investisseurs plus âgés, le pourcentage en faveur de cette mesure oscille autour de 20 %. En outre, 57% des investisseurs de moins de 35 ans ont déjà utilisé une voiture électrique, que ce soit en tant que conducteur ou en tant que passager, contre seulement 35% dans l'ensemble de la population. Fait remarquable, un pourcentage significativement plus élevé des répondants francophones (56%) est opposé à l’électrification obligatoire que chez les néerlandophones (39%).
Dans l'hypothèse où ils devraient acheter une nouvelle voiture à titre privé cette année, 32% des investisseurs disent qu'ils envisageraient (certainement ou probablement) d'acheter une voiture 100% électrique, alors que pour 61% ce n'est pas une option. La moitié des jeunes investisseurs sont prêts à acheter une voiture électrique, contre 21% seulement pour les francophones (contre 39% pour les néerlandophones).
Les principales raisons de ne pas acheter une voiture électrique sont le coût (indiqué par 71% des personnes qui n'envisageraient pas d'acheter une voiture électrique), l'autonomie réduite (56%) et le nombre limité de stations de recharge (49%). Il est également à noter que, parmi les investisseurs féminins, 22% manquent de confiance dans la technologie (15% chez les hommes). Cette méfiance est également plus répandue chez les investisseurs francophones (26%) que néerlandophones (10%). En ce qui concerne le coût, 44 % de tous les investisseurs interrogés pensent que le prix des voitures électriques diminuera au cours des cinq prochaines années. Seuls 28 % s'attendent à une augmentation des prix.
L'électrification du parc automobile offre évidemment aussi des possibilités d'investissement. Ainsi, 11% des répondants (et, parmi les moins de 35 ans, 19%) disent déjà investir dans des entreprises qui développent des activités dans ce domaine (telles que des technologies de batteries pour les véhicules électriques). Un autre 27% l'envisagent. Dans le même temps, 43% d'entre eux affirment ne même pas l'envisager. Il est remarquable de constater que ce pourcentage est beaucoup plus élevé chez les femmes (50%) que chez les hommes (38%) et chez les francophones (56%) que chez les néerlandophones (33%). "Cela s'explique probablement par le style d'investissement plus prudent des investisseurs féminins et, dans une moindre mesure, francophones, que nous avions déjà observé dans les enquêtes précédentes auprès des investisseurs. Cela implique qu'ils investissent de toute façon moins que la moyenne dans des actions et que, dans parmi leurs investissements en actions, ils miseront également moins sur les nouvelles technologies, plus risquées", explique Peter Vanden Houte.
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Informations complémentaires:
Service de presse – Gianni De Muynck, porte-parole ING Belgique
gianni.de.muynck@ing.com
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Département économique – Peter Vanden Houte, économiste en chef
peter.vandenhoute@ing.com
+32 2 547 80 09
Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête, menée par Kantar, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand. L’enquête se fait en ligne.
À propos d'ING
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La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels. La notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d'ING par MSCI a été confirmée " AA " en septembre 2022. En août 2022, Sustainalytics considère que la gestion des risques matériels ESG d'ING est " forte ", et en juin 2022, ING a reçu la note ESG " forte " de S&P Global Ratings. Les actions du Groupe ING sont également incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et ESG des principaux fournisseurs Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell.
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Gianni De Muynck