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Baromètre ING des investisseurs : les trois quarts des investisseurs belges restent préoccupés par l'inflation

Baromètre ING des investisseurs : les trois quarts des investisseurs belges restent préoccupés par l'inflation

Pour deux tiers des investisseurs, un niveau normal de taux d'intérêt à 10 ans se situe au-dessus des niveaux actuels

Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs a reculé en février, mais indique toujours un environnement économico-financier favorable. Les néerlandophones sont toutefois moins optimistes que les francophones quant aux perspectives économiques. Près de 60% des investisseurs pensent que les actions produiront un rendement annuel inférieur à 5 % sur 10 ans, alors que 35 % des jeunes investisseurs tablent sur plus de 10%. Les trois quarts des investisseurs restent préoccupés par l'inflation. Un tiers des investisseurs estime que le niveau actuel des taux d'intérêt à long terme est (trop) bas. Un niveau normal pour les taux d'intérêt à 10 ans est d'au moins 3%, selon deux tiers des investisseurs. En 2021, pas moins de 8 investisseurs sur 10 estimaient qu'un niveau normal était inférieur à 1%.

Le baromètre ING des investisseurs accuse un léger recul en février, après avoir atteint 114 points en janvier. Mais à 109 points, le baromètre reste bien au-dessus du niveau neutre de 100 points, ce qui implique que les investisseurs belges jugent toujours assez favorablement l'environnement économico-financier.

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L'évaluation du cycle économique est devenue légèrement plus pessimiste : 31% voient l'économie belge ralentir au cours des trois prochains mois, tandis que 26% croient encore en une amélioration. Dans ce contexte, il est intéressant de noter que les néerlandophones sont beaucoup plus pessimistes que les francophones. A peine 22% d'entre eux voient l'économie se redresser, alors que le chiffre pour les francophones est de 30%. "Cela peut s'expliquer par le fait que l'industrie est confrontée depuis un certain temps à une hausse chômage temporaire et à des pertes d'emploi croissantes. ​ Étant donné que l'industrie est principalement située dans le nord du pays, cela pourrait expliquer la vision moins optimiste de l'économie chez les néerlandophones", suggère Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique.

Plus d'un tiers des jeunes investisseurs pensent que les placements en actions à long terme produiront des rendements annuels d'au moins 10%

Malgré les performances toujours élevées des marchés boursiers, l'optimisme boursier a légèrement diminué, même s'il reste élevé. Ainsi, 34% des personnes interrogées prévoient une hausse du marché boursier au cours des trois prochains mois, tandis que 23% craignent une baisse. C'est déjà le quatrième mois consécutif que les optimistes boursiers sont majoritaires. L'envie d'investir est toujours là, mais un un peu plus faible qu'en janvier. Un tiers des investisseurs pensent que c'est le bon moment pour investir dans des secteurs moins risqués, soit toujours deux fois plus que ceux qui pensent que c'est un mauvais moment. Mais en janvier, 4 investisseurs sur 10 pensaient encore que le moment était venu d'investir dans des secteurs pas trop risqués. De même, le pourcentage d'investisseurs qui pensent qu'il est opportun d'investir dans des obligations a diminué, passant de 41% en janvier à 31% en février. Toutefois, ce pourcentage reste supérieur aux 21% qui ne trouvent pas les obligations intéressantes en ce moment.

Ceux qui investissent dans les actions à 10 ans peuvent s'attendre à un rendement annuel moyen de 6%, selon les investisseurs belges. Toutefois, près de 60% d'entre eux pensent que le rendement annuel des actions est inférieur à 5%, tandis qu'environ un cinquième des investisseurs estiment qu'il est supérieur à 10%. Les jeunes investisseurs (<35 ans) en particulier ont des attentes assez élevées en ce qui concerne les rendements boursiers. Pas moins de 35% d'entre eux pensent qu'à long terme, les actions rapporteront plus de 10% par an. Et ce alors que le rendement total du marché boursier européen au cours des 20 dernières années a été d'environ 7% par an et celui de l'indice mondial d'environ 8,5%. Cela signifie qu'un grand nombre d'investisseurs sous-estiment clairement les rendements à long terme des marchés boursiers en se basant sur le passé, tandis que les jeunes, eux, ont une vision légèrement trop optimiste.

Ce résultat est conforme aux résultats d’enquêtes internationales réalisées précédemment, selon lesquelles les jeunes ont toujours des attentes de rendement plus élevées que le reste de la population d'investisseurs. Cela pourrait être dû à un optimisme juvénile ou au fait que les jeunes investisseurs n'ont pas encore connu de longues périodes de baisse des marchés boursiers. Mais en même temps, il est frappant de constater que l'investisseur moyen a des attentes plutôt faibles en matière d'investissements en actionsPeter Vanden Houte, économiste en chef ING Belgique

8 femmes sur 10 s'inquiètent de l'inflation

Ces dernières années ont été marquées par une forte hausse de l'inflation. Malgré le recul enregistré l'année dernière, les craintes du fantôme de l'inflation n'ont pas complètement disparu. Ainsi, les trois quarts des investisseurs se disent toujours préoccupés par l'inflation.

Ce pourcentage est nettement plus élevé chez les femmes (81 %) que chez les hommes (70 %). "Cela s'explique probablement par le fait que, selon les études, les femmes font encore plus souvent les courses que les hommes dans une famille, ce qui signifie qu'elles ont plus de visibilité sur les augmentations des prix des denrées alimentaires", estime Peter Vanden Houte.

D'ici à la fin de 2024, 60 % des investisseurs belges pensent que l'inflation dans notre pays sera d'au moins 3%, ce qui reste supérieur aux 2% visés par la Banque centrale européenne (BCE).

De manière générale, les Belges estiment qu'une inflation élevée est problématique pour leur portefeuille d'investissement. Ainsi, 36% des investisseurs estiment qu'une inflation élevée est une mauvaise chose pour les investissements en actions (20% pensent que c'est une bonne chose). Le résultat est à peu près le même pour les investissements en obligations : 35% pensent que c'est une mauvaise chose, 20% une bonne chose.

Plus de 85% des investisseurs pensent que les taux d'intérêt à 10 ans devraient être d'au moins 2%

Bien que la BCE ait indiqué que les taux à court terme ont atteint leur maximum et qu'ils sont susceptibles de baisser au cours du second semestre, un tiers des investisseurs belges pensent que les taux d'épargne augmenteront au cours des 12 prochains mois. A peine 15% s'attendent à une baisse, tandis qu'environ la moitié table sur le statu quo. Fait remarquable, 43% des francophones pensent que les taux d'intérêt des comptes d'épargne vont augmenter, alors qu'à peine un quart des néerlandophones sont de cet avis.

Les avis sont également partagés sur le niveau des taux d'intérêt à long terme. Au moment de l'enquête, le taux d'intérêt à 10 ans en Belgique était de 2,9%. Pour un tiers des personnes interrogées, il s'agit d'un niveau bas, pour 23% d'un niveau élevé. Il est intéressant de noter que parmi les investisseurs de moins de 35 ans, à peine 23% considèrent ce niveau comme bas, alors que parmi les plus de 65 ans, plus de 40% le considèrent comme bas.

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Pour 86% des investisseurs, le niveau normal des taux d'intérêt belges à 10 ans est d'au moins 2%. Pour deux tiers d'entre eux, c'est même plus de 2,9%, ce qui est supérieur au niveau actuel. En juillet 2021, lorsque la même question a été posée, 80% des investisseurs ont déclaré que le niveau normal était inférieur à 1% !

Il est important de noter que les rendements des obligations d'État belges étaient négatifs en 2021, ce qui a probablement fortement influencé les réponses. Les réponses d'aujourd'hui montrent que peu d'investisseurs pensent que nous allons revenir à une telle situationPeter Vanden Houte

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Fin du communiqué de presse

Pour plus d'informations :

Service de presse ING Belgique : [email protected]

+ 32 478 66 21 58

Service économique - Peter Vanden Houte, économiste en chef : [email protected]

+32 2 547 80 09

Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête est menée en ligne par Kantar sur un échantillon représentatif de 400 investisseurs belges.

A propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com)ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 58 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays. Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N).La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels. La notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d'ING par MSCI a été confirmée " AA " en septembre 2022. En août 2022, Sustainalytics considère que la gestion des risques matériels ESG d'ING est " forte ", et en juin 2022, ING a reçu la note ESG " forte " de S&P Global Ratings. Les actions du Groupe ING sont également incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et ESG des principaux fournisseurs Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell.

 

 

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