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Baromètre ING des investisseurs : Le moment est propice à investir dans des secteurs pas trop risqués selon quatre investisseurs sur dix

Baromètre ING des investisseurs : Le moment est propice à investir dans des secteurs pas trop risqués selon quatre investisseurs sur dix

42% des investisseurs belges estiment que le gouvernement devrait obliger les propriétaires à améliorer l’efficacité énergétique de leur logement

Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs a encore progressé en janvier, atteignant son plus haut niveau depuis septembre 2021. L'évaluation du climat conjoncturel est clairement à la hausse. D’ailleurs 43% des investisseurs ont vu le rendement de leurs investissements augmenter au cours des trois derniers mois. Portés par cette vague d’optimisme, pas moins de 4 investisseurs sur 10 pensent que le moment est propice pour investir dans des secteurs pas trop risqués. Le service économique d’ING a également sondé les investisseurs sur l’immobilier. Il en ressort que près de 80% des personnes interrogées préfèrent être propriétaires de leur logement plutôt que locataires. 42% des investisseurs belges pensent aussi que le gouvernement devrait obliger tous les propriétaires à rendre leur logement plus économe en énergie. Enfin, trois quart des personnes sondées pensent que l’écart de prix entre les logements économes en énergie et ceux qui ne le sont pas va encore se creuser.

Le bon départ des marchés boursiers en janvier se traduit par une augmentation de la confiance des investisseurs. Logiquement, le baromètre ING des investisseurs a atteint 114 points en janvier, soit son niveau le plus élevé depuis septembre 2021 et bien au-dessus du niveau neutre de 100 points.

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Comme 43% des investisseurs déclarent avoir vu le rendement de leurs investissements augmenter au cours des trois derniers mois (21% l'ont vu diminuer), il n'est pas étonnant que l'humeur des investisseurs belges soit à nouveau au beau fixe.

Les perspectives pour l’économie belge semblent également être en hausse. Ainsi, 32% estiment que l'économie belge s’est redressée au cours des trois derniers mois, tandis que 28% signalent une détérioration. Les optimistes sont désormais majoritaires, pour la première fois depuis 2021, soit avant l'invasion russe de l'Ukraine. Il en va de même concernant les attentes futures. Malgré les troubles géopolitiques, 31% des personnes interrogées estiment que l'économie va continuer à se redresser dans les prochains mois, tandis que 27% considèrent que les prévisions des entreprises sont plutôt négatives.

La combinaison d'une inflation fortement réduite, d'un faible taux de chômage et de marchés boursiers prospères fait clairement oublier aux investisseurs belges d'autres préoccupations ou risquesPeter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique

4 investisseurs sur 10 trouvent que c’est le bon moment pour investir

Pas moins de 37% des investisseurs prévoient une hausse du marché boursier belge au cours des trois prochains mois. Seuls 22% craignent une correction. Cette vision optimiste de l'évolution du marché boursier alimente le désir d'investir dans des actions. Ainsi, 27% considèrent que c'est le bon moment pour investir dans des secteurs risqués, bien que 26% des investisseurs n'y soient pas favorables. Il convient toutefois de préciser qu'il est plutôt rare de trouver une majorité relative pour investir dans des secteurs risqués. Lorsqu'il s'agit d'investir dans des secteurs moins risqués, cette tendance est encore plus prononcée : 40% pensent que c'est le bon moment pour investir dans ces secteurs, alors qu'à peine 13% ont encore des doutes. Il faut remonter à 2011 pour trouver un tel écart entre le pourcentage d'investisseurs qui pensent que le moment est propice pour investir dans des secteurs à faible risque et le pourcentage de ceux qui ne veulent pas en entendre parler.

L'appétit pour l'investissement en actions augmente également auprès des investisseurs généralement plus réticents à prendre des risques, comme les femmes, même si c'est toujours dans des secteurs moins risqués. 36% des femmes pensent que c'est le bon moment pour investir dans de tels secteurs, tandis que 15% ne le pensent pas. "Nous voyons souvent des investisseurs peu enclins à prendre des risques qui ne veulent se lancer dans les actions que lorsque le marché boursier a déjà beaucoup progressé, comme s'ils avaient besoin de cette tendance à la hausse pour se rassurer. Ils passent généralement à côté d’une partie importante du boom", affirme Peter Vanden Houte. Il est toutefois intéressant de noter que les femmes, plus que les hommes, se définissent comme des investisseurs à long terme. Ainsi, 48% d'entre elles déclarent investir pour une durée d’au moins cinq ans, contre 43% des hommes.

Près de 80% des personnes interrogées considèrent que posséder son propre logement est financièrement la meilleure option à long terme

Parmi les investisseurs belges interrogés, 82% sont propriétaires ou copropriétaires de leur logement. Parmi les investisseurs de moins de 35 ans, ce pourcentage s'élève à 72%. Et le pourcentage de propriétaires semble augmenter avec l'âge des investisseurs. C'est logique, car près de 80% des investisseurs pensent que l'achat ou la construction d'un logement est toujours préférable à long terme. À peine 7% pensent que la location est le meilleur choix, tandis que les autres ne voient pas de différence ou n'ont pas d'opinion.

37% des propriétaires prévoient des travaux d’isolation

Bien que les prix de l'énergie aient baissé au cours de l'année écoulée, 39% des personnes interrogées estiment que leur facture mensuelle d'énergie est élevée. Ce pourcentage est nettement plus élevé chez les francophones (57%) que chez les néerlandophones (28 %).

Cela pourrait s'expliquer par le fait qu'un tiers des propriétaires francophones déclarent que leur habitation n'est pas suffisamment isolée, alors que ce pourcentage n'est que de 18% chez les néerlandophones. En outre, la température extérieure dans le sud du pays est en moyenne légèrement plus bassePeter Vanden Houte

Quelque 37% des propriétaires prévoient de faire réaliser des travaux d'isolation (35% chez les néerlandophones, 39% chez les francophones).

Trois quarts des répondants pensent que l'écart de prix entre les logements économes en énergie et les autres va encore se creuser

Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, le gouvernement prend déjà des mesures pour rendre le parc immobilier belge plus efficace sur le plan énergétique. Mais certains estiment qu'il pourrait aller encore plus loin. Ainsi, 42% des investisseurs pensent que les pouvoirs publics devraient obliger tous les propriétaires à rendre leur logement plus économe en énergie dans les années à venir. À peine 28% ne sont pas d'accord. Environ la moitié d'entre eux pensent qu'il devrait être interdit de louer des maisons ou des appartements à faible consommation d'énergie. 71% des personnes interrogées sont d'accord avec l'idée que le gouvernement devrait accorder des subventions aux propriétaires pour qu'ils améliorent l'efficacité énergétique de leur logement, bien que ce sentiment soit plus fort chez les francophones (80%) que chez les néerlandophones (65%). Toutefois, il semble y avoir des limites aux mesures climatiques envisageables pour les investisseurs : par exemple, à peine 20% pensent qu'il devrait être interdit de construire des maisons unifamiliales. Pas moins de 55% ne sont pas d'accord. Ce n'est que chez les jeunes investisseurs (31%) que l'on constate un peu plus d'enthousiasme pour cette mesure. Par ailleurs, il semble y avoir un consensus (73% des répondants) sur le fait que l'écart de prix entre les maisons économes en énergie et celles qui le sont moins ne fera que se creuser. Seuls 6% ne sont pas d'accord.

Cette tendance existe déjà depuis quelques années et le fait que les investisseurs soient conscients que la valeur relative des habitations à faible performance énergétique va encore se détériorer pourrait constituer une incitation supplémentaire à investir dans la rénovation énergétiquePeter Vanden Houte

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Fin du communiqué de presse

Pour plus d'informations :

Service de presse - Renaud Dechamps : [email protected]

+ 32 497 47 16 04

Service économique - Peter Vanden Houte, économiste en chef : [email protected]

+32 2 547 80 09

Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête est menée en ligne par Kantar sur un échantillon représentatif de 400 investisseurs belges.

A propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com)ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 58 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays. Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N).La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels. La notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d'ING par MSCI a été confirmée " AA " en septembre 2022. En août 2022, Sustainalytics considère que la gestion des risques matériels ESG d'ING est " forte ", et en juin 2022, ING a reçu la note ESG " forte " de S&P Global Ratings. Les actions du Groupe ING sont également incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et ESG des principaux fournisseurs Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell.

 

 

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