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Baromètre ING des investisseurs : Le bon d'Etat alimente l'intérêt pour les investissements obligataires

Baromètre ING des investisseurs : Le bon d'Etat alimente l'intérêt pour les investissements obligataires

Plus de sept femmes sur dix pensent que leur pension légale sera insuffisante

Bruxelles - Le Baromètre ING des investisseurs a reculé en août, mais se situe toujours au-dessus de son niveau neutre. Les perspectives conjoncturelles ont quelque peu diminué, près d'un tiers des investisseurs ayant constaté une détérioration de la situation financière de leur ménage au cours des derniers mois. L'intérêt pour les investissements obligataires atteint son plus haut niveau depuis 2010, ce à quoi le bon d'État n'est vraisemblablement pas étranger. Pour 37% des investisseurs, le vieillissement de la population est le plus grand défi pour l'économie belge pour la prochaine décennie, bien que ce sentiment soit légèrement plus répandu chez les néerlandophones que chez les francophones. Près de deux tiers des investisseurs qui n'ont pas encore pris leur retraite pensent que leur pension légale sera insuffisante. Chez les femmes, ce pourcentage dépasse même les 70% et six femmes sur dix s'en inquiètent.

Le baromètre ING des investisseurs a fait un pas en arrière en août, tombant à 102 points, après 109 points en juillet. Néanmoins, le baromètre reste au-dessus du niveau neutre de 100 points, ce qui indique que les investisseurs belges jugent toujours les développements économico-financiers plutôt favorablement.

Après des mois d'amélioration, les attentes conjoncturelles se sont quelque peu assombries. Seul un quart des investisseurs voit encore l'économie belge se redresser dans les mois à venir, le chiffre le plus bas depuis janvier. Dans le même temps, 34% d'entre eux s'attendent à une détérioration du climat économique. Il est intéressant de noter que 31% des personnes interrogées ont vu la situation financière de leur ménage se détériorer au cours des trois derniers mois, contre 24% lors de l'enquête de juillet.

La hausse des prix des carburants y est peut-être pour quelque chose, mais l'évolution moins positive des marchés boursiers en août a probablement aussi joué un rôlePeter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique
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Un tiers des investisseurs trouvent les placements obligataires intéressants

Bien que près d’un tiers (31%) des investisseurs voient le marché boursier belge augmenter dans les trois prochains mois, le pourcentage de pessimistes boursiers augmente de 23% à 27%. En outre, les investisseurs belges semblent redevenir plus réfractaires au risque. Le pourcentage d'investisseurs qui pensent que le moment est mal choisi pour investir dans des secteurs plus risqués passe de 26% à 31%, tandis que le nombre d'investisseurs qui aiment prendre un peu plus de risques diminue de 27% à 24%. En revanche, le pourcentage d'investisseurs qui pensent que c'est le bon moment pour acheter des obligations continue d'augmenter, passant de 31 % en juillet à 33 % en août.

L’omniprésence du bon d'État à la une des journaux a probablement contribué à doper la côte de popularité des placements obligataires. Au cours de la semaine du 21 août, lorsque l’actualité sur le bon d'État a atteint un sommet à l'approche de la période de souscription, le pourcentage d'investisseurs estimant que c'était le bon moment pour investir dans des obligations a même grimpé à 40%Peter Vanden Houte

Le vieillissement de la population est le plus grand défi pour l'économie belge devant le réchauffement climatique

Parmi les tendances qui affecteront le plus l'économie belge au cours de la prochaine décennie, 37% des investisseurs placent le vieillissement de la population en première position, suivi par le réchauffement climatique, qui est considéré comme le défi le plus important par 32% des personnes interrogées. Il est intéressant de noter que les néerlandophones (43 %) sont plus nombreux que les francophones (29 %) à voir le vieillissement de la population en tant que problème principal, alors que pour le réchauffement climatique, c'est l'inverse (28 % chez les néerlandophones contre 38 % chez les francophones). "Il s'agit peut-être d'une autre conséquence des inondations d'il y a quelques années, qui ont ravagé le sud du pays", suggère Peter Vanden Houte.

Sept investisseurs sur dix s’inquiètent de l'impact du vieillissement de la population sur l'économie et les finances publiques. Là encore, cette inquiétude semble légèrement plus élevée chez les néerlandophones (74%) que chez les francophones (61%).

Sept femmes sur dix pensent que leur pension légale sera insuffisante

Il n'est pas étonnant que les investisseurs soient conscients de la nécessité de mettre un pécule de côté pour plus tard car près de deux tiers de ceux qui ne sont pas encore à la retraite pensent que leur pension légale sera insuffisante. Chez les femmes, ce pourcentage s'élève même à 71% et environ six investisseuses sur dix s'en inquiètent.

Il est donc compréhensible que 70% des investisseurs pensent que l'épargne-pension individuelle devrait être encore plus encouragée par le gouvernement. Ce pourcentage est en corrélation avec l'âge. En effet, parmi les jeunes investisseurs (moins de 35 ans), seuls 55% sont de cet avis, tandis qu’à partir de 45 ans, plus des trois quarts des investisseurs sont favorables à plus d’incitants en faveur de l'épargne-pension.

Les jeunes investisseurs sont encore loin de l’âge de la retraite et ils n'ont probablement aucune idée du montant de leur pension légale par conséquent, ils voient moins la nécessité d'épargner déjà maintenantPeter Vanden Houte

### Fin du communiqué de presse ###

Informations complémentaires:

Service de presse – Renaud Dechamps, porte-parole ING Belgique
[email protected] - + 32 497 47 16 04

 

Département économique – Peter Vanden Houte, économiste en chef

[email protected] - +32 2 547 80 09

Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête, menée par Kantar, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand. L’enquête se fait en ligne.

À propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com) ​

ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 58 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays. Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N). La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels. La notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d'ING par MSCI a été confirmée " AA " en septembre 2022. En août 2022, Sustainalytics considère que la gestion des risques matériels ESG d'ING est " forte ", et en juin 2022, ING a reçu la note ESG " forte " de S&P Global Ratings. Les actions du Groupe ING sont également incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et ESG des principaux fournisseurs Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell.

 

Contactez-nous

Renaud Dechamps
Spokesman & Media Relations Manager, ING Belgium

E: [email protected]

T: +32478662158

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