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Baromètre ING des investisseurs : La moitié des jeunes investisseurs estiment que leurs connaissances en matière d'investissement sont supérieures à la moyenne

Baromètre ING des investisseurs : La moitié des jeunes investisseurs estiment que leurs connaissances en matière d'investissement sont supérieures à la moyenne

66% des investisseurs pensent que l'inflation restera trop élevée pendant encore longtemps

Le baromètre ING des investisseurs a légèrement augmenté en mai, mais reste en dessous de son niveau neutre. Selon les investisseurs, les perspectives économiques sont très incertaines, et pour deux tiers d’entre eux, l'inflation restera supérieure à 2% en moyenne au cours des cinq prochaines années. Pour l'instant, les investisseurs belges semblent donc plutôt rester sur la touche, même si l'intérêt pour les placements obligataires augmente progressivement. Dans ce contexte d’incertitude près de 4 investisseurs sur 10 vivent l’investissement comme ​ une source de stress. Les femmes et les jeunes y sont particulièrement sensibles. Parallèlement, il semble que les hommes et les jeunes aient davantage confiance en leurs propres connaissances en matière d'investissement. La moitié des jeunes investisseurs estiment que leurs connaissances en matière d'investissement sont supérieures à la moyenne, ce qui les amène à prendre plus de risques que la moyenne.

Après avoir chuté à 97 points en mars, le baromètre ING des investisseurs est légèrement remonté pour atteindre 98 points en avril, tout en restant en dessous du niveau neutre. Cela indique que les investisseurs belges continuent de percevoir les développements financiers et économiques de manière légèrement plus négative qu'à l'accoutumée. "Les problèmes du secteur bancaire américain n'ont pas provoqué d'ondes de choc supplémentaires pour le moment, ce qui explique pourquoi le baromètre n'a pas baissé davantage, mais il est clair que les investisseurs restent méfiants", déclare Peter Vanden Houte, économiste en chef d'ING Belgique.

Le pourcentage d'investisseurs qui voient l'économie belge se redresser dans les trois prochains mois tombe à 26% (contre 28% en mars), mais le pourcentage de pessimistes diminue également (de 36% à 30%). Pour une grande partie des investisseurs, l'économie semble donc souffler le chaud et le froid en même temps. Les investisseurs belges pensent en outre que la BCE n'a pas encore fini de lutter contre l'inflation, comme l’indique leurs anticipations d’inflation : pas moins de deux tiers des investisseurs interrogés pensent que l'inflation annuelle sera d'au moins 2% en moyenne au cours des cinq prochaines années. 37% pensent même que l'inflation moyenne atteindra 5% ou plus pendant cette période. Mais l'incertitude est grande : environ un tiers des investisseurs n'ont absolument aucune idée de l'évolution de l'inflation. Les femmes (39%) semblent légèrement plus incertaines que les hommes (25%) à cet égard. Les investisseurs de moins de 35 ans (42%) sont également beaucoup plus nombreux que les plus de 55 ans (21%) à préférer ne pas se risquer à une prévision de l'inflation.

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Seulement 29% des investisseurs voient la bourse augmenter dans les trois prochains mois

La grande incertitude entourant le cycle économique et l'inflation incite les investisseurs belges à une certaine prudence. À peine 29% d'entre eux s'attendent à une hausse du marché boursier au cours des trois prochains mois, soit le pourcentage le plus bas de l'année. Cela se traduit également dans les choix d'investissement : seuls 23% pensent que c'est le bon moment pour investir dans des secteurs plus risqués, tandis que 37% ne le pensent pas du tout. Les investissements dans des secteurs moins risqués n'intéressent que 30% des investisseurs, un chiffre en baisse pour le deuxième mois consécutif. Et avec seulement 26% d'opinions favorables, l'enthousiasme pour l'achat d'obligations semble relatif. "Toutefois, il est important de noter que pour le deuxième mois consécutif, ce pourcentage est supérieur au pourcentage d'investisseurs qui ne considèrent pas l'achat d'obligations comme souhaitable pour le moment. La dernière fois que ça a été le cas, c’était en 2012, ce qui semble indiquer que l'intérêt pour l'investissement obligataire augmente progressivement", affirme Peter Vanden Houte.

Les femmes trouvent l'investissement plus stressant que les hommes

L'incertitude peut être source de stress et, selon notre enquête, il semble que ce soit également le cas en matière d'investissement. Pas moins de 37% des personnes interrogées ont déclaré que l'investissement leur causait du stress. Les femmes (45%) se disent plus touchées par cette émotion que les hommes (31%). C'est peut-être la raison pour laquelle près de la moitié des investisseurs masculins déclarent aimer s'occuper de leurs investissements, alors que ce n'est le cas que d'un tiers des femmes.

Mais même parmi les investisseurs de moins de 35 ans, près de la moitié (48%) disent éprouver du stress lorsqu'ils investissent. Cela pourrait s'expliquer par le fait que les jeunes ont tendance à avoir un patrimoine plus modeste, ce qui rend les pertes plus douloureuses. L'observation selon laquelle les investisseurs disposant de moins de 10 000 euros d'investissements sont plus stressés (43%) que les investisseurs disposant d'un patrimoine financier de plus de 10 000 euros (34%) semble confirmer ce soupçon.

La moitié des jeunes investisseurs estiment que leurs connaissances en matière d'investissement sont supérieures à la moyenne

Lorsque l'incertitude est élevée, les investisseurs ont également tendance à éviter davantage le risque, en particulier s'ils estiment que leurs connaissances en matière d'investissement sont limitées. Parmi les femmes investisseuses, seul un quart estime que leurs connaissances en matière d'investissement sont supérieures à la moyenne. Chez les hommes, en revanche, 36% estiment que leurs connaissances financières sont supérieures à la moyenne. Mais ce qui est particulièrement remarquable, c'est que parmi les investisseurs de moins de 35 ans, pas moins de la moitié pensent qu'ils en savent plus sur l'investissement que l'investisseur moyen. Il n'est donc pas tout à fait surprenant que les hommes et les jeunes investisseurs prennent plus de risques dans leurs investissements. L'enquête montre que la propension au risque des hommes en matière d'investissement est presque le double de celle des femmes, tandis que celle des jeunes investisseurs est le double de celle des plus de 55 ans. "Il a été démontré à plusieurs reprises dans la littérature académique que les hommes et les jeunes ont souvent trop confiance en leurs propres capacités d'investissement et qu'ils font donc des investissements plus risqués. Ce phénomène semble donc se vérifier également en Belgique", conclut Peter Vanden Houte.

### Fin du communiqué de presse ###


Informations complémentaires:

Service de presse – Renaud Dechamps, porte-parole ING Belgique
[email protected] - + 32 497 47 16 04

Département économique – Peter Vanden Houte, économiste en chef

[email protected] - +32 2 547 80 09


Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête, menée par Kantar, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand. L’enquête se fait en ligne.


À propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com)

ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 58 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays. Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N).

La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels. La notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d'ING par MSCI a été confirmée " AA " en septembre 2022. En août 2022, Sustainalytics considère que la gestion des risques matériels ESG d'ING est " forte ", et en juin 2022, ING a reçu la note ESG " forte " de S&P Global Ratings. Les actions du Groupe ING sont également incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et ESG des principaux fournisseurs Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell.

 

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