Baromètre ING des investisseurs : 44% des investisseurs belges ont adapté leur portefeuille lors des turbulences boursières du mois d'août
Près de neuf jeunes investisseurs sur dix ont effectué des transactions pendant les turbulences boursières
Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs a enregistré une forte hausse en septembre, et il s’établit pour le 11ème mois consécutif au-dessus de son niveau neutre de 100 points. L’amélioration de la confiance des investisseurs concernant la situation financière future de leur ménages est particulièrement frappante. L’envie de prendre des risques est également remontée. L’enquête indique que pas moins de 44% des investisseurs ont ajusté leur portefeuille lors des turbulences boursières du mois d'août. Parmi les jeunes investisseurs, ce chiffre atteint même 86%. Par ailleurs, trois hommes sur dix se considèrent comme de meilleurs investisseurs que la moyenne, contre une femme sur cinq seulement. Les jeunes investisseurs s'attribuent des scores d’éducation financière nettement plus élevés que le reste des investisseurs. Un investisseur sur trois observe parfois des troubles du sommeil à cause de ses investissements.
Après la forte baisse du mois d'août, le baromètre ING des investisseurs a connu une belle remontée à 110 points en septembre. C'est déjà le 11e mois consécutif que le baromètre se situe au-dessus du niveau neutre de 100 points, ce qui témoigne d’une certaine confiance des investisseurs belges dans l'environnement financier et économique. Les turbulences boursières du mois d'août semblent donc vite oubliées. Bien que la confiance des entreprises se soit affaiblie en septembre selon les données de la Banque nationale, l’appréciation de la conjoncture par les investisseurs belges s'est améliorée. Ainsi, 29% d'entre eux ont constaté une amélioration de la situation économique au cours des trois derniers mois, alors qu'ils n'étaient que 19% en août. Certes, les pessimistes sont encore relativement majoritaires avec 32%.
Le tableau des prochains est plus contrasté : la proportion d'optimistes qui voient la situation conjoncturelle s’améliorer augmente encore pour atteindre 27% (contre 25% en août). Toutefois celle des pessimistes augmente aussi légèrement, passant de 31% à 33%. Curieusement, malgré ces perspectives plutôt mitigées, trois investisseurs sur dix pensent que la situation financière de leur ménage va s'améliorer au cours des trois prochains mois (15% prévoient une baisse). Il s'agit du pourcentage le plus élevé depuis le lancement de l'enquête.
« Cette vision très optimiste des finances des ménages, combinée au fait que les marchés boursiers ont connu une belle remontée après la chute du mois d'août, joue clairement un rôle plus important sur la confiance des investisseurs que les perspectives économiques modérées », déclare Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique.
44% des investisseurs ont ajusté leurs portefeuilles pendant les turbulences boursières du mois d'août
L'humeur concernant les marchés boursiers s'est nettement améliorée. Ainsi, 32% des investisseurs estiment aujourd'hui que la bourse belge augmentera au cours des trois prochains mois, tandis que 28% craignent une chute. L’attrait pour le risque s'accroît également. Pas moins de quatre investisseurs sur dix s'attendent à ce que les rendements de leur portefeuille augmentent au cours des trois prochains mois, tandis qu'à peine 17% d'entre eux craignent un repli. 29% des investisseurs pensent que le moment est propice pour investir dans des secteurs plus risqués, tandis qu'un quart d'entre eux n'est pas du tout de cet avis. Investir dans des secteurs moins risqués intéresse désormais 35 % des investisseurs (16 % ne veulent pas en entendre parler pour l'instant). Pour un tiers des Belges qui investissent, les obligations constituent également actuellement une bonne opportunité d'achat, alors que 15% d'entre eux sont d'un avis contraire.
Pas moins de 44% des investisseurs ont ajusté leur portefeuille pendant les turbulences boursières du mois d'août, 17% d'entre eux achetant, 14% vendant et 13% déclarant avoir acheté et vendu à peu près le même montant. Parmi les investisseurs de moins de 35 ans, près de 9 sur 10 ont effectué des transactions pendant les turbulences boursières, ce qui indique une fois de plus que les jeunes effectuent plus de transactions que la moyenne sur le marché boursier. D'ailleurs, cela se reflète également dans le nombre moyen de transactions sur les marchés boursiers : près d'un quart des jeunes investisseurs déclarent effectuer plus de 30 transactions par an, contre à peine 9% pour l'ensemble de la population d'investisseurs.
« Malgré les tensions géopolitiques et l'incertitude entourant l'élection présidentielle aux USA, les Belges pensent clairement que c'est le bon moment pour investir, et cela vaut pour les investisseurs de tous âges. La baisse des taux d'intérêt à court terme y est peut-être pour quelque chose, car les investisseurs se rendent compte que les taux d'intérêt plus attractifs des comptes à terme appartiendront bientôt au passé », suggère Peter Vanden Houte.
3 hommes sur 10 se considèrent comme des investisseurs supérieurs à la moyenne
Environ un quart des investisseurs belges pensent que leur portefeuille a obtenu des rendements supérieurs à ceux du portefeuille de l'investisseur moyen au cours des 12 derniers mois. À peine 14% d'entre eux estiment que leurs performances en tant qu'investisseurs ont été inférieures à la moyenne. Là encore, il apparaît que plus d'hommes (30%) que de femmes (21%) se considèrent comme des investisseurs supérieurs à la moyenne. Quatre jeunes sur dix (<35 ans) pensent également avoir obtenu des rendements de portefeuille supérieurs à la moyenne. Ces résultats se reflètent également dans l'estimation de leurs propres connaissances en matière d'investissement. Lorsqu’on leur demande de donner des points sur leurs connaissances en matière d'investissement, les hommes se donnent une note moyenne de 6 sur 10, tandis que les femmes s'en tiennent à 5 sur 10. Les jeunes investisseurs (<35 ans) considèrent que leurs propres connaissances en matière d'investissement valent en moyenne 6,5 sur 10, alors que le reste de la population d'investisseurs s'attribue une note inférieure à 5,5 sur 10. Mais dans le même temps, 47% des jeunes investisseurs déclarent qu'il faut conserver un portefeuille d'actions diversifié jusqu'à 5 ans pour être sûr de ne pas subir de perte (parmi le reste de la population d'investisseurs, à peine 21 % sont de cet avis), alors qu'en réalité cette période devrait être deux fois plus longue.
« De nombreuses études internationales montrent déjà que les hommes ont trop confiance en leurs propres compétences d'investisseur. Une étude française récente indique également que les jeunes surestiment leurs connaissances financières, ce qui les conduit souvent à prendre des décisions d'investissement irréfléchies. Ces observations semblent également se refléter dans les réponses des investisseurs belges », déclare Peter Vanden Houte.
Un tiers des investisseurs ont du mal à dormir à cause de leurs investissements
La majorité des investisseurs surveillent leurs placements au moins une fois par mois. Mais plus de la moitié des hommes consultent leurs investissements au moins une fois par semaine, contre un bon tiers des femmes. Parmi les investisseurs les plus actifs (plus de 10 transactions par an), 32% consultent leur portefeuille au moins une fois par jour. Par ailleurs, environ un tiers des investisseurs avoue que leurs investissements troublent leur sommeil. Dans le même temps, 53% des investisseurs se disent enthousiastes à l'idée de gagner de l'argent en investissant, tandis que 23% craignent surtout de perdre de l'argent. Les hommes (58%) pensent clairement plus aux gains potentiels que les femmes (47%). De leur côté, les femmes (28 %) sont plus préoccupées par les pertes potentielles que les hommes (19%). Chez les jeunes investisseurs, la motivation de gagner (88%) l'emporte nettement sur la peur des pertes (8%).
« Sur le long terme, l'investissement reste un moyen intéressant de rentabiliser son argent . Il n'est donc pas judicieux de trop se concentrer sur les mouvements à court terme, et encore moins de rester éveillé la nuit en raison de ces mouvements à court terme », conclut Peter Vanden Houte.
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À propos du Baromètre des investisseurs
Le Baromètre de l'investisseur mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. Il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête est réalisée par Kantar à l’initiative d'ING. L'enquête est réalisée en ligne.
A propos d'ING
ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com)
ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 60 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays.
Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N).
La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels. La notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d'ING par MSCI a été confirmée " AA " en juillet 2023. En décembre 2023, Sustainalytics considère que la gestion des risques matériels ESG d'ING est " forte ". Les actions du Groupe ING sont également incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et ESG des principaux fournisseurs Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell.
Renaud Dechamps