Baromètre ING des investisseurs : 39% des investisseurs belges estiment que l’art est plus performant qu’un portefeuille d’actions

Plus de six personnes sur dix privilégient un conseiller bancaire lorsqu'ils ont besoin de conseils en matière d'investissement

Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs a de nouveau augmenté en mars et se situe maintenant au-dessus de son niveau neutre pour le cinquième mois consécutif, reflétant un environnement économico-financier favorable. En matière de conseil en investissement, le conseiller bancaire reste le premier et le plus fiable des interlocuteurs de l'investisseur belge. Les jeunes recherchent relativement plus d'informations sur l'investissement auprès de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues. Quatre investisseurs sur dix pensent qu'un investissement dans l'art rapportera plus au cours des dix prochaines années qu'un portefeuille d'actions diversifié. Un tiers des investisseurs belges envisageraient même de placer de l'argent dans un fonds qui investit dans l'art. L'intérêt et la confiance dans les actifs alternatifs tels que l'art, le vin ou les voitures de collection sont sensiblement plus élevés chez les investisseurs francophones et les plus jeunes.

Après une baisse en février, le baromètre ING des investisseurs est reparti à la hausse en mars. A 113 points, le baromètre se situe largement au-dessus du niveau neutre de 100 points pour le cinquième mois consécutif, ce qui signifie que les investisseurs belges perçoivent favorablement l'environnement économique et financier.

La hausse du baromètre est largement due aux bonnes performances des marchés boursiers au cours des derniers mois. En effet, 47% des investisseurs ont vu la performance de leurs investissements augmenter au cours des trois derniers mois. Seuls 13% signalent une baisse de la performance de leur investissement, le chiffre le plus bas depuis janvier 2018 Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique

L'évaluation du cycle économique par les investisseurs n'a guère changé. Environ 30% des investisseurs considèrent que la situation économique s'est améliorée au cours des trois derniers mois. Un pourcentage similaire fait état d'une détérioration.

Les optimistes sur les marchés boursiers dépassent les pessimistes pour le cinquième mois consécutif

L'optimisme boursier reste élevé : 34% des investisseurs voient la bourse progresser dans les trois prochains mois, tandis que 22% craignent plutôt une correction. C'est le cinquième mois consécutif que le pourcentage d'optimistes dépasse celui des pessimistes. Il n'est donc pas étonnant que l'appétit pour le risque augmente. Par exemple, 31% des personnes interrogées pensent que le moment est propice pour investir dans des secteurs à risque, soit le niveau le plus élevé depuis septembre 2021. Près d'un quart d'entre eux ne le voient pas ainsi. Les secteurs moins risqués suscitent encore plus d'enthousiasme : 35% pensent que c'est le bon moment pour investir dans ces secteurs, 16% ne le pensent pas. En outre, les investissements en obligations suscitent également plus d'intérêt. 36% pensent que c'est le bon moment pour investir dans les obligations, tandis que 17% n'en voient pas l'intérêt.

"Il n'a probablement pas échappé aux investisseurs belges que les taux d'intérêt à long terme sont repartis à la hausse ces derniers mois. En même temps, la presse spécule de plus en plus sur des baisses imminentes des taux d'intérêt à court terme, ce qui incite généralement les investisseurs à se tourner vers les marchés obligataires", estime Peter Vanden Houte.

Les jeunes accordent plus d'importance aux informations sur l'investissement fournies par leurs amis et collègues qu'à celles provenant des médias traditionnels

Une bonne information financière est essentielle pour les investisseurs. Interrogés sur ce qu'ils considèrent comme la source d'information la plus fiable en matière d'investissement, les investisseurs belges placent le conseiller bancaire en première position, suivi du comptable ou de l'expert fiscal, puis du courtier ou de l'agent d'assurance. Les informations provenant d'influenceurs sur les médias sociaux sont considérées comme les moins fiables, bien que cette catégorie obtienne de meilleurs résultats chez les jeunes investisseurs que chez les plus âgés. Il est toutefois surprenant de constater que, parmi les jeunes investisseurs (<35 ans), les amis ou les collègues sont considérés comme des sources d'information plus fiables que les médias traditionnels tels que les journaux, la radio et la télévision. "On peut supposer que cela est dû au fait que les jeunes ne s'informent que très peu par le biais des médias traditionnels", estime Peter Vanden Houte.

Fiabilité de l'information sur l'investissement par
la source, classée de la plus fiable (1) au moins fiable (10) (sur la base d'un classement moyen).

Moyenne
(1 = plus fiable ; 10 = moins fiable)

Premier choix

Dernier choix

1. Un conseiller de la banque

2.7

41.5%

2.7%

2. Un comptable ou un fiscaliste

3.8

12.7%

4.1%

3. Un agent ou un courtier d'assurance

4.0

7.2%

4.7%

4. Une lettre d'information de votre banque

4.2

9.2%

5.5%

5. Couverture par les médias traditionnels (journaux, magazines, radio, télévision...)

4.5

10.5%

8.1%

6. Quelqu'un de votre famille ou de vos proches

4.7

8.9%

6.1%

7. Un ami ou un collègue

5.2

7.1%

7.6%

8. Posts d'influenceurs sur les médias sociaux (Facebook, Instagram, TikTok...)

6.9

3.0%

61.3%

Plus de six investisseurs sur dix se tourneront vers un conseiller bancaire lorsqu'ils ont besoin de conseils en matière d'investissement. Les bulletins d'information des banques sont également consultés par trois investisseurs sur dix lorsqu'ils recherchent des informations sur les investissements. Parmi les jeunes investisseurs, seuls quatre sur dix opteront pour le conseiller bancaire. En effet, leurs proches semblent également être une source importante d'informations en matière d'investissement : par exemple, 38% d'entre eux demandent conseil à leur famille ou à un parent (contre 24% pour l'ensemble des investisseurs), tandis que 32% consultent un ami ou un collègue (contre 18% en moyenne pour l'ensemble des investisseurs).

Près de 40% des investisseurs pensent qu'un investissement dans l'art rapportera plus qu’un portefeuille d’actions diversifié en dix ans

Il est bien connu que l'intérêt des investisseurs ne se limite pas nécessairement aux instruments financiers. Mais comment les investisseurs belges considèrent-ils l'art et les antiquités comme une forme d'investissement ? Il s'agissait de savoir si les investisseurs pensent que certains actifs alternatifs rapporteront davantage qu'un investissement diversifié en actions au cours des dix prochaines années.

% d'investisseurs qui pensent que ces actifs rapporteront plus ou moins qu'un portefeuille d'actions diversifié au cours des 10 prochaines années

Plus

Moins

1. Art

39%

22%

2. Antiquités

27%

28%

3. Voitures de collection

27%

30%

4. Vin

23%

30%

5. Timbres

14%

42%

L'art intéresse clairement les investisseurs belges, une majorité relative d'entre eux estimant qu'un investissement dans l'art sera plus performant qu'un portefeuille d'actions diversifié au cours de la prochaine décennie. En ce qui concerne les antiquités et les voitures de collection, ceux qui pensent que ça rapportera plus ou moins qu’un portefeuille d’actions s’équilibrent. Les timbres semblent intéresser très peu d'investisseurs, mais les avis sont plus partagés en ce qui concerne l'investissement dans le vin. Une majorité d'investisseurs ne pense pas que le vin rapportera plus qu'un portefeuille d'actions, mais les investisseurs plus jeunes (<35 ans) pensent clairement le contraire : 38% d'entre eux estiment qu'un investissement dans le vin sera plus performant, tandis que moins d'un quart ne voit pas l'intérêt du vin en tant qu'investissement.

On notera également que pour chacun des actifs alternatifs présentés, à l'exception des timbres, le pourcentage d'investisseurs francophones qui pensent que cette catégorie sera plus performante qu'un portefeuille d'actions diversifié est plus élevé que le pourcentage de répondants qui pensent le contraire.

Un tiers des investisseurs belges envisageraient d'investir dans un fonds d'investissement dans l'art

Si un fonds investissant dans l'art était mis sur le marché, pas moins d'un tiers des investisseurs belges envisageraient d'y investir. Parmi les francophones, c'est le cas de 41% des investisseurs. Parmi les investisseurs de moins de 35 ans, la moitié envisage même de placer de l'argent dans un tel fonds. Un fonds investissant dans les voitures anciennes, tout comme un fonds qui investit dans le vin, intéresserait 22% des investisseurs belges, le pourcentage d'intéressés parmi les francophones étant à chaque fois plus élevé que parmi les néerlandophones. Fait remarquable, parmi les jeunes investisseurs (<35 ans), quatre sur dix envisageraient d'investir dans un fonds investi dans le vin.

Investir dans les actifs alternatifs requiert un haut degré d'expertise, ces marchés sont généralement peu liquides et les coûts de transaction sont beaucoup plus élevés que sur les marchés financiers. Pourtant, la nature de l'investissement alternatif séduit apparemment beaucoup plus de gens la caractère moins tangible des marchés boursiers. Cela dit, les quelques fonds qui se sont concentrés sur ces actifs alternatifs ont connu très peu de succès par le passé Peter Vanden Houte

### Fin du communiqué de presse ###

Pour plus d'informations :

Service de presse - Renaud Dechamps, porte-parole ING Belgique

renaud.dechamps@ing.com

+ 32 497 47 16 04

Département économique - Peter Vanden Houte, économiste en chef :

peter.vandenhoute@ing.com

+32 2 547 80 09

À propos du Baromètre des investisseurs

Le Baromètre de l'investisseur ​ mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. Cela exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête est réalisée par Kantar et est une initiative d'ING, en collaboration avec l'Université de Gand. L'enquête sera réalisée en ligne.

A propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui offre des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale d'ING Group N.V. par l'intermédiaire d'ING Bank N.V. (www.ing.com).

ING est une institution financière mondiale avec une forte présence européenne qui offre des services bancaires par l'intermédiaire de sa société d'exploitation ING Bank. L'objectif d'ING est de permettre à chacun d'avoir toujours une longueur d'avance, tant sur le plan privé que professionnel. Les plus de 57.000 employés d'ING fournissent des services bancaires aux particuliers et aux entreprises dans plus de 40 pays.

Les actions du groupe ING sont cotées à la bourse d'Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADRs : ING US, ING.N).Le développement durable fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoignent la position de leader d'ING dans les benchmarks sectoriels de Sustainalytics et de MSCI et notre notation "A-list" du CDP. Les actions du groupe ING sont incluses dans les principaux produits indiciels durables et environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de fournisseurs de premier plan tels que STOXX, Morningstar et FTSE Russell. En janvier 2021, ING a reçu un score d'évaluation ESG de 83 ("fort") de la part de S&P Global Ratings.