Baromètre ING des investisseurs : 35% des investisseurs de moins de 45 ans s'attendent à un rendement annuel moyen des marchés boursiers d'au moins 10% au cours des dix prochaines années
Près de la moitié des investisseurs ont un objectif annuel d'épargne ou d'investissement
Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs a baissé légèrement en octobre, mais est resté au-dessus de son niveau neutre pour le troisième mois consécutif. Pour les 10 prochaines années, les investisseurs belges s'attendent à un rendement annuel moyen du marché boursier de 6%. Parmi les investisseurs de moins de 45 ans, 35% prévoient un rendement annuel du marché boursier d'au moins 10%. Par ailleurs, quatre investisseurs sur dix ont dépensé plus au cours des trois derniers mois qu'il y a un an, l'inflation étant le principal responsable. Près de la moitié des personnes interrogées ont un objectif annuel d'épargne ou d'investissement. Même si ces objectifs sont atteints prématurément, sept investisseurs sur dix préfèrent continuer à épargner ou à investir pour obtenir une somme encore plus importante.
Le baromètre ING des investisseurs a légèrement baissé à 102 points en octobre, après avoir atteint 104 points en septembre. Cela maintient le baromètre au-dessus de son niveau neutre de 100 points pour le troisième mois consécutif, ce qui indique que les investisseurs belges considèrent que l'environnement financier et économique évolue favorablement.
Bien que le baromètre soit en hausse, les investisseurs sont inquiets pour l'économie belge : à peine 19 % des investisseurs voient l'économie belge se redresser au cours des trois prochains mois, tandis que 43 % d'entre eux prévoient une détérioration de la situation économique.
« On peut supposer que le cycle budgétaire extrêmement difficile a quelque peu entamé la confiance dans la capacité de résistance de l'économie belge. Néanmoins, les bons mois boursiers que nous avons vécu, avec pas moins de 45% des personnes interrogées déclarant un rendement en hausse de leur portefeuille (19 % déclarant une tendance moins favorable), ont maintenu le baromètre des investisseurs au-dessus de son niveau neutre », déclare Peter Vanden Houte, économiste en chef d'ING Belgique.
35% des investisseurs de moins de 45 ans s'attendent à un rendement annuel des marchés boursiers d'au moins 10%
Les attentes concernant les marchés boursiers n'ont pas changé de manière spectaculaire par rapport aux mois précédents : environ trois investisseurs sur dix prévoient une hausse des cours des actions au cours des trois prochains mois, presque le même pourcentage s'attend à une baisse et le reste suppose plutôt une stabilisation du marché boursier ou n'a pas d'opinion. Depuis juillet, ces chiffres sont restés pratiquement inchangés.
L'appétit pour les investissements dans les secteurs à risque se répartit également de manière assez homogène depuis quelques mois : 27% pensent que c'est le bon moment pour acheter de tels actifs, 27% ne veulent pas en entendre parler pour le moment et le reste n'a pas d'opinion claire.
Lorsqu'on demande quel est le rendement annuel moyen d'un investissement en actions sur 10 ans, les investisseurs répondent en moyenne 6%, ce qui est plutôt prudent. Pas moins de 52% des investisseurs estiment que le rendement annuel d'un investissement boursier est inférieur à 5 %.
"Il existe toutefois une différence considérable entre les attentes des investisseurs de moins de 45 ans et celles des investisseurs plus âgés en ce qui concerne les marchés boursiers. Parmi les investisseurs de moins de 45 ans, pas moins de 35 % prévoient un rendement annuel moyen des actions d'au moins 10 %, alors que parmi les investisseurs de plus de 45 ans, à peine 10 % ont la même attente optimiste," note Peter Vanden Houte.
Plus de 4 investisseurs sur 10 ont dépensé plus qu'il y a un an, l'inflation étant la principale cause de cette augmentation
Pour investir, il est évidemment nécessaire de disposer d'un revenu mensuel suffisant qui puisse servir à la constitution d'un portefeuille. Plus de quatre investisseurs sur dix déclarent avoir dépensé davantage au cours des trois derniers mois qu'au cours de la même période de l'année précédente. Chez les néerlandophones, cette proportion est de 38% et chez les francophones de 49%. L'inflation semble être le principal facteur pour 54% de ceux qui ont dépensé plus (46% chez les néerlandophones, 63% chez les francophones). Mais pour environ un tiers d'entre eux, un achat important constitue également une raison majeure d'augmentation des dépenses. Bien qu'il faille préciser que c'est surtout le cas pour les néerlandophones (43% contre 18% pour les francophones).
Trois investisseurs sur dix déclarent qu'ils dépenseront au moins 10 000 euros au cours des six prochains mois pour l'achat d'une voiture, des travaux de rénovation ou un voyage. Ce pourcentage est plus élevé chez les francophones que chez les néerlandophones (36% contre 27%), on peut donc parler d'une sorte d'effet de rattrapage. Il est également intéressant de noter que le pourcentage d'investisseurs prévoyant des dépenses importantes diminue avec l'âge.
"Ce n'est pas anormal : les jeunes sont simplement plus enclins à rénover ou à acheter une voiture que les personnes plus âgées, " observe Peter Vanden Houte.
Près d'un investisseur sur deux a un objectif annuel d'épargne ou d'investissement
Près d’un investisseur sur deux s’est fixé, pour lui-même ou sa famille, un objectif d’épargne ou d’investissement. Cela vaut pour la plupart des tranches d’âge. À partir de 65 ans, toutefois, seuls un quart des investisseurs ont encore un objectif d’épargne ou d’investissement.
Plus de sept investisseurs sur dix qui se sont imposé un objectif annuel d’épargne ou d’investissement continueraient à épargner ou investir pour atteindre un montant encore plus élevé si l’objectif annuel était atteint prématurément.
Si, le mois prochain, ils recevaient un intérêt ou un dividende de 500 euros, la moitié des investisseurs épargnerait ou investirait ce montant en totalité ou en grande partie, tandis que 38% en dépenseraient une partie. À peine 10 % le dépenseraient en grande partie ou en totalité. Même chez les plus de 65 ans, où l’on pourrait s’attendre à ce que les revenus d’investissement complètent la pension pour couvrir les dépenses, plus de la moitié des investisseurs épargnerait ou investirait ce montant.
« Les investisseurs ont souvent tendance à compartimenter leurs revenus, ce qui signifie qu’ils considèrent le revenu professionnel ou la pension comme le revenu destiné à la consommation. Le revenu provenant des investissements, qui se trouve pour ainsi dire dans un autre tiroir, est donc généralement réinvesti », conclut Peter Vanden Houte.
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À propos du Baromètre des investisseurs
Le Baromètre ING des 'investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. Cela exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête est réalisée en ligne par Kantar.
À propos d'ING
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Les actions du groupe ING sont cotées aux bourses d'Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et à la bourse de New York (ADRs : ING US, ING.N).
ING vise à placer le développement durable au cœur de ses activités. Nos politiques et nos actions sont évaluées par des instituts de recherche et de notation indépendants, qui les mettent à jour chaque année. Le score Environmental, Social and Governance (ESG) d'ING par MSCI a été reconfirmée par MSCI comme " AA " en août 2024 pour la cinquième année. En décembre 2023, Sustainalytics considère la gestion des risques matériels ESG par ING comme "forte". Notre note de risque ESG actuelle est de 17,2 (risque faible). Les actions du groupe ING sont également incluses dans les indices de durabilité les plus importants et ESG des principaux fournisseurs. En voici quelques exemples : Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell.
Renaud Dechamps
