BAROMETRE DES INVESTISSEURS - L'investisseur belge craint la cybercriminalité
En août, le Baromètre des Investisseurs d’ING a affiché beau fixe pour le dixième mois consécutif.
Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le « sentiment des investisseurs ». Cette enquête, menée par TNS, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand et les quotidiens L’Echo et De Tijd. L’enquête se déroule en ligne.
En août, le Baromètre des Investisseurs d’ING a affiché beau fixe pour le dixième mois consécutif. Les investisseurs maintiennent leur confiance dans la bourse et sont disposés à prendre quelques risques. Mais la cybercriminalité représente un danger qui ne les laisse pas indifférents : près d'un tiers des investisseurs belges la considère comme une menace pour le rendement de leur portefeuille.
Le Baromètre des Investisseurs d’ING a atteint 117 points en août, supérieur au niveau neutre (100 points) de l'indicateur pour le dixième mois consécutif. L'indication claire que l'investisseur belge considère encore toujours les marchés financiers avec une certaine confiance. Selon 43 % des personnes interrogées, la conjoncture a évolué positivement au cours des trois derniers mois. Ils ne sont que 15 % à penser que l'économie s'est affaiblie pendant cette période. La confiance dans le marché des actions reste à un niveau élevé :
37 % voient une nouvelle augmentation de la bourse dans les trois prochains mois alors que seuls 17 % craignent un recul.
Pas étonnant, donc, que 27 % des personnes interrogées estiment le moment opportun pour investir dans des actifs un peu plus risqués. À un point près, il s'agit du pourcentage le plus élevé des deux dernières années. 32 % pensent même que tenter un investissement dans des secteurs moins risqués est, pour l'instant, une bonne idée. Une majorité relative des investisseurs pense qu'il est moins indiqué, pour l'instant, d'investir en obligations. Rien d'étonnant au vu du très faible niveau des taux à long terme. Et pourtant, 22 % des personnes interrogées pensent que le moment est venu d'acheter des obligations, le pourcentage le plus élevé en plus de deux ans. Un nombre croissant d'investisseurs estime donc, apparemment, que les taux resteront très bas et que ça vaut la peine de considérer un investissement en obligations puisque le taux des obligations reste supérieur à celui des comptes d'épargne.
Cybercriminalité
Alors qu'aujourd'hui de plus en plus de transactions financières se passent sur internet, il est assez logique que la criminalité se soit partiellement déplacée vers le cyberespace. Près de 70 % des investisseurs belges considèrent que la cybercriminalité est devenue une menace pour l'économie mondiale. Environ 31 % des personnes interrogées estiment que ce type de criminalité pourrait même affecter le rendement de leur portefeuille. Seuls 22 % ne la craignent absolument pas. Près de la moitié des investisseurs (46 %) craignent d'être eux-mêmes victimes de la cybercriminalité. Pour 22 %, cela ne représente pas un danger sérieux. Heureusement, 61 % des investisseurs affirment prendre des mesures pour se protéger contre la cybercriminalité. Mais ils sont encore 12 % à ne pas le faire, malgré toutes les mises en garde.