Baromètre des Investisseurs - Les investisseurs féminins plus pessimistes
Le Baromètre des Investisseurs d'ING a de nouveau perdu du terrain en août et dépasse à peine le niveau neutre.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Bruxelles, le 16 septembre 2014
Analyse de Peter Vanden Houte, chief economist ING Belgique
Le Baromètre des Investisseurs mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. En d'autres termes, il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête, menée par TNS, est une initiative d’ING en collaboration avec l’Université de Gand et les quotidiens L’Echo et De Tijd. Jusqu’en mai 2011, elle avait lieu par téléphone. Depuis juin 2011, elle se déroule en ligne.
Le Baromètre des Investisseurs d'ING a de nouveau perdu du terrain en août et dépasse à peine le niveau neutre. Ce sont surtout les perspectives conjoncturelles qui se sont détériorées. Il est à noter que les femmes se montrent nettement plus pessimistes que les hommes.
Le ralentissement conjoncturel et les tensions géopolitiques persistantes mettent les nerfs de l'investisseur belge à rude épreuve. Le Baromètre des Investisseurs d'ING est ainsi retombé à 101 points en août, soit juste au-dessus de son niveau neutre de 100 points. En mars, le Baromètre se situait encore à 120 points. C'est surtout l'essoufflement de la reprise économique qui suscite l'inquiétude. Seuls 29 % des personnes interrogées déclarent avoir ressenti une amélioration conjoncturelle au cours de ces trois derniers mois, alors que 27 % estiment que la situation s'est détériorée. Et l'avenir ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices. En effet, seulement 24 % des investisseurs misent sur une amélioration de la croissance dans les prochains mois, alors que 27 % tablent sur un ralentissement. C'est la première fois depuis juillet 2013 que les pessimistes sont de nouveau majoritaires.
Il est frappant de constater que les femmes sont plus pessimistes que les hommes. De manière générale, elles sont plus prudentes dans leurs prévisions concernant les marchés financiers (Baromètre à 108 points pour les hommes et à seulement 92 points pour les femmes), mais elles sont également moins optimistes en ce qui concerne l'économie. Ainsi, chez les hommes, 30 % des sondés s'attendent encore à une amélioration de la conjoncture, alors que seuls 17 % des femmes voient toujours l'avenir en rose. Le constat est le même en ce qui concerne les prévisions boursières. 31 % des personnes interrogées espèrent encore une hausse des cours dans les trois prochains mois, avec un pourcentage de 37 % chez les hommes, mais seulement 23 % chez les femmes.
Épargne à long terme
On constate cependant peu de différences entre les hommes et les femmes en ce qui concerne le temps qu'ils doivent consacrer à la gestion de leur argent. Ainsi, 36 % des Belges pensent qu'ils devraient s'en occuper davantage, un pourcentage quasiment similaire chez les hommes et chez les femmes. 33 % estiment en revanche qu'ils consacrent déjà suffisamment de temps à leur portefeuille. Ce sont surtout les investisseurs plus âgés qui aimeraient pouvoir suivre leurs finances de plus près. Mais 54 % des 70 ans et plus (contre 42 % sur l'ensemble de la population) trouvent cela trop compliqué.
Enfin, 38 % des investisseurs belges affirment s'être fixé un objectif d'épargne très clair sur le long terme (pourcentage quasiment similaire pour les hommes et pour les femmes). Ils savent parfaitement combien ils veulent avoir mis de côté dans 10 ans et comment y parvenir. D'un autre côté, ils sont 30 % à n'avoir élaboré aucun projet sur le long terme. Sans surprise, la proportion de personnes ayant une vision à long terme est nettement plus élevée chez les moins de 35 ans (47 %) que chez les plus de 70 ans (à peine 20 %).
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Peter Vanden Houte, chief economist : + 32 2 547.31.61, peter.vandenhoute@ing.be
Communiqué de presse également paru sur www.ing.be