Baromètre ING des investisseurs : Pour la moitié des investisseurs belges, l'intelligence artificielle est une bulle spéculative

Trois quarts des investisseurs belges s'attendent à un impact majeur de l'IA sur le marché du travail

Bruxelles - Le baromètre ING des investisseurs a fortement baissé en août, bien qu'il soit encore juste au-dessus de son niveau neutre de 100 points. En particulier, la baisse récente des marchés pèse sur la confiance. Trois quarts des investisseurs pensent que l'intelligence artificielle aura des effets profonds sur le marché du travail, mais les avis sont partagés quant à l'impact sur la croissance économique. Ce n'est que parmi les jeunes investisseurs qu'une majorité relative considère l'IA comme un futur moteur de croissance. Six jeunes investisseurs sur dix prévoient d'investir dans des entreprises liées à l'IA au cours des 12 prochains mois. Cela dit, la moitié des investisseurs belges considèrent l'engouement pour l'IA comme une bulle spéculative.

Le baromètre ING des investisseurs est passé de 112 points à 102 points en août, mais demeure toujours juste au-dessus du niveau neutre de 100 points. Les investisseurs belges commencent à s'inquiéter quelque peu du cycle économique. Ainsi, à peine 19% ont perçu une amélioration de la situation économique au cours des trois derniers mois, tandis que 39% parlent d'une détérioration.

Pour les mois à venir, les pessimistes sont également relativement majoritaires : 25% des répondants pensent que l'économie va continuer à se redresser, mais pour 31%, l'avenir est moins radieux. En ce qui concerne le marché boursier, l'incertitude règne. Ainsi, trois investisseurs sur dix estiment que la bourse belge va progresser au cours des trois prochains mois, mais le même pourcentage anticipe une détérioration du climat boursier.

Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique L'économie semble ralentir quelque peu et, dans le même temps, la volatilité des marchés boursiers a fortement augmenté. C'est un cocktail qui pèse généralement sur la confiance des investisseurs

À peine un tiers des investisseurs ont vu leur portefeuille augmenter au cours des trois derniers mois

La volatilité des marchés boursiers tend également à accroître l'aversion au risque. Il n'en va pas différemment actuellement. Alors qu'en juillet, 31% des personnes interrogées estimaient encore que le moment était propice pour investir dans des secteurs à risque, ce pourcentage est tombé à 27% en août. Mais l'enthousiasme a également diminué pour les secteurs moins risqués : un tiers des investisseurs pensent que c'est le bon moment pour investir dans ces secteurs, contre 40% en juillet.

Peter Vanden Houte L'appétit pour l'investissement est généralement fortement corrélé à l'évolution récente des marchés financiers. Le pourcentage d'investisseurs ayant vu leur portefeuille augmenter au cours des trois derniers mois est tombé à 33% en août, contre 46% en juillet. ​ Cela explique probablement la plus grande prudence des investisseurs belges aujourd'hui

Trois quarts des investisseurs pensent que l'IA aura un impact majeur sur le marché du travail

Depuis environ deux ans, l'intelligence artificielle (IA) est incontournable dans les médias. Les investisseurs belges sont désormais convaincus que l'IA a également des implications économiques majeures. Pas moins de trois répondants sur quatre pensent que l'IA aura un impact significatif sur le marché du travail dans les années à venir. Ils s’attendent à la disparition de certains emplois, à la création de nouveaux emplois ainsi qu’à l’émergence de nouvelles méthodes de travail. À peine 5% des investisseurs ne sont pas d'accord. Lors qu’une enquête précédente sur le même sujet réalisée en septembre 2023 démontrait qu’un dixième des investisseurs étaient encore sceptiques quant à l'impact de l'intelligence artificielle. La part de ceux qui n’y croient pas a donc diminué de moitié en un an.

Pourtant, il n'y a guère de consensus sur l'impact de l'IA sur la croissance économique mondiale au cours de la prochaine décennie. Un tiers des investisseurs pensent qu'elle aura un impact positif, tandis qu'un tiers la considère plutôt comme un facteur négatif pour l'économie mondiale. Il est intéressant de noter que les investisseurs les plus jeunes (<35 ans) sont beaucoup plus optimistes quant à l'impact de l'IA : 44% d'entre eux la considèrent comme un facteur qui stimulera la croissance, tandis que seulement 24% craignent un impact négatif.

Peter Vanden Houte La recherche internationale montre que les jeunes sont beaucoup plus susceptibles que les personnes plus âgées de considérer la technologie comme un élément positif. Cela semble également se refléter dans les réponses des investisseurs belges

4 investisseurs sur 10 pensent que c'est le bon moment pour investir dans l'IA

Il ne fait aucun doute que l'IA est devenue un thème majeur pour les bourses. Pour 43% des investisseurs, c'est le bon moment pour investir dans des entreprises dédiées au développement de l'intelligence artificielle. À peine 16 % des personnes interrogées ne sont pas d'accord, les autres restant indécises. Là encore, il n'est pas surprenant que le pourcentage de ceux qui y croient soit beaucoup plus élevé chez les jeunes. Pas moins de 62% des investisseurs de moins de 35 ans pensent que le moment est propice pour investir dans de ce type de sociétés. Par conséquent, près de 6 jeunes sur 10 déclarent qu'ils investiront dans l'IA au cours des 12 prochains mois. C'est plus du double du reste des investisseurs belges.

Les investisseurs belges sont conscients du fait qu'investir dans des entreprises actives dans le développement de l'IA est risqué. Pas moins de 45 % d'entre eux sont de cet avis. A peine 18% ne sont pas d'accord. En outre, la moitié des investisseurs pensent que l'engouement pour l'IA sur le marché boursier est une bulle spéculative, tandis que 15% n'y voient pas de problème.

Peter Vanden Houte Il pourrait y avoir des similitudes avec la bulle Internet de la fin des années 1990. Si la technologie est incontestablement prometteuse, toutes les entreprises opérant dans ce secteur ne seront pas gagnantes

### Fin du communiqué de presse ###

Renaud Dechamps

Spokesman & Media Relations Manager, ING Belgium

À propos du Baromètre des investisseurs

Le Baromètre de l'investisseur mesure chaque mois la confiance des investisseurs particuliers belges. Il exprime le "sentiment des investisseurs". Cette enquête est réalisée par Kantar à l’initiative d'ING. L'enquête est réalisée en ligne.

A propos d'ING

ING Belgique est une banque universelle qui fournit des services financiers aux particuliers, aux entreprises et aux clients institutionnels. ING Belgique S.A./N.V. est une filiale du Groupe ING N.V. via ING Bank N.V. (www.ing.com) ​ 

ING est une institution financière internationale solidement ancrée en Europe qui propose des services bancaires par l’intermédiaire de sa filiale d’exploitation ING Bank. ING Bank entend aider ses clients à conserver une longueur d’avance dans la vie et dans les affaires. Le personnel d’ING, qui compte plus de 60 000 employés, propose des services bancaires pour particuliers et entreprises aux clients de la banque répartis dans plus de 40 pays. ​ 

Le Groupe ING est coté aux Bourses d’Amsterdam (INGA NA, INGA.AS), de Bruxelles et de New York (ADR’s : ING US, ING.N). La durabilité fait partie intégrante de la stratégie d'ING, comme en témoigne la position de leader d'ING dans les indices de référence sectoriels. La notation environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) d'ING par MSCI a été confirmée " AA " en juillet 2023. En décembre 2023, Sustainalytics considère que la gestion des risques matériels ESG d'ING est " forte ". Les actions du Groupe ING sont également incluses dans les principaux produits d'indices de durabilité et ESG des principaux fournisseurs Euronext, STOXX, Morningstar et FTSE Russell.